Les sujets suivants sont couverts dans le thème Sciences, innovation et développement économique

  • Innovation et secteur privé Canadien : perspectives et défis

  • super clusters ; revoir un an après le début du processus

  • Programme d'innovation inclusif du Canada

  • Paysage changeant de la R-D au Canada : gouvernement, industrie et établissements postsecondaires
  • Tableaux de stratégie économique
  • Mettre la science et la technologie au service de la croissance économique et de la création d'emplois

  • L'impact des sciences sociales et humaines sur l'innovation

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Jour 1 – 13 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Une formule gagnante pour renforcer la capacité d'innovation régionale : compétences, recherche et collaboration

Organisé par: Collèges et instituts Canada et Alliance nationale des organismes provinciaux de recherche en santé

Orateurs : Pamela Gray, vice-présidente du développement de projets, BioTalent Canada ; Diane Burt, vice-présidente associée, Recherche et innovation des programmes, Collège communautaire du Nouveau-Brunswick; Kevin Holmes, directeur général, Laboratoire d'innovation sociale, Collège Algonquin; Christina Weise, directrice générale, Recherche Manitoba

Modérateur: Jeffrey Crelinsten, PDG, Research Money

Vente à emporter:

  1. L'innovation n'est pas synonyme de recherche. L'innovation consiste à créer de la valeur pour quelqu'un, à améliorer la vie de quelqu'un.
  2. Une collaboration réussie entre la recherche et l'industrie est la Cuisine de recherche des Prairies au Manitoba. Il réunit des chercheurs du Red River College avec l'industrie et les agriculteurs pour aider les entreprises locales à innover. (par exemple, le développement d'un pérogy sans gluten a fourni à une entreprise locale des produits locaux à base de protéines de pois.)
  3. Il peut être difficile pour les étudiants de relever les défis pressants de l'industrie ou de la société, car les projets doivent souvent s'aligner sur les semestres scolaires.
  4. La recherche sur le marché du travail peut donner un aperçu des besoins de l'industrie des talents prêts à l'emploi et des lacunes en matière de compétences. (par exemple, BioTalent CanadaLes programmes de subventions salariales de fournissent des fonds pour intégrer et former de nouveaux talents, ce qui les incite à embaucher des personnes qu'ils n'envisageraient peut-être pas autrement.)
  5. Parmi les défis : comment honorer et créditer le maintien des connaissances dans les communautés autochtones, comment apporter des innovations urbaines aux zones rurales et comment s'assurer que chaque secteur a des opportunités de formation pour comprendre comment les autres groupes travaillent et quels sont leurs besoins.

Actes:

  1. Adopter les meilleures pratiques qui stimulent l'innovation et renforcent les capacités régionales, telles que :
    1. Intégrer la recherche appliquée dans le programme d'études, y compris le partenariat au sein de la communauté ou avec l'industrie. (p. ex., des étudiants du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick ont ​​mis au point un produit alimentaire à partir des déchets d'une entreprise de transformation du homard.)
    2. Valoriser les compétences et les perspectives des étudiants pour les enthousiasmer pour des projets innovants. (par exemple, au Collège Algonquin Laboratoire d'innovation sociale, les élèves décident des projets sur lesquels ils travailleront et entreront en contact avec des organismes communautaires qu'ils pensent pouvoir aider.)
  2. Utilisez les politiques et les exigences de financement pour encourager les groupes ayant des compétences différentes à collaborer.
  3. Les processus de demande de financement peuvent encourager des collaborations plus inclusives qui sont ouvertes à de nouvelles approches (par exemple, l'innovation sociale), plutôt que d'être adaptées uniquement au milieu universitaire ou à l'industrie.

Ressources:

"La recherche appliquée arrive à maturité», par Research Money

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Jour 1 – 13 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Vers une stratégie quantique pour le Canada

Organisé par: Christina Stachulak et Nicole Arbour, Conseil national de recherches Canada 

Orateurs: Christian Sarra-Bournet, directeur général, Institut Quantique, Université de Sherbrooke; Aimee Gunther, agente des politiques, Recherche et développement pour la défense Canada; Arman Zaribafiyan, responsable de l'informatique quantique, 1QBit ; David Cory, professeur et lauréat de la chaire d'excellence en recherche du Canada, Traitement de l'information quantique, Institute for Quantum Computing, Université de Waterloo; Gail Murphy, vice-présidente, Recherche et innovation, Université de la Colombie-Britannique

Modérateur: Geneviève Tanguay, VP-Technologies émergentes, Conseil national de recherches du Canada

Vente à emporter:

  1. Quatre décennies d'investissements dans l'informatique quantique ont placé le Canada à l'avant-garde mondiale de cette industrie naissante (p. ex., rang élevé en nombre de publications scientifiques, de démarrages, de brevets et de financement par le gouvernement et l'industrie).
  2. Les fondamentaux du Canada dans le domaine quantique sont solides, mais l'adoption par l'industrie a été lente. Le gouvernement peut jouer un rôle essentiel en tant que précurseur dans l'adoption du quantum.
  3. Le Canada est actuellement en retard sur de nombreux pays dans l'élaboration d'une stratégie quantique nationale.
  4. Une proposition de stratégie nationale est en cours d'élaboration. La stratégie permettrait au Canada de :
    • Consolider un écosystème actif composé d'institutions académiques, d'industries et de laboratoires gouvernementaux;
    • fournir un soutien à la recherche quantique universitaire, en se concentrant principalement sur des projets de moyenne à grande envergure;
    • Adopter une approche plus coordonnée, collaborative et multidisciplinaire pour traduire la recherche en impacts tangibles qui peuvent aider les entreprises à évoluer ;
    • Résoudre une pénurie critique de compétences quantiques au Canada; et
    • Partager les meilleures pratiques et autres idées éprouvées (par exemple, les programmes de mentorat).
  5. D'autres disciplines (par exemple, l'ingénierie, la science des matériaux) doivent être conscientes de la façon dont l'informatique quantique peut offrir des solutions dans divers secteurs.
  6. Le public peut avoir une conscience générale du quantum, mais certains peuvent craindre ses conséquences négatives potentielles. La stratégie quantique du ministère de la Défense nationale tente de résoudre ce problème en communiquant les effets positifs que le quantique peut avoir (p. ex., des capteurs qui assurent la sécurité des Canadiens).

Actions suggérées:

  1. Promouvoir le leadership du Canada en matière quantique : « Si vous pensez quantique, pensez Canada ».
  2. Continuer à soutenir les technologies quantiques tout au long du continuum de l'innovation, de la recherche fondamentale à l'adoption par l'industrie et à la mise à l'échelle.
  3. Pour engager efficacement les décideurs politiques sur le quantum, concentrez-vous sur son impact potentiel (c'est-à-dire, selon une étude commandée par le Conseil National de Recherche, l'industrie canadienne de la technologie quantique devrait atteindre 8.2 milliards de dollars d'ici 2030, employant 16,000 XNUMX personnes)
  4. Une meilleure coordination est nécessaire entre les programmes de financement existants pour accélérer les progrès et l'adoption des technologies quantiques.
  5. Connectez-vous avec les premiers utilisateurs dans divers secteurs industriels en vous concentrant sur leur problème, pas sur la technologie.
  6. Sensibiliser les étudiants aux opportunités d'emploi dans le quantique. Par exemple, le Q2 Le programme de l'Institut Quantique de l'Université de Sherbrooke est une initiative étudiante qui soutient l'entrepreneuriat et les liens avec des employeurs potentiels.
  7. Créer une plateforme qui peut présenter la force du secteur quantique canadien aux multinationales et au monde.
Jour 3 – 15 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Soutiens aux femmes entrepreneures : discussion sur les connaissances existantes, la recherche et les méthodes novatrices pour éliminer les obstacles

Organisé par: Dre Wendy Cukier, Ryerson Diversity Institute

Orateurs: Mariam Zohouri, Investir Ottawa; Wendy Cukier, professeure agrégée, directrice du Diversity Institute, Ryerson University; Laura McGee, fondatrice et PDG, Diversio ; Astrid Pregel, présidente, Feminomics Inc.

Modérateur: Kathleen Powderley, présidente, Communications responsables

Vente à emporter:

  1. La définition actuelle de l'entrepreneuriat est étroite et ne reflète pas la réalité selon laquelle l'entrepreneuriat peut prendre de nombreuses formes différentes (par exemple, les entreprises à but lucratif ainsi que les organisations à but non lucratif, les entreprises sociales et l'activisme social).
  2. L'un des plus grands obstacles pour les femmes est l'accès au capital. Il existe un écart énorme entre le financement par capital-risque obtenu par les femmes et le nombre de start-ups et d'entreprises créées par les femmes.
  3. Sans cibles ni suivi, nous ne verrons pas d'augmentation du nombre de femmes entrepreneures.
  4. Il existe désormais davantage de programmes fournissant du capital-risque, du capital social ou des investissements providentiels spécifiquement destinés aux femmes et à divers groupes. (par exemple, SoGal, Club de connaissances sur l'entrepreneuriat féminin, Centre d'impact d'Ottawa)
  5. C'est une bonne pratique d'embaucher puis de promouvoir des femmes et d'autres membres de groupes en quête d'équité pour montrer que vous avez confiance en leur capacité à contribuer.
  6. Il existe encore des « barrières invisibles » auxquelles les femmes se heurtent lorsqu'elles débutent. Il s'agit notamment des «réseaux exclusifs» (golf), des «clubs de garçons», du capital culturel et des éléments non dits qui continuent d'empêcher les femmes de réussir en tant qu'entrepreneures.

Actions suggérées:

  1. Travaillez à créer une nouvelle vision et définition de ce à quoi ressemble un entrepreneur au Canada.
  2. Pour atteindre l'objectif du Canada de doubler le nombre de femmes entrepreneures d'ici 2020, les plus grandes banques du Canada pourraient fixer des objectifs concernant le flux de capitaux vers les femmes par rapport aux hommes.
  3. Nous pouvons apprendre des organisations dirigées par des femmes comme SheEO, qui agissent sur le concept de « générosité radicale » plutôt que de « profit radical ».
  4. Collaborez avec les personnes au pouvoir pour comprendre comment vous pouvez vous entraider (par exemple, mentorats).
  5. Les organisations qui se disputent les mêmes subventions gouvernementales doivent mettre de côté la concurrence et partager des informations, des ressources et des réseaux pour atteindre leurs objectifs.
  6. Les champions et les mentors doivent soutenir les femmes et les personnes de divers groupes tout au long du parcours, et pas seulement au début.
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Jour 3 – 15 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Combler le fossé : accès rapide des patients à des médicaments innovants dans le domaine des maladies et troubles rares

Les maladies rares ont un impact significatif sur les individus, leurs familles et la société, mais les traitements ne sont que
disponibles pour environ 200 maladies rares. Le besoin non satisfait dans le domaine des maladies rares est une préoccupation urgente à laquelle il faut répondre. L'absence d'un cadre canadien sur les maladies rares signifie que les médicaments pour les maladies rares sont assujettis aux mêmes exigences d'examen, de cadre d'évaluation et de preuves que les autres médicaments. L'évaluation de ces médicaments avec le processus d'examen et le cadre de recommandation actuels limite la prise de décision.

Ce panel a exploré comment de nouveaux mécanismes et des concepts innovants, appliqués efficacement dans d'autres
marchés, peut permettre aux organismes de réglementation et aux organismes d'évaluation des technologies de la santé du Canada de combler l'écart;
surmonter les obstacles systémiques et les longs délais d'accès des patients aux médicaments qui changent la vie pour les maladies rares.

Organisé par: Hoffmann-La Roche Ltée.

Orateurs: Tania Stafinski , cofondatrice et directrice, Health Technology and Policy Unit à l'École de santé publique de l'Université de l'Alberta; Adrian Thorogood, avocat et associé académique, Centre de génomique et politiques (CGP), Université McGill; Durhane Wong-Rieger, présidente et chef de la direction, Organisation canadienne des maladies rares, Judith Glennie, présidente, JL Glennie Consulting Inc.

Modérateur: Bill Dempster, PDG, 3Sixty Public Affairs

Vente à emporter:

  1. Le processus actuel au Canada pour fournir des thérapies aux patients atteints de maladies et de troubles rares est trop long.
  2. Seuls 30 % des patients qui ont besoin d'accéder à un médicament ou à une thérapie pour une maladie rare peuvent réellement le faire.
  3. Les patients jouent un rôle essentiel tout au long du cycle de vie d'une thérapie. La participation précoce et fréquente des patients améliore la qualité de la recherche et garantit que les médicaments apportent de la valeur aux patients.
  4. La confidentialité est un problème pour les patients atteints de maladies rares. La génomique et d'autres données peuvent rendre les patients atteints de maladies et de troubles rares plus identifiables, même lorsque les données sont anonymisées.
  5. Notre compréhension limitée des maladies rares rend plus difficile pour les agences d'évaluation des technologies de la santé d'évaluer les données cliniques afin de déterminer si un traitement potentiel est rentable.
  6. La proposition de Génome Canada d'établir un programme pancanadien de séquençage du génome entier pour les patients atteints de maladies rares pourrait améliorer les taux de diagnostic.
  7. L'exemple du Initiative canadienne sur la maladie de Fabry.
  8. Le Québec a révisé ses processus d'examen en 2018 afin de s'aligner sur la politique renouvelée du Québec. Stratégie québécoise des sciences de la vie, avec un accent particulier sur les DRD. La révision a reconnu le défi important de générer des données pour démontrer la valeur clinique des DRD.

Actions suggérées:

  1. Le payeur canadien détermine si les patients ont accès aux produits, il est donc essentiel de leur démontrer la valeur d'un médicament. Dans l'espace des maladies rares, la valeur au-delà de la pilule dans l'espace des maladies rares doit être redéfinie. La plupart des maladies rares sont de nature génétique; si nous résolvons les défis génétiques, nous trouverons des solutions pour certains des plus courants.
  2. L'absence d'un cadre canadien sur les maladies rares soumet les médicaments pour les maladies rares au même cadre d'examen et d'évaluation et aux mêmes exigences en matière de preuves que les autres médicaments, où les présentations ont tendance à être plus complètes, afin de démontrer les avantages cliniques et la rentabilité de ce médicament. Soumettre les DRD au même processus d'examen et au même cadre de recommandation limite la prise de décision, car le processus n'est pas conçu en tenant compte des limites des données associées aux essais cliniques.
  3. Nous ne pouvons pas étudier ces conditions sans collaborer au niveau international, notamment en partageant une infrastructure commune pour soutenir les essais cliniques, la surveillance et l'apprentissage des mécanismes d'accès précoce, tels que les accords d'accès géré, que d'autres pays ont mis en œuvre.
  4. Les maladies rares touchent de manière disproportionnée les mineurs. Ainsi, les enfants devraient être impliqués par leurs médecins, leurs parents et les chercheurs dans la prise de décision.
  5. Il est possible de mettre en œuvre un cadre provincial/territorial qui obligerait les organismes à expliquer comment ils contribueront au processus et quels changements ils adopteront pour faire avancer ce processus.
  6. Les provinces et les territoires peuvent s'inspirer de pays comme la France et la Colombie, qui ont créé des processus pour accroître l'efficacité de l'acheminement des traitements aux patients atteints de maladies et de troubles rares. L'Europe a mis en place le consentement électronique, qui garantit que les informations sur les médicaments des patients sont régulièrement mises à jour en ligne.
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Jour 3 – 15 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

La science ouverte transforme le paysage de la recherche

Organisateur: Damien Chalaud, Institut et hôpital neurologiques de Montréal
Orateurs : Inez Jabalpurwala, présidente et chef de la direction, Fondation Brain Canada; Viviane Poupon, directrice, Développement scientifique et partenariats, Neuro – Institut et hôpital neurologiques de Montréal, Université McGill; Aled Edwards, directeur général, Consortium de génomique structurelle ; Alan Bernstein, président et chef de la direction, CIFAR

Modérateur: André Picard, chroniqueur santé, The Globe and Mail

Vente à emporter:

  1. Un mouvement visant à rendre la littérature de recherche ouverte et accessible au public le plus large possible s'étend maintenant pour faire de même pour les données et les matériaux qui soutiennent les entreprises de recherche.
  2. Les chercheurs médicaux dans des domaines au point mort, où peu de progrès ont été réalisés dans le traitement des maladies depuis des décennies, pourraient commencer à voir des progrès si les données et le matériel étaient librement disponibles et partagés par tous les chercheurs.
  3. Bien que les universités souhaitent depuis longtemps transformer leurs résultats de recherche en produits générateurs de revenus, elles ont généralement été incapables d'obtenir une valeur commerciale de leurs inventions.
  4. Les gouvernements individuels continuent de financer la science, qui est ostensiblement une entreprise de collaboration internationale, mais ces nations restent invariablement désireuses de voir les avantages d'un tel travail s'accumuler pour elles-mêmes.
  5. La science ouverte dans la recherche en santé crée des gains d'efficacité, améliore la qualité des données, accélère la découverte scientifique et permet la collaboration au-delà des frontières et des disciplines.

Actions suggérées:

  1. Un modèle de recherche capitaliste basé sur l'utilisation de la science pour générer des bénéfices (c'est-à-dire le secteur pharmaceutique) ne doit pas être diabolisé car ces entreprises remplissent leur rôle accepté dans la société, qui est d'apporter des avantages économiques. Cependant, dans la découverte de médicaments, le gain économique provient directement des prix élevés des médicaments. Ces conflits peuvent être résolus à l'aide d'une plate-forme ouverte basée sur des intérêts partagés, de sorte que les deux systèmes puissent coexister à leur avantage mutuel.
  2. L'industrie et le milieu universitaire devraient mettre en commun leur expertise et leurs ressources sur des problèmes difficiles ayant de vastes répercussions sociales ou économiques, comme la compréhension et le traitement de la maladie d'Alzheimer.
  3. La science ouverte devrait être adoptée pour soutenir et encourager une génération émergente de chercheurs qui ont perdu leurs illusions face à un modèle de publication traditionnel d'examen par les pairs qui s'est principalement occupé de ses propres intérêts.
  4. Les grands partenaires de recherche peuvent être incités à participer à une plateforme scientifique ouverte si c'est là que travaillent les meilleurs jeunes talents.
  5. Le Canada doit être ambitieux et développer ses propres modèles d'innovation.
  6. Les décideurs doivent élaborer des politiques pour soutenir l'adoption et la mise en œuvre de la science ouverte.
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Jour 3 – 15 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Examen du rôle des fiducies de données dans la gouvernance des villes intelligentes 

Organisé par: Monique Crichlow, Compute Ontario et Dr David Castle, École d'administration publique et École de commerce Gustavson, Université de Victoria

Orateurs : Monique Crichlow, directrice, Élaboration de stratégies et de politiques, Compute Ontario; Karen Hand, directrice de la stratégie des données de recherche, Food for Thought, Agriculture et Agroalimentaire Canada; Teresa Scassa, Chaire de recherche du Canada en droit et politique de l'information, Université d'Ottawa; Ryan Oliver, directeur général, Association Pinnguaq; Angela Orasch, candidate au doctorat, Université McMaster

Modérateur: David Castle, professeur, École d'administration publique et École de commerce Gustavson, Université de Victoria

Vente à emporter:

  1. Des études montrent que les citoyens s'inquiètent de la manière dont leurs données seront utilisées par les villes intelligentes dans certaines circonstances (par exemple, publicité ciblée, maintien de l'ordre, vente de données à des sociétés privées), mais sont plus ouverts à ce qu'elles soient utilisées à des fins pratiques telles que la circulation, les transports en commun et l'urbanisme.
  2. Les citoyens sont plus disposés à partager leurs données lorsqu'ils peuvent voir les applications directes et l'amélioration de leur propre vie et lorsqu'ils comprennent clairement comment ces données sont collectées, qui les utilise et à quelles fins, et qu'ils sont convaincus que leurs données seront sécurisés et leur vie privée protégée.
  3. Il existe d'autres modèles dans le monde (par exemple, Barcelone) que nous pouvons considérer comme des exemples d'approches axées sur les citoyens pour construire des villes intelligentes.

Actions suggérées:

  1. Engagez la communauté/les citoyens dans tous les aspects du processus de création d'une ville intelligente - de la consultation initiale à l'élaboration de toute politique de données, en passant par les commentaires et l'engagement continus.
  2. Lors de la planification des villes intelligentes, la conversation doit commencer par les besoins des citoyens ; c'est-à-dire quels seront les résultats du projet pour eux, par opposition à la technologie qui pourrait être impliquée ou à la manière dont les entreprises participantes pourraient en bénéficier.
  3. Les fiducies de données sont un mécanisme qui peut être utilisé pour créer des cadres de gouvernance des données pour le partage de données, mais elles ne sont pas la seule option ;. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour identifier d'autres modèles de création de systèmes et/ou de cadres de gouvernance des données dynamiques et complexes.
  4. Ces systèmes doivent être transparents et dignes de confiance, intégrer l'engagement de la communauté et être suffisamment agiles/réactifs pour s'adapter à la nature variée et contradictoire de ce qui constitue l'intérêt public, ainsi qu'à la nature en évolution rapide de notre environnement de données.
  5. Le gouvernement canadien devrait revoir et mettre à jour l'infrastructure juridique existante pour s'assurer qu'elle peut soutenir adéquatement le développement de cadres de gouvernance des données (p.
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Jour 2 – 14 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Quels sont les faits qui comptent vraiment ? Comment adopter véritablement l'inclusivité dans la science, l'innovation et la politique 

Organisé par: Dr Marisa Beck, Institut des sciences, de la société et de la politique publique, Université d'Ottawa

Orateurs: Brenda Kenny, présidente du conseil d'administration, Alberta Innovates; Jeff Kinder, directeur exécutif, Science et innovation, Institute on Governance; Angel Ransom, directeur des opérations, Coalition des grands projets des Premières Nations

Modérateur: Monica Gattinger, professeure titulaire, École d'études politiques, directrice, Institut des sciences, de la société et de la politique publique, Université d'Ottawa

Vente à emporter:

  1. La sagesse n'est pas créée par les données ; c'est un processus humain. L'apprentissage automatique et les mégadonnées nous permettent d'opérationnaliser la sagesse-recherche.
  2. La science ne parle pas et n'a jamais parlé d'une seule voix, et donc les preuves ne pointent pas toujours dans une seule direction. En fin de compte, c'est aux décideurs (et non aux scientifiques) de prendre les décisions.
  3. Le rôle du scientifique en chef est vital car il rassemble des points de vue disparates du monde scientifique et les présente de manière à permettre aux décideurs de lutter contre les incohérences, de tirer des conclusions et de faire des choix éclairés.
  4. Davantage de modèles non traditionnels d'avis scientifiques sont nécessaires pour que la politique et la science interagissent de manière non binaire (c'est-à-dire pour que la délibération et l'enquête se chevauchent) et pour permettre à d'autres voix (c'est-à-dire la société) d'être incluses dans la conversation .
  5. La prise de décision gouvernementale devrait être correctement éclairée par les besoins de la communauté et les visions du monde autochtones (et pas seulement des reconnaissances symboliques). Les outils créés par la communauté peuvent être efficaces pour activer ce processus (par exemple, le Coalition des grands projets des Premières nationsNorme d'évaluation des grands projets pour les évaluations environnementales).

Actions suggérées:

  1. Nous avons besoin de plus d'outils - comme la norme d'évaluation des grands projets - développés par les peuples autochtones pour les peuples autochtones, et ces outils doivent être correctement intégrés aux processus gouvernementaux et industriels.
  2. Le gouvernement et d'autres organismes doivent créer davantage de comités dirigés par des Autochtones qui ont le pouvoir d'examiner et d'informer directement les politiques et les règlements (p. Comité de mise en œuvre autochtone).
  3. Les décideurs et les chercheurs doivent reconnaître que plus de données ou des données plus claires ne créeront pas de connaissances ou de compréhension - ils doivent examiner comment ces preuves ont été construites et quelles valeurs y sont intégrées.
  4. Les gouvernements et les chercheurs doivent trouver des approches axées sur le consensus pour l'élaboration des politiques et la recherche, remettre en question leurs propres hypothèses de manière continue, impliquer plusieurs groupes de parties prenantes et travailler pour renforcer la confiance dans l'ensemble du système (par opposition à des problèmes singuliers).
  5. Le travail à l'interface entre la société, la science et la politique peut être activé de plusieurs manières, y compris les hack-a-thons science-politique, la science ouverte, les jeunes académies, les prix du défi de l'innovation, les scientifiques citoyens, les cafés scientifiques, le crowdsourcing de conseils scientifiques, l'open la prospective et les évaluations technologiques participatives.
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Jour 2 – 14 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

L'IA comme catalyseur de la compétitivité innovante 

Organisé par: Christina Stachulak et Nicole Arbour, Conseil national de recherches Canada

Orateurs: Sebastian Hadjiantoniou, co-fondateur et PDG, Incuvers ; Ted Hewitt, président, Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et président du Comité canadien de coordination de la recherche; Miroslava Cuperlovic-Culf, agente de recherche principale et chef d'équipe, Conseil national de recherches Canada ; Rab (Robin) Scott, professeur de numérisation industrielle ; Responsable du numérique à l'AMRC, Centre de recherche sur la fabrication avancée de l'Université de Sheffield

Modérateur: Carolyn Watters, agente principale de recherche numérique, Conseil national de recherches Canada

Vente à emporter:

  1. Le Canada a encore besoin de politiques éclairées liées à l'intelligence artificielle (IA), bien qu'il ait fait preuve de leadership sur les questions d'éthique, de confidentialité et d'utilisation responsable de l'IA (p. Développement de l'Intelligence Artificielle).
  2. Inconvénients de ne pas avoir de politiques d'IA : manque d'investissements dans l'industrie et adoption de l'IA ; un manque de normes pour l'IA ; et le manque d'orientation lorsqu'il s'agit d'avoir une infrastructure d'IA commune pour le Canada.
  3. Les plus grands obstacles à l'adoption industrielle de l'IA sont d'ordre social et sociétal : manque de temps ou de ressources financières et humaines pour expérimenter la technologie ; le manque de compétences liées au transfert et à la mise en œuvre de technologies ; et un manque de compréhension parmi les dirigeants de la valeur potentielle de l'IA.
  4. La prochaine génération de travailleurs ne voit pas toujours comment les nouvelles technologies comme l'IA peuvent profiter aux industries traditionnelles comme la fabrication - une occasion manquée de rajeunir une main-d'œuvre vieillissante.
  5. Le partage de grands ensembles de données en temps réel du monde entier peut créer une métrique partagée sur la façon dont la recherche est reproduite. La reproductibilité est un défi particulier en biologie.
  6. Des données suffisantes et les bonnes données, ainsi que l'implication d'experts en la matière, contribueront à rendre l'IA plus efficace et moins biaisée.
  7. Les niveaux de préparation technologique augmentent, tandis que les niveaux de préparation sociétale diminuent, ce qui entrave l'adoption de la technologie (c'est-à-dire les préoccupations concernant l'utilisation des données privées).
  8. L'IA s'accompagne de nombreuses incertitudes, notamment sur la manière dont les données passées seront utilisées à l'avenir.

Actions suggérées:

  1. Adopter des cadres réglementaires et des politiques qui soutiennent une « IA responsable » en se concentrant à la fois sur ses avantages sociaux et économiques.
  2. Supprimez les obstacles qui limitent le déploiement et l'adoption de l'IA et de l'analyse de données. Cela peut inclure des réformes du droit de la propriété intellectuelle, des lois sur la confidentialité, des politiques de données et des normes internationales.
  3. Engagez un dialogue ouvert et transparent sur les responsabilités sociales et les avantages qui accompagnent la cession d'une certaine confidentialité aux algorithmes.
  4. Sensibiliser les dirigeants de l'industrie, les travailleurs et le public à ces nouvelles technologies. Commencez dans les classes primaires.
  5. Veiller à ce que les entreprises aient la possibilité de tester et de démontrer de nouvelles technologies avant de les mettre pleinement en œuvre.
  6. Voyez grand : les gouvernements ont besoin de politiques plus ambitieuses pour faire progresser l'IA.