Les sujets suivants sont couverts dans le thème Science et société

  • La science à l'ère du populisme

  • Un programme national pour la science

  • Science de la convergence et relever les grands défis

  • Technologie de rupture et impacts sociétaux

  • démocratisation de la science; sciences participatives, défis et opportunités

  • Communiquer les sciences ; l'interdisciplinarité et l'utilisation des nouvelles technologies

  • Science et inclusivité

  • Scientifiques de la diaspora

panneau de conférence

Jour 3 – 15 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Combattre la crise des opioïdes en réduisant la stigmatisation dans les médias et en utilisant les médias pour réduire la stigmatisation

Organisé par: Sarah Everts, École de journalisme et de communication, Université Carleton

Orateurs: Gord Garner, directeur général, Community Addictions Peer Support Association; Kim Kellemans, enseignante principale et présidente du Département de neurosciences, Université Carleton; Garth Mullins, activiste toxicomane et documentariste radio primé ; Carly Weeks, journaliste sur la santé, Globe and Mail

Modérateur: Sarah Everts, titulaire de la chaire TV en journalisme scientifique numérique, École de journalisme et de communication de l'Université Carleton

Vente à emporter:

  1. La stigmatisation est le principal obstacle à la recherche d'un traitement pour la dépendance aux opioïdes et les troubles liés à l'abus de substances (TUS).
  2. Nous avons besoin du soutien des politiciens pour lutter contre la stigmatisation de la dépendance.
  3. Les médias ont joué un rôle dans la propagation de la stigmatisation de la dépendance, mais ils peuvent également jouer un rôle dans sa lutte.
  4. Langue maternelle de la personne (PFL) crée une opportunité de compassion et peut aider à éliminer la stigmatisation.
  5. Une grande partie de l'actualité se concentre sur les retombées catastrophiques de l'utilisation d'opioïdes dans les gros titres sans présenter le contexte et les problèmes à résoudre.
  6. Les histoires sur la crise des opioïdes nécessitent beaucoup de temps, de travail et d'exploration. Il y a actuellement une pénurie de journalistes de la santé au Canada, et peu ont l'expérience de couvrir la question.
  7. La stigmatisation est propagée en grande partie par le système juridique canadien. La police dépense du temps et de l'argent pour enfermer les toxicomanes alors que le Code criminel dit à tout le monde qui est bon ou mauvais.
  8. Le gouvernement n'en fait pas assez pour faire face à la crise des surdoses, alors les militants créent leurs propres médias et campagnes avec des recherches pour les étayer.
  9. Pratiquer la compassion est le moyen le plus efficace de mener une campagne pour créer de la compassion. Nous ne maîtriserons pas la crise des opioïdes tant que les gens ne commenceront pas à se soucier du fait que des gens partout au Canada meurent.

Actions suggérées:

  1. Les médias doivent recadrer leurs reportages sur la dépendance ; les organes de presse devraient créer des lignes directrices pour l'utilisation du langage et reconnaître ce qui constitue un langage incendiaire et stigmatisant.
  2. Nous avons besoin du soutien des politiciens pour maîtriser la stigmatisation.
  3. Les médias doivent donner un contexte aux histoires, se concentrer sur le contexte et écrire sur les solutions et les options au lieu de se contenter de faire les gros titres catastrophiques.
  4. Il est possible de mobiliser les élèves en tant que défenseurs et courtiers du savoir en leur donnant les faits et en leur montrant comment la stigmatisation survient en classe.
  5. Nous devons faire un meilleur travail pour traduire la science de la dépendance aux opioïdes au public. Garth Mullins' Crackdown podcast et des groupes communautaires comme le Association communautaire de soutien par les pairs en toxicomanie briser les mythes tout en rendant la science accessible au public.

conférencier

panel de conférence pour bien manger

Jour 3 – 15 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Bien manger, vivre mieux : construire des systèmes alimentaires plus sains dans le monde

Organisateur: Christel Binnie, Centre de recherches pour le développement international,

Orateurs : Marcela Reyes, professeure adjointe à l'Institut de nutrition et de technologie alimentaire de l'Université du Chili ; Mary L'Abbé, professeure, Département des sciences nutritionnelles, Faculté de médecine, Université de Toronto; Alafia Samuels, directrice du Centre de recherche sur les maladies chroniques de l'Institut caribéen de recherche en santé (CAIHR); Doyen adjoint pour la recherche et les études supérieures, Faculté des sciences médicales, Université des Antilles, Barbade ; Jean-Claude Moubarac, maître de conférences au département de nutrition, l'Université de Montréal

Modérateur: Greg Hallen, chef de programme, Alimentation, environnement et santé, Centre de recherches pour le développement international

Vente à emporter:

  1. Les sociétés chiliennes, insulaires des Caraïbes et ouest-africaines connues pour leurs fortes traditions culinaires nationales voient désormais un nombre croissant de citoyens cuisiner moins à partir de zéro et consommer à la place des quantités croissantes d'aliments ultra-transformés.
  2. Dans ces mêmes régions, des facteurs géographiques et démographiques contribuent à une perte de souveraineté alimentaire. Dans les Caraïbes, les quantités limitées de terres agricoles rendent plus rentable l'importation de nombreux produits, tandis qu'en Afrique, les limites d'une pêche traditionnelle mettent désormais les produits de la mer hors de portée de nombreux consommateurs.
  3. Ces tendances ont rendu certaines des options nutritionnelles les plus saines moins accessibles pour de nombreuses personnes. En conséquence, de plus en plus de personnes font des choix alimentaires associés à des effets négatifs sur la santé tels que l'obésité, similaires aux tendances observées dans d'autres parties du monde. Cet impact peut s'ajouter à une charge déjà considérable de maladies non transmissibles.
  4. Le Canada fait face à un changement similaire dans ses tendances nutritionnelles, ce qui a généré une forte politique publique mettant l'accent sur une alimentation saine sous la forme d'un guide alimentaire très médiatisé et d'exigences d'étiquetage détaillées.
  5. Le "Déclaration de Port d'Espagne», un engagement politique pris lors du Sommet des chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes de 2007, représente un exemple exceptionnel de diplomatie mondiale en matière de santé pour relever les défis liés aux maladies non transmissibles. Il réunit les ministères de la santé et du commerce pour relever des défis tels que le rapport coût-avantage et la commodité des aliments ultra-transformés.
  6. Les réponses politiques dans d'autres pays, telles que les initiatives d'étiquetage agressives du Chili, fournissent des exemples utiles sur lesquels le Canada peut s'appuyer pour définir sa propre approche visant à bâtir une culture alimentaire plus saine.

Actes:

  1. Les subventions publiques minimiseraient l'écart de prix qui rend les aliments plus sains moins attrayants, tandis que les étiquettes d'avertissement obligatoires et d'autres informations nutritionnelles pourraient éduquer les consommateurs sur la nature de leurs choix alimentaires.
  2. Les informations doivent être partagées entre les pays au fur et à mesure qu'ils élaborent, adoptent et révisent leurs politiques respectives en matière d'étiquetage, de commercialisation et de tarification de divers aliments, afin d'optimiser les opportunités d'apprentissage mutuel.
  3. Les leaders dans ce domaine devraient générer des justifications économiques claires pour la manière dont ils administrent les systèmes alimentaires, en tenant compte des implications pour la santé, le commerce, la finance et l'agriculture.
  4. Les chercheurs canadiens devraient se tourner vers les meilleures pratiques à l'étranger lorsqu'ils analysent l'impact de la réduction du sodium et d'autres stratégies alimentaires.
panel de conférence pour les tempêtes médiatiques

Jour 3 – 15 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Scientifiques dans l'espace public : quand la discussion vire à la tempête médiatique

Organisé par: Fonds de recherche du Québec

Orateurs: Eve Beaudin, journaliste au Détecteur de rumeurs, Agence Science-Presse ; Olivier Bernard, chroniqueur santé, Le Pharmafiste ; Katie Gibbs, co-fondatrice et directrice exécutive, Evidence for Democracy ; Rémi Quirion, Scientifique en chef du Québec

Modérateur: Mehrdad Hariri, président-directeur général, Centre canadien de la politique scientifique

Vente à emporter:

  1. Le nombre d'incidents de scientifiques et/ou de communicateurs scientifiques harcelés ou cyberintimidés pour avoir formulé leurs découvertes est en augmentation.
  2. Les scientifiques et les communicateurs scientifiques qui s'engagent dans des conversations sur des sujets controversés ne sont souvent pas soutenus par d'autres membres de la communauté scientifique.
  3. La désinformation qui fait appel aux émotions peut voyager plus rapidement et avoir un effet plus fort sur le public que les reportages factuels.
  4. Les gens peuvent changer d'avis et écouteront les arguments fondés sur des preuves si vous les engagez dans un dialogue honnête et transparent qui consiste à articuler clairement ce qui est connu et ce qui ne l'est pas (c'est-à-dire, au lieu de simplement dire aux gens qu'ils ont tort ou que ils sont stupides).
  5. Les scientifiques doivent reconnaître que les politiciens répondent au public et pas seulement aux preuves scientifiques et qu'ils devraient s'engager avec les politiciens dès le début de leur carrière. Ils ne peuvent pas attendre qu'une crise éclate et s'énerver que les politiciens ne les écoutent pas.

Actions suggérées:

  1. Éduquez les jeunes sur les techniques pour les aider à discerner ce qui est faux ou basé sur des opinions par rapport aux informations factuelles.
  2. Les scientifiques doivent apprendre à faire de la communication scientifique dans le cadre de leur formation et doivent également apprendre l'importance de diffuser régulièrement des informations et de s'exprimer/soutenir leurs collègues scientifiques sur des sujets controversés.
  3. Les institutions scientifiques ont un poids dans les dialogues scientifiques et elles devraient être impliquées dans la prise de position sur des sujets controversés.
  4. Le gouvernement (ou d'autres organisations réputées) devrait développer des modules de formation pour les scientifiques et les communicateurs scientifiques sur la manière d'aborder des sujets volatils ou controversés.
  5. Les établissements universitaires et le gouvernement doivent trouver un moyen de célébrer et de récompenser les scientifiques qui s'expriment (par exemple, Fonds de recherche du Québec Programme dialogué).
panel de conférence pour exploiter les données

Jour 1 – 13 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Plénière d'ouverture : Tirer parti des données pour des avis scientifiques et une réponse rapide aux urgences sanitaires

Organisé par: Bureau du conseiller scientifique en chef du Canada

Orateurs: Rolf Heuer, président du groupe des conseillers scientifiques de la Commission européenne ; Kamran Khan, fondateur et PDG, BlueDot ; professeur à l'Université de Toronto; Yasmin Khan, médecin consultant, Santé publique Ontario; médecin d'urgence, Réseau universitaire de santé; professeur adjoint, Université de Toronto; Sir Patrick Vallance, conseiller scientifique en chef du gouvernement britannique

Modérateur: Mona Nemer, conseillère scientifique en chef du Canada

Vente à emporter:

  1. Répondre à une urgence nécessite un effort au niveau des systèmes qui est coordonné et intégré.
  2. Des sources d'information fiables (p. ex., des comités consultatifs) doivent être établies bien avant une urgence pour établir des relations de travail efficaces au sein du système et pour s'assurer que des conseils peuvent être fournis rapidement.
  3. Élaborez une stratégie de communication avec un porte-parole désigné pour éviter que différentes personnes ne donnent des messages contradictoires. Communiquer les données et les analyses d'une manière pertinente et accessible à différents publics (par exemple, scientifiques, gouvernement, travailleurs de la santé, citoyens).
  4. L'engagement communautaire est essentiel pour instaurer la confiance et comprendre le contexte local (c'est-à-dire que différentes communautés peuvent avoir différentes perceptions du risque).
  5. Soyez transparent face à l'incertitude. Il est important de présenter des preuves synthétisées d'une manière qui soit utile aux destinataires.
  6. L'accès aux données en temps opportun peut être un défi dans les situations d'urgence. Les chercheurs peuvent disposer de ces données, mais hésiter à les partager tant qu'elles ne sont pas publiées dans une revue à comité de lecture.
  7. Une fois qu'un plan de préparation aux situations d'urgence a été élaboré, testez-le avec des exercices de formation réguliers.
  8. À la suite d'une situation d'urgence, évaluez le processus afin que l'expérience puisse se répercuter sur la pratique fondée sur des données probantes.
  9. Ne soyez pas complaisant entre les urgences. Concentrez-vous sur la préparation de la prochaine urgence.
  10. Aucune discipline ou organisation ne peut faire face à des situations d'urgence complexes. Une approche interdisciplinaire impliquant les organismes publics et communautaires, le milieu universitaire et l'industrie est nécessaire.
  11. Lors de l'intégration des données, tenez compte de la pertinence des sources non traditionnelles (par exemple, la science citoyenne).

Des experts partagent ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans la réponse aux urgences sanitaires

Lorsqu'une urgence sanitaire survient, tout le monde, des responsables gouvernementaux et des travailleurs de la santé aux premiers intervenants et aux citoyens, a besoin d'un accès rapide à des informations fiables qui peuvent sauver des vies. Et à mesure que la fréquence d'événements tels que les incendies de forêt, les inondations printanières et la propagation des maladies infectieuses augmente, les gouvernements à tous les niveaux recherchent des moyens d'exploiter les mégadonnées et les conseils scientifiques pour une meilleure prise de décision.

La conseillère scientifique en chef du Canada, Mona Nemer, a noté que bon nombre des urgences d'aujourd'hui rendent plus difficile la fourniture d'avis scientifiques en cas de besoin.

« Les urgences complexes nécessitent beaucoup de données et l'analyse de données complexes. D'où obtenons-nous les données, comment assurons-nous l'intégrité des données et leur pertinence ? » Nemer a demandé à un groupe d'experts du Canada, d'Europe et du Royaume-Uni

Comment le Royaume-Uni accède aux avis scientifiques

Savoir à qui s'adresser pour obtenir des avis scientifiques pertinents et crédibles est l'un des plus grands défis en cas d'urgence. Les panélistes ont souligné l'importance d'établir des canaux de communication clairs bien avant qu'une urgence ne se produise.

Au Royaume-Uni, par exemple, les avis scientifiques liés aux urgences sont principalement transmis par deux comités : le Groupe consultatif scientifique pour les urgences (SAGE) présidé par le conseil du gouvernement Conseiller scientifique en chef (CSA) ou un conseiller scientifique en chef du départementainsi que, Salle de briefing du Cabinet Office (COBRA), présidé par le Premier ministre ou d'autres ministres. Au niveau local, les cellules de conseil scientifique et technique (STAC) fournissent des conseils sur le terrain qui alimentent le SAGE et d'autres groupes de coordination.

SAGE fournit des conseils scientifiques intégrés, concis et impartiaux directement à COBRA. La composition du comité change en fonction de la nature de l'urgence, mais comprend généralement des experts multidisciplinaires du gouvernement, du milieu universitaire et de l'industrie. Le SAGE a été appelé pour plusieurs urgences, notamment l'effondrement potentiel du barrage de Whaley Bridge en 2019, l'épidémie de Zika en 2016 et l'éruption du volcan en Islande en 2010 qui a soufflé un énorme panache de cendres à travers l'Europe.

"Notre travail consiste à assimiler les conseils aussi complètement et aussi rapidement que possible et à les transformer en conseils scientifiques pratiques qui doivent être intégrés à COBRA pour que les gens puissent prendre des décisions", a déclaré Patrick Vallance, directeur scientifique du Royaume-Uni. Conseiller.

Avant le SAGE, le Cabinet recevait souvent des avis scientifiques différents, voire contradictoires, de plusieurs sources. "L'effet net de trois ou quatre conseils émis lors d'une urgence lors d'une réunion ministérielle est que tout le monde ignore la science", a ajouté Vallance.

Les membres du SAGE aident également le Cabinet à se préparer aux futures urgences avec des documents « Golden Hour » qui fournissent des conseils sur la façon de se préparer et de répondre à différentes urgences potentielles. Le comité organise des exercices de simulation pour s'assurer que le système peut entrer en action rapidement et efficacement.

D'autres groupes alimentent SAGE. Par exemple, à la suite de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon en 2011, le Royaume-Uni a créé le groupe de travail JAM (Joint Agency Modeling) qui conseille le SAGE sur l'échelle potentielle et les scénarios d'impact des rejets radioactifs accidentels. JAM est un groupe permanent composé de plusieurs agences gouvernementales, y compris l'environnement, la santé publique, la météorologie et les normes alimentaires. Il peut fournir des données de modélisation critiques sous une forme visuelle simple quelques heures après qu'un événement se soit produit.

"La leçon vraiment importante à apprendre est de ne pas essayer de rassembler un groupe comme celui-là en cas d'urgence", a déclaré Vallance. "Ils ont besoin de se connaître et de travailler ensemble."

Le modèle européen

Le défi est encore plus grand pour l'Union européenne (UE) qui doit coordonner les avis scientifiques dans 28 pays.

Se référant au rapport 2018, Conseils scientifiques pendant la crise, Rolf Heuer, président du Groupe des conseillers scientifiques de l'UE, a déclaré que l'UE "coche la plupart des cases lorsqu'il s'agit de mettre en place des systèmes de conseil scientifique pendant une crise":

  • des communications claires au-delà des frontières nationales
  • la confiance et la compréhension entre les fournisseurs et les utilisateurs d'avis scientifiques
  • préparation (exercices, apprentissage mutuel)
  • communiquer la science au public dans le cadre d'une stratégie de communication globale

L'un des plus anciens systèmes d'avis scientifiques de l'UE est le Système d'alerte précoce et de réponse (EWRS) du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Créée en 1998, cette plate-forme en ligne relie la Commission, les autorités de santé publique des États membres et l'EDCD pour apporter des réponses rapides et coordonnées aux urgences liées aux maladies transmissibles.

L'EWRS "soutient l'opération, la coopération et la réponse d'urgence dans presque tous les secteurs de l'élaboration des politiques de l'UE", a déclaré Rolf Heuer, qui préside le Groupe de conseillers scientifiques, une source clé d'avis scientifiques indépendants pour la Commission européenne.

L'UE Centre de coordination des urgences de réponse mobilise l'assistance et l'expertise pour assurer une réponse rapide aux pays à l'intérieur ou à l'extérieur de l'UE touchés par une catastrophe majeure. Il surveille les événements en temps réel à l'aide des données d'observation de la Terre fournies par le JRC ISPRA. Le centre de recherche Centre de connaissances sur la gestion des risques de catastrophe fournit également une approche en réseau de la politique scientifique qui : traduit une science complexe en informations utilisables ; fournit des conseils scientifiques et des analyses scientifiques opportunes et fiables ; et relie les initiatives existantes qui contribuent à la gestion des risques de catastrophe.

Des solutions pratiques pour le Canada

Quelles sont les actions pratiques et concrètes qui peuvent rendre les agences de santé publique plus résilientes et mieux préparées pour répondre à une urgence ?

« Il y a eu des défis au niveau du système qui sont apparus autour des urgences de santé publique », a déclaré Yasmin Khan, médecin consultant à Santé publique Ontario. « Le rapport Naylor (Un rapport du Comité consultatif national sur le SRAS et la santé publique) a identifié certains de ces défis au niveau du système, tels qu'un manque de capacité de recherche dans les systèmes de santé clinique et publique, la difficulté d'accéder en temps opportun aux résultats de laboratoire et la faiblesse des liens entre la santé publique et le système de services de santé personnels.

Khan a entrepris d'identifier des approches pour soutenir la pratique fondée sur des données probantes qui peuvent rendre les agences de santé publique et les communautés plus préparées et résilientes, mais a rapidement découvert un manque de recherche canadienne sur la question.

"Il y a peu de littérature sur ce sujet et la plupart sont basées aux États-Unis", a déclaré Khan, qui était médecin urgentiste à Toronto pendant la pandémie de H2009N1 de 1.

S'appuyant sur des groupes de discussion avec 130 professionnels de la santé publique, Khan a élaboré une étude canadienne cadre pour la préparation aux urgences de santé publique qui comprend plusieurs indicateurs pour mesurer la préparation. Parmi eux : la gouvernance et le leadership pour assurer un système intégré et coordonné ; collaboration à l'intérieur et à l'extérieur du système de santé; personnel compétent et compétent; engagement communautaire; messages clairs et cohérents ; et la surveillance et le contrôle.

Le rôle du big data et de l'IA 

Le secteur privé et la technologie jouent un rôle croissant dans la surveillance des maladies infectieuses qui, avec les voyages en avion, peuvent se propager à travers les continents en quelques heures. Par exemple, la société torontoise BlueDot utilise les mégadonnées, l'intelligence artificielle, l'apprentissage automatique et le traitement du langage naturel pour prédire la propagation mondiale des maladies et suivre les récentes épidémies.

L'inspiration pour BueDot est venue de son fondateur, Kamran Khan, qui était médecin à l'hôpital St. Michael's de Toronto lors de l'épidémie de SRAS de 2003. «Nous avons tous été pris complètement réactifs, au dépourvu et par surprise. Le système de santé publique était débordé », a-t-il déclaré aux délégués du CSPC. "Si nous voulons rester face à ces menaces, nous devons agir plus rapidement."

La technologie offre une solution. BlueDot a développé un système mondial d'alerte précoce qui suit les informations dans 60 langues en ligne en temps quasi réel. "Cela représente plus de 100,000 15 articles par jour, toutes les 24 minutes, XNUMX heures sur XNUMX", a déclaré Khan. "Il extrait automatiquement l'emplacement, l'agent pathogène, le lieu, le temps et les facteurs contextuels qui sont pertinents."

BlueDot travaille ensuite avec des partenaires universitaires pour recouper ces informations avec la génomique, la démographie, la météorologie et d'autres preuves, ainsi que des données de l'industrie sur les voyages des passagers aériens, afin de prédire comment une maladie se déplacera dans le monde. Les données analysées sont ensuite traduites en alertes de maladies infectieuses personnalisées pour les besoins de chaque utilisateur.

Le dernier message de Khan aux délégués était de rester concentré sur la future urgence qui se produira inévitablement. « Ce sont des menaces existentielles qui peuvent dévaster les populations, perturber les économies et provoquer le chaos social. Donc, si je devais dire sur quoi se concentrer, ce serait comment se préparer. Maintenez cette concentration.

panel de conférence pour les courtiers honnêtes

Jour 2 – 14 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Le dossier public : permettre aux scientifiques d'être des courtiers honnêtes de preuves et d'informations à l'ère de la désinformation populaire

Organisé par: Bureau du scientifique en chef, Alberta Environment & Parks

Orateurs: Remi Quirion, Scientifique en chef du Québec; Nancy Hamwazi, sous-ministre adjointe, Science et technologie, Environnement et Changement climatique Canada; Aynslie Ogden, conseillère scientifique principale, Bureau du Conseil exécutif, gouvernement du Canada; Frederick Wrona, Scientifique en chef, Alberta Environment and Parks

Modérateur: Katie Gibbs, co-fondatrice et directrice exécutive, Evidence for Democracy

Vente à emporter: 

  1. L'expérience formelle et la formation nécessaires pour communiquer efficacement la science au public font défaut. Trop de temps est consacré à traduire la science, puis à corriger les erreurs d'interprétation.
  2. Divers ordres de gouvernement se tournent vers les conseillers scientifiques pour aider à rehausser le rôle de la science.
  3. Les questions scientifiques populaires et d'actualité nécessitent un renforcement des capacités pour répondre aux demandes d'entretiens et de dialogues.
  4. Les résultats scientifiques doivent être fondés ou encadrés en termes d'impact local pour faire une différence pour le public.
  5. Respecter et refléter les connaissances, les valeurs et les perspectives autochtones nécessite des relations de gouvernement à gouvernement, le respect des protocoles autochtones, la compréhension du public et l'équité avec le rôle et la valeur de la science.
  6. La communication interne est le point de départ pour expliquer la science aux décideurs d'une manière facilement compréhensible.
  7. Les scientifiques en chef jouent un rôle important dans la construction de ponts entre les élus et les scientifiques.
  8. Il existe divers obstacles sur la voie de l'exactitude de la science/des données ouvertes, y compris de fausses revues savantes. Des mesures sont nécessaires pour rendre la science/les données en libre accès plus responsables.

Actes:

  1. Faire appel à des experts en communication scientifique et mieux former les scientifiques pour qu'ils soient des communicateurs plus efficaces.
  2. Les informations doivent être transparentes et pas trop techniques. L'utilisation d'un objectif personnel de narration aidera à rétablir et à renforcer la confiance avec le public. Discuter de science avec des enfants et participer à des soirées pub sont quelques exemples de la façon dont nous pouvons pratiquer des conversations sur la science de manière ouverte et engageante.
  3. La collaboration interdisciplinaire entre les scientifiques, les décideurs et les communicateurs est nécessaire et doit commencer tôt lorsqu'il s'agit de publier des informations et des rapports.
  4. Nous pouvons faciliter une plus grande responsabilité des données en libre accès en incluant des articles en libre accès dans les listes de publications, en co-présentant les résultats avec des partenaires et en incluant des citoyens dans l'équipe de recherche ou le comité d'examen.

présentation flipboard

panel de conférence pour des solutions innovantes

Jour 2 – 14 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Exploiter le pouvoir de la foule : des solutions innovantes pour impliquer les communautés dans la recherche

Organisé par: Le Fonds Fathom

Orateurs: Bayleigh Murray, étudiante, biologie moléculaire et cellulaire et sciences de la Terre et des planètes, Université John Hopkins, et rédactrice du blog de Protozoan ; Henry Sauermann, professeur, École européenne de gestion et de technologie de Berlin ; Andrew Pelling, professeur, Université d'Ottawa

Modérateur: Stefan Leslie, directeur général, Research Nova Scotia

Vente à emporter:

  1. « La foule » dans le processus de recherche est principalement impliquée dans la collecte, le traitement ou l'analyse des données (et non dans l'élaboration de questions de recherche, la rédaction et la publication, l'obtention de financements, etc.). Les scientifiques qui souscrivent à la vision de la productivité de la science citoyenne s'engagent à produire plus de données et plus d'articles.
  2. La vision de la démocratisation peut changer la direction de la recherche, notamment en permettant aux citoyens leaders. De ce point de vue, les jeunes scientifiques et les femmes ont une plus grande probabilité de succès : il n'y a pas de relation entre le succès du financement participatif et les publications antérieures.
  3. Les inconvénients incluent que la foule ne sait souvent pas quel travail a été fait, n'a pas les connaissances nécessaires pour juger de la faisabilité d'une étude et peut être biaisée contre la recherche « fondamentale » ou des sujets moins « intéressants ».
  4. Votre Fonds Fathom recherche des contributions extravagantes et extraordinaires à la recherche (fournit 75 % du financement ; la communauté/les citoyens contribuent à hauteur de 25 %). Il s'engouffre dans des ressources dont on ne supposerait pas naturellement qu'elles apportent une contribution.
  5. Les chercheurs du Fathom Fund travaillent avec leur communauté pour façonner l'idée du projet, et non pour évaluer s'ils demandent au bon question.
  6. pHacktoire prend en charge des projets étranges et fantaisistes qui sont principalement dirigés par des membres du public, se terminent dans les 100 jours et aboutissent à des connaissances open source.
  7. Votre Expérience Le site de financement participatif soutient une science démocratique et communautaire où les résultats sont partagés ouvertement. Les bailleurs de fonds ne contribuent que le montant qu'ils ont accepté de donner si le chercheur collecte le montant total.
  8. De nombreux candidats sont des étudiants du secondaire et des étudiants diplômés. Les élèves du secondaire travaillent avec les enseignants pour concevoir leurs propres questions de recherche, souvent pour mener des enquêtes ou réaliser des projets liés à l'ingénierie où une infrastructure majeure n'est pas nécessaire. Les étudiants diplômés postulent souvent pour compléter une subvention en dehors du processus de recherche standard et disposent déjà de l'infrastructure requise.

Ressources:

  1. Article: La science financée par la foule est là. Mais est-ce de la science légitime ?, Câblé
  2. Financement participatif de la recherche scientifique : aperçus descriptifs et corrélats du succès du financement, H. Sauermann , C. Franzoni, kourosh Shafi; PLOS One ; janvier 2019
panel de conférence pour la création de SciComm

Jour 2 – 14 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Création de SciComm : une session interactive reliant les scientifiques, les décideurs et le public

Organisé par: Julia Krolik, Pixels et plans | L'art la science

Modérateurs: Julia Krolik, Fondatrice, Pixels et Plans | l'art la science ; Alice Fleerackers, étudiante au doctorat, Scholarly Communications Lab; Cat Lau, agente d'évaluation de programme (ATS) / coordonnatrice de l'application des connaissances, réseau CHILD-BRIGHT ; Dorina Simeonov, responsable des politiques et de la mobilisation des connaissances, AGE-WELL

Processus:

  1. Au cours du panel, chaque participant est devenu un habile communicateur en sciences visuelles : travaillant seul ou à deux, ils se sont essayés à distiller des informations scientifiques dans une infographie convaincante.
  2. En moins d'une heure, les participants ont appris à se concentrer sur les messages clés, à considérer leur public et à développer des stratégies visuelles simples et efficaces pour partager la science avec divers publics.
  3. Cette activité pratique a suscité de nouvelles conversations entre les participants, offrant une multitude de perspectives différentes sur les défis et les opportunités de s'engager dans une communication scientifique visuelle efficace.
  4. Les 55 infographies réalisées témoignent de la créativité, de l'enthousiasme et de la volonté des participants de se connecter avec les communautés au-delà du CPSC. Visualisez-les sur https://artthescience.com/events/creating-scicomm/ à partir de décembre 2, 2019.

Points clés à retenir :

  1. L'opinion publique et scientifique est de plus en plus divisée sur des questions controversées de politique scientifique telles que l'intelligence artificielle, les vaccinations et le changement climatique.
  2. La communication scientifique ne concerne pas seulement les preuves, même si les scientifiques aimeraient que ce soit le cas ; le public réagit à l'émotion et à la manière dont le « récit » de l'information est présenté.
  3. En rendant la science plus compréhensible, accessible et attrayante, les méthodes de communication visuelle créatives, comme l'infographie, peuvent aider à raconter cette histoire, en comblant les écarts entre la science et la société que les mots seuls ne peuvent souvent pas.
  4. Tout le monde est capable d'une communication scientifique visuelle puissante; vous n'avez pas besoin d'un logiciel de conception professionnel ou d'une formation en art visuel pour avoir un impact réel.
  5. La communication de concepts scientifiques complexes peut être un effort de collaboration où des personnes aux compétences complémentaires se réunissent pour créer des messages visuels significatifs.

Cliquez pour les infographies des membres du public

panneau de conférence

Jour 2 – 14 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Science de la convergence et relever les grands défis

Organisé par: Julie Greene, Bureau du Conseil privé

Orateurs: Julie Angus, PDG et co-fondatrice, Open Ocean Robotics ; Roman Szumski, vice-président, Sciences de la vie, Conseil national de recherches; Shahab Shahnazari, directeur, Défis d'innovation, MaRS Partnerships

Modérateur: Julie Greene, responsable, Unité des partenariats, de l'impact et de l'innovation, Bureau du Conseil privé

Vente à emporter:

  1. De plus en plus, le gouvernement utilise mécanismes de prix du défi pour résoudre certains des problèmes les plus difficiles du Canada, notamment le logement autochtone, le gaspillage alimentaire, la crise des opioïdes et l'utilisation de méthodes et de technologies de traitement des ressources naturelles qui reposent sur des ressources non renouvelables et des approches dépassées.
  2. La participation aux prix du défi peut favoriser des solutions innovantes en augmentant l'accès à une variété d'innovateurs dans différents secteurs et disciplines, en accélérant la recherche et le développement, en tirant parti des ressources horizontales dans la science et la politique du gouvernement, ainsi qu'en créant des voies vers la commercialisation et de nouveaux marchés pour les solutions.
  3. Les prix du défi fonctionnent mieux lorsqu'il existe une solution inconnue à un problème connu, si le problème à résoudre est bien étudié et défini, et s'il existe un énoncé de défi clair et des critères d'évaluation élaborés en consultation avec les parties prenantes.
  4. Les solutions peuvent venir de n'importe quel secteur ; en tant que telle, l'éligibilité est généralement large, avec une barre d'entrée inférieure.
  5. Les prix du défi permettent aux start-ups innovantes de collecter des données et de trouver des solutions à un rythme beaucoup plus rapide que d'habitude. Les mécanismes de prix de défi réussissent souvent à faire avancer les progrès plus rapidement ou mieux.
  6. La meilleure façon de s'assurer que les solutions parviennent aux personnes qui en ont besoin est d'impliquer des innovateurs et des utilisateurs finaux potentiels et de co-créer avec eux dès le début.

Actions suggérées:

  1. Une fois le prix du défi terminé, assurez-vous que les gagnants des prix continuent de recevoir un soutien alors qu'ils passent aux étapes de commercialisation et de croissance.
  2. Les utilisateurs doivent être impliqués et consultés tout au long du processus. Leurs points de vue éclairent les objectifs du défi et la nature des résultats.
  3. Au Canada, les prix du défi peuvent être utilisés comme catalyseur pour rassembler les innovateurs et les utilisateurs finaux de leurs solutions, ou pour co-concevoir la portée, les résultats et la structure d'un défi avec la communauté cible pour des solutions innovantes. Il existe des programmes et des initiatives innovants permettant aux entreprises de piloter avec un utilisateur final. Le développement de défis par étapes donne aux innovateurs le temps, le soutien et les incitations dont ils ont besoin pour faire passer leur idée du concept au prototype, jusqu'aux tests avec des utilisateurs finaux du monde réel. Cela permet aux entreprises d'aller au-delà du prototypage de recherche et développement vers un produit viable qu'elles peuvent mettre entre les mains du client dont elles reçoivent les commentaires.
table ronde sur l'IA

Jour 2 – 14 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Intelligence artificielle (IA) - Comment l'IA interdisciplinaire contribue à des sociétés résilientes et justes 

Organisé par: Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et UK Research and Innovation – Economic and Social Research Council

Orateurs: Rebecca Finlay, vice-présidente, Engagement et politique publique, CIFAR; Christine Foster, directrice générale de l'innovation, The Alan Turing Institute ; Jason Millar, Chaire de recherche du Canada en génie éthique de la robotique et de l'intelligence artificielle, École de génie électrique et d'informatique de la Faculté de génie, Université d'Ottawa

Modérateur: Paul Nightingale, directeur de la stratégie et des opérations, Conseil de la recherche économique et sociale, UK Research and Innovation

Vente à emporter:

  1. Les biais dans l'IA et l'apprentissage automatique (ML) émergent à travers la façon dont les données sont collectées, qui a accès à ces données et comment les données sont utilisées.
  2. Les données ne sont souvent pas représentatives et peuvent refléter les préjugés sociaux de multiples façons (c'est-à-dire, qui est inclus/non inclus dans les données).
  3. Les personnes qui construisent et utilisent l'IA et le ML peuvent ne pas avoir la capacité de comprendre comment ce biais influence les résultats technologiques, d'autant plus que la technologie devient plus facile d'accès et que de plus en plus de personnes l'utilisent. Les spécialistes des sciences sociales ont cette capacité et cette formation.
  4. Bien que des quantités massives de données soient générées quotidiennement, très peu sont accessibles ou utilisables par les chercheurs. En tant que tels, les mêmes ensembles de données sont utilisés encore et encore d'une manière non prévue à l'origine et sans analyse critique des biais inhérents. Ce processus peut amplifier l'effet ultime de ces biais.
  5. Pour concevoir des sociétés justes, nous avons besoin d'ingénieurs/technologues/informaticiens, etc. pour réfléchir et aborder les questions éthiques et sociales au stade de la conception.

Actions suggérées:

  1. Adoptez une approche des systèmes sociaux qui implique des parties issues de plusieurs horizons scientifiques et sociaux alors que nous examinons tous les effets possibles des nouvelles applications de l'IA.
  2. Les organisations qui travaillent avec l'IA et le ML devraient embaucher une équipe d'éthique pour faire partie de leur processus de conception. Veiller à ce que les équipes de conception reflètent des expériences diverses et intègrent des principes de conception inclusifs.
  3. Plus de travail est nécessaire pour que tous les acteurs (par exemple, les décideurs politiques, les spécialistes des sciences sociales, les éthiciens, les ingénieurs, les technologues, etc.) se connectent et comprennent les langages et les réalités des autres. Les moyens de soutenir cette connexion incluent :
    1. Les établissements postsecondaires devraient conserver, souligner et éventuellement élargir leurs exigences en matière d'étendue;
    2. Les organisations et les gouvernements travaillant avec ou dans l'IA et le ML devraient engager une personne ayant l'expérience et la langue pour éduquer les parties concernées et aider à traduire les principes en pratique ; et
    3. Construisez des outils conceptuels qui relient la philosophie à la réalité, sont largement applicables et peuvent être déployés dans la salle de conception.
  4. Le gouvernement devrait procéder à un examen complet de toutes les politiques affectant l'IA et ses applications pour s'assurer qu'elles sont utiles et pertinentes, et que les questions éthiques reflètent les réalités de la salle de conception de l'IA.
conférence panel centres scientifiques

Jour 2 – 14 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Passer du lieu à l'objectif : centres scientifiques, impact social et ODD de l'ONU

Organisé par: Marianne Mader, Association canadienne des centres de sciences

Orateurs: Eleanor Haine-Bennett, agente de programme pour les sciences naturelles, Commission canadienne pour l'UNESCO; Tanya Woods, PDG et chef de l'impact, Kind Village Inc. ; Tracy Calogheros, PDG, Exploration Place Museum + Science Center

Modérateur: Marianne Mader, Association canadienne des centres de sciences

Vente à emporter:

  1. La méfiance à l'égard du gouvernement, des médias et de l'industrie est un obstacle à la bonne conversation publique qui est nécessaire à une gouvernance publique décente.
  2. Avec des niveaux élevés de fréquentation et de représentation dans les communautés à travers le Canada, les musées et les centres des sciences sont bien placés pour partager leurs connaissances avec le public canadien.
  3. Les centres de sciences et les musées sont constamment cités comme les meilleures institutions de confiance pour les Canadiens et les Américains.
  4. L'Association canadienne des centres de sciences (ACCS) est le moyen le plus rapide de déployer des programmes pour rejoindre les Canadiens.
  5. Les partenariats sont essentiels pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU d'ici 2030. Les organisations ne peuvent pas le faire seules.
  6. Les jeunes d'aujourd'hui seront chargés de parvenir à un développement durable à long terme et ils doivent être dotés des compétences appropriées pour y parvenir.
  7. Il existe de nombreuses formes de capital - pas seulement monétaire - que les organisations peuvent utiliser pour laisser un héritage ODD.
  8. Des organisations comme Parlons science et KidsCoach Jeunesse  créent des activités et des programmes pour leur donner les compétences nécessaires pour atteindre les ODD.

Actions suggérées:

  1. Dotez adéquatement les centres des sciences et les musées du Canada de ressources et reconnaissez le niveau élevé de confiance que les Canadiens leur accordent. Le gouvernement, les médias et l'industrie devraient compter sur l'ACCS pour diffuser rapidement et efficacement la recherche et les politiques élaborées pour les Canadiens.
  2. Les organisations qui cherchent à susciter l'engagement du public sur les ODD doivent évaluer leurs activités pour déterminer où se situent les lacunes et les opportunités. Ils devraient se faire un devoir de tenir les parties prenantes informées de leurs progrès.
  3. Parce qu'il faut du temps pour développer des relations, les organisations doivent collaborer avec des partenaires qu'elles connaissent et en qui elles ont confiance lorsqu'elles s'efforcent de faire participer le public aux ODD.
  4. Lorsque vous choisissez un domaine à attirer l'attention du public, il est important de vous concentrer sur ce qui vous tient le plus à cœur, de bien réfléchir à qui fera partie de votre équipe et à ce que vous devez faire pour l'adapter au fil du temps.
  5. Les organisations doivent faire preuve d'ingéniosité et ne pas accepter le statu quo.
Anton Hollande

Jour 2 – 14 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Faire de la communication scientifique une réalité - Passer des bonnes intentions à l'accomplissement du travail

Organisateur: Sean Young-Steinberg, NIVA Inc.

Orateurs : Anton Holland, président et chef de la direction, NIVA Inc. ; Thomas Davis, gestionnaire au sein de la Direction de la politique scientifique (politique stratégique), Secteur des sciences et de la recherche, Innovation, Sciences et Développement économique Canada

Vente à emporter:

  1. La communication scientifique est bien plus complexe que la simple traduction du jargon scientifique dans un langage compréhensible par le public. Sa complexité découle de la diversité de ses nombreux éléments et de la manière dont ces éléments sont interconnectés, notamment :
    1. les objectifs de communication,
    2. le contenu véhiculé,
    3. le format dans lequel il est présenté, et
    4. les personnes et les organisations impliquées.
  2. Les gens abordent la communication scientifique à partir de leurs propres points de départ - une combinaison d'attentes, de connaissances, de compétences, de croyances, de perceptions et de valeurs qui sont à leur tour façonnées par des influences sociales, politiques et économiques plus larges. Les organisations et institutions impliquées dans la communication scientifique y ajoutent leurs propres influences.
  3. Un public peut réagir négativement si un communicateur utilise des messages qui négligent, minimisent ou rejettent leurs principes, valeurs, attentes socioculturelles, systèmes de connaissances et expériences acquises qui forment leur vision du monde.
  4. Une communication scientifique efficace est souvent limitée par le manque de capacité d'un public à raisonner numériquement (innumeracy), les hypothèses faites sur ses connaissances antérieures, les perceptions biaisées des risques et un malaise naturel face aux incertitudes et ambiguïtés scientifiques. Les communicateurs scientifiques risquent d'infliger une surcharge cognitive à leur public qui pourrait submerger la réception de leurs messages.
  5. Les communications et la mobilisation des connaissances sont des éléments clés de la recherche scientifique, et il est important que les chercheurs possèdent ces ensembles de compétences. Pourtant, les fonds dédiés sont rarement alloués à ces fins.
  6. La communication scientifique devient encore plus difficile à mesure que les mouvements populistes érodent la confiance du public dans les institutions établies et facilitent la propagation de la désinformation.
  7. L'établissement d'une communauté nationale de pratique (CdP) pour la communication scientifique pourrait présenter d'importants avantages (p. ex., partage des leçons apprises et des meilleures pratiques). Le Centre canadien de la politique scientifique pourrait être le lieu idéal pour incuber et héberger cette initiative.

Actions suggérées:

  1. Apprenez à connaître votre public ou vous n'aurez pas de public. Il n'y a pas vraiment de public « général ». Une carte d'empathie peut vous donner un moyen de prendre les choses que vous pourriez savoir sur vos publics cibles pour développer une compréhension de ce qu'un membre typique de ce public a besoin de savoir et d'entendre.
  2. Allez à l'essentiel dès que possible. Ne donnez que le minimum de détails requis pour faire valoir votre point de vue. Reliez ces messages à la vision du monde de votre public et rendez-les pertinents au niveau personnel ou local.
  3. N'évitez pas de parler de risque ou d'incertitudes scientifiques. Trouvez des stratégies qui rassureront de manière proactive les auditoires lorsque de nouvelles informations surgissent qui nécessitent des changements dans les perspectives, les prévisions, les échéanciers, etc. (par exemple, le changement climatique).
  4. Racontez une histoire captivante. Les récits qui peuvent susciter une réaction émotionnelle de la part du public sont souvent les meilleurs amis du communicateur scientifique.
  5. Gardez à l'esprit les distinctions entre les aspects nationaux, régionaux ou locaux d'un sujet donné.
  6. Les chercheurs ne devraient pas considérer les compétences en communication comme un « avantage » sans grande valeur pratique. Démontrer la valeur de votre travail et rester pertinent pour les bailleurs de fonds et le public est essentiel, maintenant plus que jamais.
  7. Quiconque cherche à développer ces compétences en communication scientifique devrait consulter l'une des nombreuses organisations qui s'intéressent à ce domaine, y compris le Le Centre sur les politiques scientifiques canadiennes, Rédacteurs et communicateurs scientifiques du Canada, Preuve de la démocratie, L'association des communicateurs scientifiques du Québec, et de nouveaux programmes académiques tels que la maîtrise en communication scientifique offerte par l'Université Laurentienne.
  8. Restez à l'affût des nouvelles concernant le prochain atelier de communication scientifique du CPSC et de plus amples détails sur le lancement de la communauté de pratique en communication scientifique.

conférencier