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Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017
Remarques – Soirée de célébration et d'inspiration

Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017
Remarques d'ouverture - Soirée de célébration et d'inspiration

Présentation CCSP 2017

Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017

Conférence du prix de la jeunesse

Le CPSC est fier de présenter ses 3e Prix d'excellence annuels en politiques scientifiques jeunesse qui s'inscrivent dans l'esprit de notre Prix de la jeune génération 2013.

Ce prix récompense un jeune (étudiant, stagiaire postdoctoral, chercheur, entrepreneur, etc.) de moins de 35 ans qui a élaboré une proposition de politique novatrice et convaincante fondée sur des données probantes qui fera une différence positive pour les Canadiens.

Les propositions devaient être liées à un ou plusieurs des thèmes pour la conférence CSPC 2017. Ce prix est conçu non seulement pour mettre en lumière des idées politiques innovantes et fondées sur des données probantes, mais également pour encourager les jeunes innovateurs qui n'étudient pas ou ne travaillent pas actuellement sur les politiques publiques à développer et à partager leurs idées politiques.

Le comité de sélection a été tellement impressionné par la qualité des soumissions et le dévouement des candidats qu'il a voulu partager le meilleur de ces propositions de politiques novatrices fondées sur des données probantes avec la communauté du CSPC.

CPSC 2017 – Prix jeunesse d’excellence en politique scientifique (Télécharger un PDF des meilleures propositions de prix 2017)

CPSC 2016 – Prix jeunesse d’excellence en politique scientifique (Télécharger un PDF des meilleures propositions de prix 2016)

Félicitations à notre gagnante 2017 Sierra Clark de l'Université McGill pour sa proposition, « Le chauffage au bois résidentiel au Canada : effets sur la santé et le climat et stratégies d'intervention »

Sierra-Clark

Sierra-Clark

Et à notre finalistes, Dr Deena Hamza de l'Université de l'Alberta pour sa proposition, "A Proactive and Cost-Effective Approach to Reducing Mental Illnesses" et Meagan Grabowski du gouvernement du Yukon pour sa proposition « Moderniser la Loi sur les scientifiques et les explorateurs du Yukon ».

Dr Deena Hamza

Dr Deena Hamza

Meagan Grabowski

Meagan Grabowski

CLIQUEZ ICI POUR REGARDER LA CÉRÉMONIE DU PRIX D'EXCELLENCE 2017 DE LA CSPC

Documents :
Soumissions aux prix CPSC 2017

Présentation de l'IA

Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017

Organisé par : Amis des Instituts de recherche en santé du Canada

Conférencier principal : Alan Bernstein, président et chef de la direction, CIFAR, lauréat du prix international Henry G. Friesen 2017

Conférenciers : Brenda Andrews, directrice, Andrew's Lab, Université de Toronto; Doina Precup, professeure agrégée, Université McGill; Dr Rémi Quirion, Scientifique en chef du Québec; Linda Rabeneck, vice-présidente, Prévention et lutte contre le cancer, Action Cancer Ontario; Peter Zandstra, directeur, École de génie biomédical, Université de la Colombie-Britannique

Intervenants : Henry Friesen, professeur émérite, Université du Manitoba; Roderick McInnes, président par intérim, Instituts de recherche en santé du Canada et directeur, Institut Lady Davis, Hôpital général juif, Université McGill; Duncan J. Stewart, PDG et directeur scientifique, Institut de recherche de l'Hôpital d'Ottawa; Vivek Goel, vice-président, Recherche et innovation, Université de Toronto

Modérateurs : Eric Meslin, président et chef de la direction, Conseil des académies canadiennes; André Picard, journaliste santé et chroniqueur, The Globe and Mail

Plats à emporter et recommandations :

L'occasion pour le Canada

  • L'impact potentiel de l'intelligence artificielle (IA) pourrait être aussi important que la révolution industrielle du XIXe siècle.
  • L'avantage mondial du Canada en matière d'apprentissage en profondeur (un sous-ensemble de l'apprentissage automatique) découle du travail de pionnier de Geoffrey Hinton et du soutien initial de l'ICRA et du CRSNG.
  • L'IA pourrait marquer un tournant dans la performance du Canada en matière d'innovation, alimentée par les niveaux les plus élevés de financement par capital de risque en près d'une décennie et soutenue par la recherche financée par des fonds publics aux niveaux fédéral, provincial et institutionnel.
  • L'avantage canadien de l'IA ne peut être pleinement réalisé qu'en développant et en important des talents qualifiés, des marchés accessibles, des capitaux et des entreprises prêtes à adopter de nouvelles technologies dans les industries existantes.
  • Le Canada est un chef de file dans la combinaison de la génomique fonctionnelle et de l'apprentissage automatique qui s'avère efficace pour prédire la variation fonctionnelle des génomes.
  • L'IA promet des avancées en génie biomédical en reliant les maladies chroniques - le plus grand fardeau pour la santé au Canada - aux réseaux de régulation des gènes en comprenant comment les cellules souches prennent des décisions.
  • L'IA peut être déployée efficacement pour évaluer la santé et les systèmes de santé dans la population générale.

Les défis

  • L'IA présente des dangers éthiques et économiques potentiels et nécessite un chien de garde pour superviser les normes, s'engager dans un débat factuel et se préparer au contrecoup potentiel des pertes d'emplois au profit des robots.
  • Les aspects éthiques, environnementaux, économiques, juridiques et sociaux (GEL3S) de la génomique ont été largement marginalisés et il est important de ne pas commettre la même erreur avec l'IA.
  • Le développement scientifique rapide de l'IA fait qu'il est difficile de suivre le rythme des garanties et des normes.
  • Les domaines de l'IA et de la reconnaissance des formes sont étroitement liés, mais il y a place à l'amélioration.
  • Des algorithmes d'auto-apprentissage tels qu'Alphaville pourraient conduire à l'invention de nouvelles choses que les humains ne savent pas faire actuellement. Le domaine se développe rapidement, ce qui suscite certaines inquiétudes quant au déploiement de tels systèmes.

Former les futurs professionnels de l'IA

  • Les jeunes chercheurs doivent recevoir l'oxygène nécessaire pour exceller dans l'IA si son potentiel doit être réalisé.
  • Les étudiants apprécient l'étendue de la formation et des ressources supplémentaires qu'ils reçoivent de chercheurs ayant des liens avec le milieu universitaire et l'industrie.
  • L'importance de poursuivre la recherche fondamentale en IA est remise en question par des entreprises telles que Facebook, Google et Amazon qui embauchent des talents clés.
  • L'explosion de l'IA est une illustration puissante de la façon dont l'importance de la recherche fondamentale ne peut être reconnue et exploitée qu'après 20 ou 30 ans. Par conséquent, le soutien à la recherche fondamentale et aux étudiants travaillant dans des domaines liés à l'IA doit se poursuivre.

Documents :
CPSC 2017 À emporter : IA

présentation des décisions contestées

Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017

Organisé par : Marc Saner, Institut des sciences, de la société et des politiques publiques, Université d'Ottawa

Conférenciers : Frédéric Bouchard, président, ACFAS (Association francophone pour le savoir);
Karen Dodds, ancienne sous-ministre adjointe, Environnement et Changement climatique Canada;
Johannes Klumpers, chef d'unité, mécanisme de conseil scientifique, Commission européenne ;
Marc Saner, professeur, Université d'Ottawa

Modératrice : Sonia L'Heureux, bibliothécaire parlementaire, Bibliothèque du Parlement

Plats à emporter et recommandations :

  • La formulation des questions posées aux organisations limitrophes devrait être examinée.
    • Les questions et les intérêts peuvent évoluer rapidement, en particulier dans un environnement politiquement pertinent.
    • Engager un dialogue et expliciter les questions et les attentes : cela demande des allers-retours, et le courage de demander des éclaircissements.
  •  Les scientifiques doivent offrir une contribution et des conseils scientifiques, apporter leur expertise apporte une contribution essentielle à l'élaboration des politiques
  • L'élaboration des politiques est un « métier » spécifique qui a ses propres considérations et impératifs - par exemple, les contraintes de temps et les informations incomplètes sont des constantes qui font partie du processus d'élaboration des politiques
  • Les organisations limitrophes peuvent être un pont vers ces deux fonctions spécialisées
  • Les universitaires doivent savoir clairement qui sont leurs bailleurs de fonds et la motivation politique derrière le financement.
  • Les groupes de réflexion jouent un rôle plus important dans l'élaboration des politiques avec l'émergence d'une société fondée sur la connaissance. Historiquement, la recherche et ses résultats relevaient uniquement des universités ; aujourd'hui, des chercheurs formés travaillent également dans des organisations limitrophes, utilisant la recherche pour soutenir les politiques.
  • L'émergence des groupes de réflexion dans la société signifie que la connaissance joue un rôle croissant dans la prise de décision et dans la société.
  • Les think tanks répondent à des questions ponctuelles précises, mais sont redevables aux demandeurs qui financent leur travail.
  • Le mécanisme de conseil scientifique est une organisation frontière qui conseille la Commission européenne.
  • Le mécanisme d'avis scientifique doit relever plusieurs défis :
    • Fournir des avis scientifiques dans les délais politiques ;
    • Choisir des techniques efficaces d'examen des données probantes ; et
    • Communiquer des conseils aux décideurs politiques et au public, en particulier lorsqu'ils impliquent des incertitudes.

Documents :
CPSC 2017 À retenir : Décisions contestées

présentation agro-alimentaire

Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017

Organisé par : Ihor Boszko, Ontario Genomics et Mario Thomas, Université de Guelph

Conférenciers : Dr Pierre Bilodeau, directeur exécutif, Direction générale des sciences, Agence canadienne d'inspection des aliments; Evan Fraser, directeur, Arrell Food Institute, Université de Guelph; Cornelia Kreplin, directrice exécutive, secteur bio, Alberta Innovates Bio Solutions ; Michael M. Lohuis, vice-président, Recherche et innovation, Alliance Semex; Crystal Mackay, présidente, Centre canadien pour l'intégrité des aliments; et Tyler Whale, président, Ontario Agri-Food Technologies

Modérateur : Malcolm M. Campbell, vice-président (Recherche), Université de Guelph

Plats à emporter et recommandations : 

Considérations politiques

  • Les réglementations et politiques agroalimentaires innovantes nécessitent des preuves scientifiques et le « bon environnement » pour être mises en œuvre avec succès.
  • Les réformes politiques/réglementaires n'ont pas suivi le rythme de l'innovation ; la politique devrait conduire/inciter les domaines où l'innovation est la plus souhaitée, nécessaire et stratégique.
  • Le Canada a besoin d'un environnement politique réglementaire qui permet aux organisations canadiennes d'adopter des technologies innovantes pour rester compétitives dans un environnement mondial de plus en plus concurrentiel. Les pays qui tardent à adopter les nouvelles technologies prendront du retard sur leurs concurrents mondiaux.
  • Utilisez l'intelligence artificielle pour accélérer l'examen de la littérature scientifique afin d'accélérer l'examen et l'approbation de nouveaux médicaments.
  • Les technologies et les politiques doivent se concentrer sur l'amélioration des systèmes agricoles mondiaux, en particulier pour les petites exploitations agricoles dans les pays en développement.
  • Développer une approche collaborative du cadre technologique / politique entre les nations partageant les mêmes idées.
  • Financer la politique et la science réglementaire.
  • Adopter les recommandations relatives à l'agriculture dans le rapport du Conseil consultatif sur la croissance économique.
  • Concentrez-vous sur une croissance durable qui fournit des aliments sûrs, sains et nutritifs, tout en équilibrant les défis tels que le changement climatique, l'utilisation de l'eau, la surpopulation et l'utilisation d'antibiotiques dans le bétail.
  • Envisagez d'autoriser les « offres initiales de jetons » (une méthode de collecte de fonds en ligne) pour financer de nouvelles technologies de plate-forme numérique pour l'agriculture.
  • Les politiques doivent refléter une industrie qui évolue des emplois agricoles traditionnels (par exemple, l'élevage) vers des emplois à la pointe de la technologie comme la logistique et les logiciels.
  • Mesurer l'impact dans l'agriculture est difficile en raison du décalage important entre la recherche et la production agricole ; une solution consiste à mesurer les extrants qui renforcent la capacité du secteur (par exemple, le nombre de diplômés postsecondaires, le nombre et l'impact des publications scientifiques).

Gagner la confiance du public

  • Le Canada peut s'appuyer sur sa force en matière de salubrité des aliments pour devenir le chef de file mondial de confiance en matière d'aliments salubres, nutritifs et durables.
  • Les gouvernements doivent jouer un rôle de chef de file en fournissant des voies réglementaires simples et fondées sur la science qui évaluent les technologies nouvelles et émergentes (par exemple, l'édition de gènes) pour contrer les allégations non fondées sur les médias sociaux.
  • La perte de confiance du public dans les agences gouvernementales signifie qu'une bonne science et une approbation réglementaire ne suffisent pas à garantir l'acceptation d'un produit par le consommateur. Le public doit être engagé dès le début dans un discours transparent pour instaurer la confiance. Regardez vers d'autres pays pour les meilleures pratiques.
  • Fournir au public plus de données (par exemple, un suivi de la ferme à l'assiette) pour instaurer la confiance. Les consommateurs veulent une évaluation honnête des risques et des avantages.
  • Les scientifiques et les agriculteurs sont considérés comme des sources fiables et crédibles, mais ils n'ont pas voix au chapitre.
  • Envisagez de créer un programme national de certification fondé sur la science.
  • Élaborer des politiques axées sur la sécurité ; s'harmoniser avec les juridictions partageant les mêmes idées ; et veiller à ce que les réglementations permettent l'expérimentation.
  • Créer des incitations pour que les agriculteurs créent des programmes de sélection pour les cultures et le bétail qui se concentrent plus largement sur la résilience environnementale et pas seulement sur le rendement.
  • Utilisez un langage simple pour communiquer les preuves et rendez ces informations plus facilement accessibles sur les réseaux sociaux et les médias grand public.
  • La recherche agricole devrait intégrer des implications éthiques, juridiques et sociales, comme condition de financement.
  • Faire passer l'agriculture d'un simple produit de base à quelque chose qui est un important déterminant de la santé (c'est-à-dire en établissant de meilleurs liens entre la communauté agricole et la communauté de la santé).

Documents :
CPSC 2017 À retenir : Politique agroalimentaire

présentation de l'innovation

Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017

Organisé par : Innovation150, un partenariat appuyé par le ministère du Patrimoine canadien, entre l'Institut Perimeter, Actua, l'Institut d'informatique quantique de l'Université de Waterloo, l'Association canadienne des centres de sciences et Ingenium.

Conférenciers : Andrew Campbell, directeur exécutif principal, Secrétariat fédéral de Canada 150; Sandra Corbeil, directrice, Partenariats stratégiques et réseaux, Ingenium; Tobi Day-Hamilton, directeur, Communications et initiatives stratégiques, Institute for Quantum Computing de l'Université de Waterloo; Stephanie Deschenes, directrice générale, Association canadienne des centres de sciences; Greg Dick, directeur de la sensibilisation éducative, Perimeter Institute; Jennifer Flanagan, présidente et chef de la direction, Actua ; RJ Taylor, gestionnaire des projets spéciaux, Perimeter Institute

Plats à emporter et recommandations :

À propos d'Innovation150 :

Innovation150 était un programme d'un an qui offrait des expériences significatives et enrichissantes à travers le pays, favorisant une culture de l'innovation et inspirant la prochaine génération d'innovateurs. Réalisé grâce à un partenariat entre cinq organisations scientifiques de premier plan, le projet collaboratif Canada 150 comprenait :

  • Power of Ideas — une exposition scientifique interactive de l'Institut Perimeter qui s'est rendue dans des écoles et des centres scientifiques partout au pays, touchant 100,000 180 jeunes et familles dans plus de XNUMX collectivités
  • Actua Maker Mobile - un espace de création mobile doté d'une technologie de pointe passionnante qui encourage les jeunes à expérimenter et à construire avec un apprentissage pratique, atteignant 12,000 300 jeunes à travers plus de XNUMX ateliers d'un océan à l'autre ;
  • QUANTUM : L'exposition — de l'Institute for Quantum Computing de l'Université de Waterloo, cette exposition vedette était la toute première exposition itinérante sur la science et la technologie de l'information quantique et a attiré plus de 150,000 2017 personnes dans sept sites tout au long de XNUMX;
  • Festivals de l'innovation - organisés en partie par des centres de sciences, cinq célébrations régionales de l'innovation ont suscité la curiosité grâce à un large éventail d'activités d'organisations Innovation150 et de dizaines de partenaires communautaires à travers le pays ;
  • Innovation150 Digital Hub - une vitrine incontournable sur les penseurs canadiens et les nouveaux concepts, ce lien en ligne pour Innovation150 avait un livre d'histoires d'innovation d'Ingenium, une gamme de concours passionnants, et plus encore, recueillant plus d'un million de pages vues et 1 millions de clics, likes et partages sur les réseaux sociaux ;
  • Campagne de sensibilisation du public - cette campagne de grande envergure célébrant les innovateurs canadiens a rejoint plus de 20 millions de Canadiens avec des promotions, un engagement médiatique, du contenu en ligne et des messages d'intérêt public nationaux.

Partenariat avec le gouvernement fédéral :

  • Le gouvernement a joué un rôle important dans le financement, la promotion et la coordination.
  • La vision d'Innovation150, combinée au financement du gouvernement fédéral, a fourni une raison d'être pour que les partenaires se réunissent autour d'un objectif commun.
  • Le gouvernement a fait preuve de souplesse en autorisant des modèles de financement de partenariat adaptatifs (c'est-à-dire entre les secteurs public, privé et sans but lucratif).
  • L'approche de non-intervention du gouvernement a permis aux Canadiens et aux organisations canadiennes de partager des points de vue non filtrés sur plus de 150 ans d'innovation.

Structuration du partenariat :

  • Développer des objectifs communs et une vision commune, ainsi que des relations qui vont au-delà des résultats.
  • En unissant leurs forces, les partenaires ont pu réduire le dédoublement et partager les ressources et l'expertise.
  • Beaucoup d'énergie et d'engagement sont nécessaires au départ pour créer une structure agile, adaptable et sensible aux besoins de chaque groupe. Ceci est essentiel pour établir la confiance.
  • Il ne s'agissait pas de cinq organisations avec cinq cultures différentes ; en incluant les parties prenantes, il s'agit d'environ 80 cultures organisationnelles différentes. L'interaction personnelle avec les partenaires sur le terrain est essentielle.
  • Un secrétariat a été constitué.
  • Un protocole d'accord a identifié les défis potentiels et les opportunités d'alignement et d'engagement ; reconnaître que chaque groupe a sa propre culture, son propre mandat et ses propres livrables.
  • « Legacy over logos » : vous avez besoin d'une adhésion verticale complète de chaque organisation, du niveau exécutif aux personnes sur le terrain.
  • Un sous-comité des communications marketing a été formé pour développer une image de marque commune.
  • Les partenariats fonctionnent mieux lorsque les participants « vérifient leur ego à la porte »
  • Tenir des réunions régulières et des «vérifications».
  • Chaque partenaire doit être prêt à investir de l'argent, du temps et des ressources pour avoir un plus grand impact.
  • Chaque groupe a besoin d'un champion qui peut promouvoir l'importance du partenariat au sein de sa propre organisation.

Engager les communautés

  • Le fait qu'Innovation150 soit dirigée par ses partenaires, et non par le gouvernement, a entraîné la participation d'un plus grand nombre de groupes communautaires et de leurs réseaux. Cela a élargi la portée et l'impact d'Innovation150 et a créé de nouveaux liens entre les groupes communautaires et d'autres organisations.
  • Le fait d'avoir des « bottes sur le terrain » dans chaque communauté a permis de montrer comment les individus peuvent utiliser l'innovation pour résoudre des problèmes dans leurs maisons, leurs écoles et leurs communautés ; et pourquoi une population alphabétisée en sciences est importante.
  • Surestimé le montant des dépenses promotionnelles qui seraient nécessaires dans les communautés car de nombreux partenaires au niveau communautaire ont apporté (i) des relations médiatiques préexistantes qui signifiaient des économies de coûts, et (ii) des personnes et des réseaux organisationnels existants pour faire passer le mot rapidement.

Les leçons apprises

  • Rassembler les organisations dans un partenariat formel peut avoir une portée et un impact beaucoup plus importants, mais ce modèle n'est pas nécessairement moins cher - il y a des coûts administratifs et des efforts organisationnels plus élevés qui doivent être pris en compte dès le départ lors de l'examen d'un modèle comme celui-ci. Cependant, le résultat final finira par être bien plus que la somme de ses parties.
  • L'obtention d'un financement auprès de sponsors nécessite beaucoup de ressources et d'énergie, mais le travail initial est essentiel pour le succès à long terme.
  • Soyez patient avec les parties prenantes de votre partenaire ; ils peuvent avoir des préoccupations et des réserves au sujet du partenariat qui doivent être comprises et traitées par le biais d'un processus de communication ouvert.
  • « Soyez ouvert à savoir ce que vous ne savez pas » et n'ayez pas peur de puiser dans l'expertise de vos partenaires.
  • Il est crucial de faire preuve de diligence supplémentaire et de demander des conseils d'experts lors de l'élaboration des budgets de projet.

Accroître l'impact

  • Les projets réussis ont souvent mis à profit le travail déjà effectué par d'autres groupes et réseaux, évitant ainsi d'avoir à repartir de zéro.
  • Un contenu a été développé qui pourrait être adapté pour être utilisé par les membres du réseau de chaque partenaire (par exemple, les 50 centres de sciences membres de l'Association canadienne des centres de sciences).
  • En mettant l'accent sur l'accessibilité et l'inclusivité, les projets ont atteint le plus grand nombre de Canadiens, en particulier ceux des communautés rurales, éloignées et autochtones (c.
  • Plusieurs universités créent leur propre maker mobile sur le modèle de celui créé pour Innovation150.
  • Les festivals d'innovation ont attiré plus de visiteurs que d'habitude dans les organisations et installations scientifiques locales dont les collectivités locales ne savaient pas qu'elles se trouvaient dans leur cour (p. ex. Canadian Light Source).
  • Les partenaires et les bénévoles de chaque communauté ont tiré parti de leurs propres réseaux et ressources pour atteindre plus de personnes.
  • Développé des messages d'intérêt public professionnels que les stations de diffusion diffusaient gratuitement ; engagé des commanditaires (p. ex. Shaw) qui pourraient fournir plus de temps d'antenne au MIP, rejoignant ainsi plus de 20 millions de Canadiens.
  • Utilisation des médias sociaux et des concours pour accroître l'engagement du public. Cela nécessitait de peaufiner et de tester constamment le contenu numérique pour comprendre ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas.

Construire un héritage durable

  • Pensez grand, commencez petit et évoluez ; soyez persévérant, soyez ouvert et invitez les autres à vous rejoindre.
  • Connecté le public à l'innovation déjà en cours dans leur communauté et leur a montré comment renforcer cette capacité au niveau local.
  • Ingenium a développé un livre d'histoires numérique interactif et participatif sur les réalisations canadiennes auquel les gens peuvent continuer à contribuer, à commenter et à partager au-delà de 2017 (plus de 760 histoires à ce jour).
  • Création d'un hub numérique - innovation150.ca - que les organisations peuvent utiliser pour partager des événements et des ressources, y compris des ressources pour les enseignants et les parents
  • Développement de ressources pédagogiques qui permettront aux éducateurs d'offrir à leurs élèves des opportunités d'apprentissage autour des connaissances et des compétences de l'innovation pour les années à venir.
  • Les participants prévoient d'intégrer une grande partie de ce qu'ils ont appris dans leur programme régulier.
  • Cette expérience a contribué à établir la confiance et des relations à long terme entre les partenaires, qui cherchent maintenant d'autres moyens de tirer parti de leurs réseaux collectifs.

Documents :
À retenir de la CSPC 2017 : Innovation150

présentation sur l'application des connaissances

Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017

Organisé par : Sean Lee, responsable des relations extérieures, TRIUMF

Kathryn Hayashi, présidente et chef de la direction, TRIUMF Innovations Inc ; Gordon McCauley, président et chef de la direction, Centre de recherche et de développement sur les médicaments ; Parimal Nathwani, vice-président Sciences de la vie, MaRS Innovation ; Laura O'Blenis, cofondatrice et directrice générale, Association canadienne des parcs de recherche universitaires; Rebecca Yu, vice-présidente, Accès au marché et affaires externes, Takeda Canada.

Modérateur : Karimah Es Sabar, PDG et partenaire, Quark Venture Inc.

Plats à emporter et recommandations : 

Modèles KT réussis

  • Le Centre de recherche et de développement sur les médicaments agit comme un pont mondial entre les idées et les opportunités commerciales avec les laboratoires et l'expertise interne, en utilisant un modèle de risque/récompense partagé.
  • TRIUMF Innovations Inc. est la branche de commercialisation de TRIUMF, l'installation nationale de physique nucléaire et des particules du Canada, spécialisée dans les retombées, les collaborations, les licences, l'évaluation technologique et les partenariats.
  • MaRS Innovation opère dans la « vallée de la mort », ciblant des projets à fort potentiel pour : la réduction des risques basée sur des jalons ; gestion de la propriété intellectuelle (PI); aide à la création d'entreprise; Gestion intérimaire; et capital d'amorçage. Ses start-ups restent au Canada et se spécialisent dans les domaines des technologies de l'information sur la santé, des dispositifs médicaux et des thérapeutiques.
  • L'Association canadienne des parcs de recherche universitaires exploite 27 parcs au Canada, dont 75 % ont des programmes d'accélération ou des incubateurs.
  • Takeda Canada a apporté son modèle d'incubateur au Canada qui met l'accent sur les partenariats public-privé et cible les entreprises technologiques canadiennes qui cherchent à se mondialiser.

Meilleures pratiques pour KT

  • La croissance, la formation et l'engagement des talents locaux sont une composante essentielle de l'application des connaissances.
  • Enveloppez des conseils d'administration et des conseillers expérimentés autour de PDG émergents.
  • Lorsque vous transférez des connaissances à des entreprises émergentes, posez des questions difficiles dès le début, planifiez une mise à l'échelle et arrêtez les programmes tôt si nécessaire.

Considérations politiques

  • Le Canada est le seul pays avancé dans le domaine des sciences de la vie qui ne possède pas de grande entreprise nationale phare.
  • Le Canada dispose de fonds suffisants pour le développement scientifique, mais doit consacrer des ressources supplémentaires au développement et à la commercialisation de la propriété intellectuelle.
  • Envisager d'élargir la portée du programme de crédit d'impôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental afin d'y inclure des activités d'innovation telles que la commercialisation.
  • Le Canada doit faire des paris plus importants et offrir un soutien à plus long terme par opposition à l'approche actuelle du beurre d'arachide qui consiste à éparpiller les efforts d'application des connaissances.
  • Le Canada doit mieux attirer les talents spécialisés. Souvent, lorsque les talents recrutés ne réussissent pas à court terme, ils restent un moment et rentrent chez eux.
  • Le Canada doit acquérir une expertise dans de multiples secteurs verticaux, suivi d'un engagement et d'une concentration à long terme de la part des entreprises et du gouvernement.

Documents :
À retenir de la CSPC 2017 : Passer du laboratoire au marché

présentation énergie et environnement

Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017

Organisateur du panel : Rabiz Foda, Terre Policy Center, Inde

Plats à emporter et recommandations : 

Soins de santé et vieillissement de la population

  • Pour résoudre les problèmes énergétiques et environnementaux, il convient de garder à l'esprit la santé et le vieillissement de la population
  • Des recherches sont nécessaires sur la façon dont le changement climatique affecte la santé physique et mentale des personnes âgées
  • Une maison entièrement connectée doit intégrer ce que les gens font et ressentent. Les soins de santé peuvent être dispensés grâce à la réalité virtuelle et augmentée pour connecter les personnes dans leur environnement naturel avec les prestataires de soins de santé

Le rôle des universités

  • Pour résoudre les problèmes du changement climatique, des énergies renouvelables et des villes intelligentes, des collaborations mondiales sont nécessaires
  • Les universités devraient aider les étudiants à développer une mission civique : incarner et permettre la citoyenneté mondiale
  • Encourager la co-supervision des étudiants diplômés dans toutes les institutions, en reliant l'expertise des universités partenaires, en créant une coopération pour un bénéfice mutuel

Réseau cloud de campus intelligent

  • Apprendre à travers des activités écologiquement durables au sein du campus en utilisant l'IoT et le partage via des tableaux de bord cloud crée une concurrence positive entre les campus sur les empreintes carbone et d'autres initiatives de campus liées aux ODD. L'application Campustime aide au forum de discussion sur les défis, l'innovation et les start-ups.
  • Contribution tangible des jeunes aux objectifs de développement durable des Nations Unies
  • Développer des applications énergétiques telles que des affichages d'empreinte carbone, améliorer la coopération entre étudiants et chercheurs
  • Big data - partage de données en ligne, comparaison des habitudes de consommation quotidiennes
  • Piloter les villes intelligentes dans les campus intelligents et préparer les jeunes au marché.

L'innovation des entreprises

  • "Il faut un écosystème d'innovation pour élever une start-up."
  • Attendez-vous à ce que la commercialisation de la recherche prenne 5 à 10 ans pour les idées perturbatrices.
  • Le nouvel écosystème d'innovation se situe dans les zones urbaines et les villes intelligentes (aussi importantes que les niveaux fédéral et provincial).

Des travaux sont nécessaires sur la puissance et l'efficacité des batteries pour les rendre utilisables dans la surveillance des soins de santé et pour les appareils portables.

Documents :
À retenir de la CSPC 2017 : Surfez sur la vague

présentation de la politique scientifique 101

Partie 1

Partie 2

Partie 3

Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017

Prochaine présentation 150 ans de science au Canada

Partie 1

Partie 2

Partie 3

Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017

Organisé par : Imogen Coe, Professeur ; Doyen, Faculté des sciences, Université Ryerson

Conférencières : Shohini Ghose, directrice fondatrice, Centre for Women in Science, Wilfrid Laurier University; Melanie Goodchild, associée de recherche, Waterloo Institute for Social Innovation and Resilience (WISIR), Université de Waterloo; Hilary Lappin-Scott, première vice-chancelière, Université de Swansea ; Mahadeo Sukhai, chef de la recherche, INCA; Luc Villeneuve, Canada Country Manager et directeur général, Red Hat Canada

Modérateur : Imogen Coe, Professeur ; Doyen, Faculté des sciences, Université Ryerson

Plats à emporter et recommandations : 

Idées pour accroître l'EDI au Canada

  • Le Canada a besoin d'une stratégie nationale pour l'EDI (équité, diversité et inclusion).
  • Il devrait y avoir plus d'événements où les groupes sous-représentés peuvent partager leurs histoires et gagner en confiance (par exemple, le programme Soapbox Science).
  • Le programme britannique Athena SWAN est un excellent modèle pour parvenir à un réel changement en matière d'objectifs de genre et de diversité.
  • Il ne s'agit pas seulement d'atteindre les objectifs de l'EDI pour eux-mêmes ; il a été démontré que le programme a permis d'améliorer les résultats de la recherche et d'autres mesures traditionnelles de l'excellence.
  • Plus de données canadiennes sur les questions de diversité sont nécessaires pour comprendre ce qui change.

Recadrer le dialogue

  • L'EDI ne se limite pas aux « femmes dans la science » ou à l'équité entre les sexes : il s'agit de diversité et d'inclusion, au sens large. C'est une question de droits humains, pas de droits des femmes.
  • L'EDI est également un impératif économique - nous avons besoin de tous les esprits autour de la table pour être une société créative, innovante et productive.
  • Les hommes et les personnes des groupes majoritaires doivent participer à ce changement de culture en faisant preuve de leadership, en soutenant les groupes sous-représentés et en s'engageant activement dans la conversation (tout en sachant s'arrêter de parler et écouter).
  • Le handicap fait partie d'une gamme de variations humaines et nous devrions recadrer la conversation autour des limitations fonctionnelles plutôt que des pathologies.
  • Les humanités en science devraient être valorisées (c.-à-d. STEM -> STEAM). La science nous donne des informations et des données, et les arts nous donnent un contexte et un sens.

Accroître la visibilité des groupes sous-représentés

  • Toutes les personnes, y compris les femmes, les minorités et les personnes handicapées, doivent être considérées comme appartenant aux professions STEM.
  • Le nombre de scientifiques issus de groupes sous-représentés célébrés dans le programme scolaire et généralement dans le contexte canadien devrait être augmenté pour bien reconnaître leur rôle (si souvent ignoré et oublié) et pour normaliser la notion que les scientifiques viennent de partout et de tous les horizons.
  • Retravailler le programme pour inclure une histoire des sciences plus diversifiée au-delà du contexte européen et nord-américain.
  • Les établissements au Canada devraient participer à davantage d'événements et de célébrations internationales (p. ex. la Journée Ada Lovelace et la Journée internationale des femmes en génie).

Améliorer le système éducatif

  • Tenez compte de l'impact des préjugés inconscients dans l'éducation et formez les enseignants à les reconnaître.
  • Enseignez aux enfants le colonialisme et ses effets à l'école.
  • Reconnaître la nature non linéaire des sciences et adapter le programme en conséquence.
  • Enseignez aux jeunes, en particulier à ceux qui ne correspondent pas à la culture dominante, la bravoure et la résilience. Nourrissez leur amour de la croissance et de la découverte.
  • Repensez les questions de « qu'est-ce que la science » et « pour qui la science » et pour qui cela exclut (par exemple, nous enseignons actuellement la science de manière très visuellement dépendante, de sorte qu'il est souvent perçu que ceux qui sont aveugles ou malvoyants ne peuvent pas être des scientifiques ).
  • Valeur que les gens ont différents types de capacités à apporter aux STEM (par exemple, la langue des signes s'est avérée très efficace pour enseigner certains concepts).
  • Éduquer les enseignants sur le pouvoir qu'ils ont sur la carrière des gens. S'ils découragent les enfants de poursuivre certaines matières après un certain âge, l'élève peut être dissuadé de suivre n'importe quelle voie et tout simplement abandonner.
  • Tenez compte des perspectives autochtones lorsque vous tentez de concevoir et de mettre en œuvre des programmes STEM dans les communautés autochtones, sinon cela ne réussira pas. Certains des éléments à considérer :
    • L'anglais en tant que langue affecte la façon dont nous percevons et interagissons avec notre monde et tend à éloigner de nombreux peuples autochtones de la poursuite de matières comme les STEM.
    • Les paramètres de la salle de classe éloignent les élèves de la terre et ne respectent pas les connaissances basées sur la terre.
    • La spiritualité est souvent exclue de l'expérience en classe.
  • Les idées pour lutter contre ces problèmes peuvent provenir des connaissances et des communautés autochtones. Ils devraient faire partie du processus de développement dès le début.

Changer la façon de penser par défaut dans les organisations

  • Soyez intentionnel à tous les niveaux d'embauche et de programmation - stages, direction, personnel, etc. - et intégrez les principes EDI à toutes les étapes.
  • Offrir une formation sur les préjugés inconscients et l'EDI à tout le monde - à l'échelle de l'établissement. Assurez-vous que l'âgisme fait également partie de cette conversation.
  • La formation des témoins est importante car elle donne aux gens les outils et les compétences nécessaires pour intervenir dans des situations qui peuvent cibler ou déclencher certains groupes.
  • Soyez conscient de la façon dont le langage est utilisé. Par exemple, ne le considérez pas comme un plan d'accessibilité, mais plutôt comme un plan d'inclusivité. La question ne devrait pas être "comment pouvons-nous nous adapter" mais "comment pouvons-nous nous assurer que tout le monde est engagé ?"

Changer la culture institutionnelle

  • Une personne travaillant ou étudiant dans une institution doit se sentir à l'aise d'apporter toute sa personne. Cela leur permet de travailler de leur mieux pour un plus grand bénéfice économique et social.
  • Réfléchissez activement à ce que cela fait d'être dans une institution :
    • Quels comportements normaux pourraient exclure les gens (par exemple, est-il acceptable de parler des enfants) ?
    • Quels messages l'espace physique envoie-t-il (par exemple, les couloirs sont-ils décorés de photos d'hommes blancs) ?
  • Les institutions doivent être explicites sur leurs valeurs et inclure les engagements EDI dans ces valeurs.
  • Les institutions qui élaborent des approches de réconciliation doivent impliquer des représentants de la communauté autochtone appropriée dès le début – cela ne fonctionnera pas de les insérer plus tard ou de les faire venir en tant qu'experts lorsque le développement est déjà aux trois quarts terminé.
  • Ces processus doivent tenir compte des traumatismes et ceux qui les créent au sein des institutions doivent être prêts et respectueux de la colère, et prêts à entendre et à écouter des opinions et des perspectives différentes.

Réduire "l'impôt des minorités"

  • Les personnes appartenant à des groupes sous-représentés ont souvent de nombreuses charges sur leur temps et il peut être épuisant et stressant d'être la « voix unique » d'une communauté.
  • Pour réduire la surcharge des mêmes personnes en les appelant à plusieurs reprises, développez un bassin large et diversifié parmi lequel choisir pour les comités, les panels, les conseils, etc. Cultivez une liste de participants volontaires au fil du temps dans laquelle vous pouvez puiser et que vous pouvez partager avec d'autres s'ils affirment que « la diversité est trop difficile ».
  • Demandez aux gens de participer en fonction de ce qu'ils savent – ​​c'est-à-dire de leur expertise en la matière – et non de ce que vous pensez qu'ils pourraient être ou être en fonction des étiquettes ou des catégories que vous essayez de remplir.
  • Valorisez ces efforts et/ou rôles supplémentaires avec des récompenses directes comme une promotion, une compensation monétaire ou des récompenses.
  • Former tous les membres du comité/du conseil d'administration à l'EDI afin que chacun partage la responsabilité de veiller à ce que les décisions ou les résultats soient diversifiés et équitables.

Subventions directes aux chercheurs engagés dans l'EDI

  • Les trois conseils doivent adopter des politiques qui garantissent que toutes les subventions promeuvent l'importance de l'EDI; inclure explicitement un classement et une récompense pour les chercheurs qui les intègrent dans leurs propositions.
  • Il y a une responsabilité et des conséquences si les examinateurs ne classent pas correctement ou ne respectent pas les critères EDI.
  • Dites aux comités de subvention que l'intégration des principes de l'EDI dans une proposition est un signe de mérite et de force dans la recherche, et pas seulement la chose « politiquement correcte » à faire.
  • Assurez-vous que les examinateurs suivent un module sur le respect et la récompense de l'EDI (le CRSNG l'offre actuellement dans certains cas) et incluent une formation sur les préjugés inconscients.
  • Les personnes doivent participer à la formation EDI pour siéger aux comités d'examen.

Responsabilités des individus au sein des institutions

  • Reconnaissez vos privilèges relatifs et réfléchissez activement à la façon dont vous pouvez changer la culture qui vous entoure.
  • Faites preuve d'empathie envers la situation des autres et dénoncez les mauvais comportements si/quand vous vous sentez en sécurité (soyez audacieux !).
  • Si vous vous trouvez dans une position de pouvoir relatif, apprenez à partager vos plateformes (professionnelles et autres) avec des personnes qui ont des visions du monde différentes.
  • Faites de la place, déplacez-vous, écoutez des voix différentes et faites de la place pour les autres.
  • Devenez coach - donnez du temps intentionnellement et régulièrement pour encourager les gens et, le cas échéant, aidez-les à devenir visibles pour les personnes en position de pouvoir (direction, etc.)

Documents :
À retenir de la CSPC 2017 : Intégrer l'équité, offrir la diversité

Partie 1

Partie 2

Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017

Organisé par : Université Queen's

Conférenciers : Cathleen Crudden, chaire de niveau 1 en chimie organique des métaux, Université Queen's; Marc Fortin, vice-président Direction des partenariats de recherche, CRSNG; Art McDonald, professeur émérite, Université Queen's, lauréat du prix Nobel de physique 2015; Sean Mercer, responsable du programme de R&D environnementale, Imperial Oil; Lisa Powell, professeure émérite et directrice, Politique et administration de la santé, Université de l'Illinois à Chicago, Dan Sinai, cadre supérieur, Innovation, IBM Canada; Jesse Vincent-Herscovici, vice-président par intérim, Développement des affaires, Mitacs Inc.; Daniel Woolf, principal et vice-chancelier, Université Queen's

Modérateur : Ted Hsu, ancien député de Kingston et les Îles et ancien porte-parole de l'opposition libérale pour la science et la technologie et l'éducation postsecondaire

Plats à emporter et recommandations :

Modèles de formation efficaces

  • Le programme Expérience de recherche et de formation en collaboration (CREATE) du CRSNG a réussi à changer la culture du département universitaire dans lequel il opère en introduisant des chercheurs de la génération Y qui remettent en question le statu quo, injectent de la diversité et n'affichent pas l'aversion au risque de leurs collègues plus âgés. Le budget du programme CREATE devrait être considérablement augmenté car il s'agit d'un mécanisme efficace pour améliorer les compétences non techniques.
  • Mitacs est devenu un acteur majeur de la formation de PHQ. Ses stages agissent comme un conduit efficace ou un pont humain entre le milieu universitaire et l'industrie.
  • La formation du PHQ doit inclure des domaines d'expertise émergents tels que l'intelligence artificielle, la blockchain, la réalité augmentée et le calcul haute performance.
  • Les universités et les collèges ont augmenté leur formation de PHQ avec des centres d'innovation régionaux, des incubateurs et une infrastructure de recherche de pointe soutenus par la Fondation canadienne pour l'innovation, ce qui représente un énorme changement par rapport à il y a 20 ans.
  • Les National Institutes of Health des États-Unis ont lancé une initiative pour les chercheurs de la prochaine génération afin de relever les défis de longue date auxquels sont confrontés les chercheurs qui entreprennent et poursuivent des carrières de recherche indépendantes, ainsi que de promouvoir la croissance, la stabilité et la diversité de la main-d'œuvre de la recherche biomédicale.

Considérations politiques

  • L'appétit pour le PHQ des petites entreprises et des entreprises en démarrage est stupéfiant et dépasse l'offre. Les universités doivent faire un meilleur travail pour transmettre aux étudiants de premier cycle la gamme d'emplois qui s'offrent à eux.
  • Le Canada a besoin d'une évaluation honnête de son soutien à l'expertise interdisciplinaire et internationale.
  • Les ingrédients clés au-delà de l'expertise disciplinaire doivent inclure la pensée critique et la capacité de collaborer efficacement.
  • Remplacez STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) par STEAM (technologie scientifique, ingénierie, arts et mathématiques).
  • La politique relative au PHQ postsecondaire devrait mettre l'accent sur l'attraction des femmes dans les STIAM en incluant une formation obligatoire sur le genre pour corriger les lacunes des pratiques d'embauche antérieures.
  • Le PHQ figure en tête de liste des priorités de la stratégie de formation du G20 de l'OCDE.
  • La formation de PHQ profiterait au Canada dans les domaines du changement climatique et de l'énergie propre en tant que mesure clé pour combler l'écart d'innovation avec d'autres pays et rester compétitif à l'échelle internationale. La formation et le perfectionnement professionnel devraient faire partie de la politique nationale.
  • La formation du PHQ doit inclure une exposition aux chaînes de valeur mondiales, un domaine où le Canada est actuellement faible.
  • La recommandation de l'Examen des sciences fondamentales d'augmenter le soutien aux conseils subventionnaires de 1.3 milliard de dollars est une occasion majeure d'accroître et d'améliorer la formation du PHQ.

Documents :
CPSC 2017 À retenir : Rôle de la recherche universitaire

apprendre aux enfants à coder la présentation

Jour de conférence : Jour 1 – 1er novembre 2017

Organisé par : Tracy Ross, Actua

Intervenants : Brian Aspinall, enseignant, codeur d'orateurs, fabricant ; Jennifer Flanagan, cofondatrice, présidente et chef de la direction, Actua ; Melissa Sariffodeen, co-fondatrice, Ladies Learning Code

Modératrice : Marlene Floyd, directrice nationale, Affaires générales, Microsoft

Plats à emporter et recommandations : 

La littératie numérique est plus essentielle que jamais

  • La littératie numérique va au-delà de l'apprentissage du code ou des langages de programmation. Il s'agit d'apprentissage expérientiel, de résolution de problèmes du monde réel, de pensée critique et de compréhension de l'impact des technologies comme l'intelligence artificielle sur leur vie.
  • Les étudiants qui ne connaissent pas bien ces domaines rateront de nombreuses carrières, pas seulement en informatique.
  • Nous avons besoin d'une diversité d'individus construisant des technologies pour résoudre des problèmes. Cela peut éviter des problèmes comme lorsque le premier logiciel de reconnaissance vocale ne reconnaissait pas les voix féminines.

Le soutien du gouvernement est important

  • Un financement fédéral récent a renforcé l'importance de la littératie numérique et les organisations qui travaillent dans le domaine trouvent plus facile d'obtenir du soutien. Les entreprises sponsors sont plus susceptibles de parrainer à nouveau car elles voient leur contribution avoir un impact amplifié.
  • CANCODE est un bon premier pas, mais il en faut plus pour reconnaître l'importance de la littératie numérique dans l'écosystème de l'innovation. Un soutien soutenu du gouvernement est nécessaire.
  • Le climat actuel offre au gouvernement fédéral l'occasion de guider les conseils scolaires de tout le pays afin qu'ils intègrent pleinement la littératie numérique dans leur programme d'études.

Le cursus doit être mis à jour

  • Lors de l'élaboration d'un programme de codage et d'autres littératies numériques, les écoles doivent se concentrer sur l'élément humain ainsi que sur les compétences techniques - le contexte dans lequel les élèves utiliseront les compétences est aussi important, voire plus, que la compétence elle-même.
  • Inspirez et équipez les jeunes sur la façon d'utiliser le codage pour résoudre les problèmes qui les intéressent.
  • L'exposition à la littératie numérique (par exemple, une heure de code de temps en temps) la démystifie, mais les enfants ont également besoin d'un engagement soutenu pendant plusieurs années.
  • Les programmes de compétences numériques destinés à engager les jeunes autochtones doivent être dirigés par des Autochtones à toutes les étapes - de la planification, à la conception, à la mise en œuvre - pour répondre correctement aux besoins de la communauté et réussir.
  • Les méthodes d'évaluation des écoles devraient passer d'une approche basée sur les notes (c'est-à-dire « qu'ai-je obtenu ») à un processus de construction/d'évaluation des connaissances (c'est-à-dire « qu'ai-je appris »).
  • Les étudiants doivent apprendre l'empathie, l'intelligence émotionnelle et la pensée conceptuelle.
  • La conversation sur la littératie numérique devrait porter sur une perturbation du processus éducatif, et pas seulement sur l'introduction d'un tableau intelligent dans la salle de classe.
  • Les bénévoles d'entreprise dans l'éducation à la littératie numérique ont de la valeur, mais tout le monde ne devrait pas enseigner directement aux enfants. Il doit y avoir un processus de sélection rigoureux et une formation.
  • L'espace d'apprentissage informel est essentiel car il peut être conçu sans les lacunes des systèmes formels.

Les parents jouent un rôle

  • Les parents doivent soutenir et aider leurs enfants; pour ce faire, il faut leur apprendre à reconnaître l'importance des compétences numériques au-delà du simple fait d'obtenir un emploi « informatique ».
  • Les parents doivent comprendre la sécurité en ligne et la citoyenneté numérique.
  • Si les parents s'inquiètent du temps passé devant un écran, il faut leur montrer la valeur de la littératie numérique et leur apprendre que tout le temps consacré à l'ordinateur n'est pas le même.

Documents :
CPSC 2017 À retenir : Enseigner aux enfants à coder