Jour 1 : 13 novembre

Présentation des compétences futures

Jour 1 – 13 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Symposium – Compétences futures et développement des talents

L'économie du Canada traverse une période de changements perturbateurs. Les nouvelles technologies, l'évolution des marchés, la montée de l'emploi précaire et l'évolution rapide des besoins de l'industrie créent de nouveaux défis pour l'emploi et l'innovation, défis qui nécessitent des investissements majeurs dans le développement des talents et des compétences. Mais de quoi ont besoin les diplômés ? Les deux panels – l'un sur la mise en œuvre du programme et le second sur la programmation innovante – ont offert des perspectives sur les projections, les programmes de développement professionnel innovants, les initiatives d'apprentissage intégré au travail et les priorités des acteurs de la recherche et de l'innovation autour des talents.

Organisé par: Le Centre canadien de la politique scientifique

Intervenants Panel 1 – Mise en œuvre du programme: Peter Severinson, gestionnaire de l'équipe des politiques, Mitacs Canada; Nana Lee, professeure adjointe et directrice du développement des cycles supérieurs, Université de Toronto, Faculté de médecine; Vivian Nguyen, professeure adjointe, Université Carleton, Institut des sciences environnementales et interdisciplinaires; Bruce Seet, directeur des affaires médicales, Sanofi Pasteur Inc.

Modérateur: Sandra Lapointe, professeure agrégée et directrice, The/La Collaborative, Université McMaster

Vente à emporter:

  1. Les programmes d'apprentissage par l'expérience ou intégrés au travail aident les étudiants de niveau postsecondaire à acquérir les compétences pratiques nécessaires pour lancer leur carrière.
  2. L'apprentissage expérientiel et intégré au travail en dehors de la salle de classe offre aux étudiants diplômés et postdoctoraux la possibilité d'apprendre comment les décideurs pensent, comment fonctionne le gouvernement et comment écrire d'une manière influente.
  3. Les programmes d'apprentissage expérientiel sont les meilleures plateformes pour cultiver les compétences et les comportements qui sont en forte demande : compétences techniques ainsi que compétences en leadership, analytique, communication, résolution de problèmes et esprit d'équipe.
  4. Les visites d'entreprise, les hackathons, les compétitions et les stages sont des outils expérientiels qui offrent aux étudiants, stagiaires et autres personnels hautement qualifiés des opportunités d'interagir et de s'engager avec des problèmes et des personnes en dehors du milieu universitaire.
  5. Les plus grands défis auxquels est confronté l'apprentissage par l'expérience : une offre excédentaire de diplômés ; atteindre les étudiants et les secteurs économiques mal desservis ; maintenir la qualité des programmes; et veiller à ce que les intervenants du programme continuent d'être satisfaits.

Actes:

  1. Pour répondre à la forte demande étudiante d'expériences d'apprentissage intégré au travail, le gouvernement doit trouver des moyens d'utiliser les stages et d'autres types de programmes expérientiels. Il existe également un besoin non satisfait de programmes expérientiels de la part de l'industrie, en particulier des secteurs mal desservis de l'économie.
  2. Les programmes d'apprentissage par l'expérience ont besoin de mentors et de conseillers pédagogiques impliqués pour guider les étudiants. Les modèles à plusieurs niveaux, tels que ceux employés par L'Institut de la Diversité, jumelez des étudiants diplômés avec des étudiants de premier cycle, des candidats au doctorat avec des étudiants à la maîtrise et des boursiers postdoctoraux avec des candidats au doctorat et d'autres étudiants, assurant ainsi plus de soutien au-delà du simple membre du corps professoral.
  3. Apprendre aux élèves à communiquer. Former les étudiants à articuler ce qu'ils font dans un langage simple montre aux employeurs qu'ils peuvent communiquer clairement et succinctement. Il s'agit d'une compétence professionnelle transférable recherchée par les employeurs.
  4. Enseignez aux élèves l'importance de la conscience de soi - d'être en mesure d'articuler leurs valeurs, de savoir qui ils sont et ce qu'ils représentent afin qu'ils sachent où ils veulent travailler.
  5. L'industrie doit investir dans des moyens de trouver les bonnes personnes afin de pouvoir les retenir.
  6. L'écosystème de l'innovation au Canada ferait bien de prioriser les stratégies de réseautage pour les étudiants afin qu'ils puissent dialoguer avec des personnes qui ont fait la transition de la science à l'industrie. Les voies de mise en réseau réussies engagent souvent les anciens élèves dans des partenariats et via les médias sociaux (par exemple, via LinkedIn et 10,000 Cafés) pour atteindre les gens et organiser des conversations.

Panel de conférenciers 2 – Programmation innovante : Wendy Cukier, professeure agrégée/directrice du Diversity Institute, Ryerson University; Kamilla Karoli, conseillère principale, Développement de programme, Mitacs Canada; Jeff Ollinger, directeur principal, Acquisition précoce de talents, Banque Royale du Canada ; Tim Watson, directeur exécutif, Subventions et partenariats, Conseil de recherches en sciences humaines

Modérateur: Sandra Lapointe, professeure agrégée et directrice de The/La Collaborative, Université McMaster

Vente à emporter:

  1. Des programmes financés par le gouvernement comme Adapter – un programme flexible et intégré au travail qui favorise les compétences professionnelles pratiques des diplômés universitaires – s'avèrent efficaces. Lors de sa première itération, 88 % des étudiants qui ont suivi le programme ont trouvé un emploi rémunéré.
  2. Les opportunités de formation des étudiants qui incluent des partenaires interdisciplinaires et internationaux (par opposition aux programmes dirigés par des chercheurs où les professeurs travaillent seuls) rapportent un pourcentage plus élevé de compétences transférables et une plus grande confiance dans la recherche d'un emploi dans le secteur partenaire.
  3. Les établissements de recherche et les bailleurs de fonds peuvent diversifier le bassin de talents grâce à l'utilisation de subventions de partenariat qui enrichissent les expériences de formation en recherche des stagiaires et facilitent la transition vers des milieux de travail universitaires ou non universitaires.
  4. Les solutions à de nombreux problèmes urgents nécessitent une recherche collaborative interdisciplinaire et intersectorielle.
  5. Il existe un écart énorme entre ce dont les éducateurs pensent que les étudiants ont besoin pour entrer sur le marché du travail et ce dont les employeurs ont réellement besoin. Une excellente réputation universitaire et de bonnes notes ne suffisent pas; les employeurs veulent également des recrues ayant des compétences, des intérêts et des expériences transférables.
  6. Les recherches de la Banque Royale du Canada sur les compétences et les talents ont amené la banque à se concentrer sur la recherche de recrues dotées de résilience, d'adaptabilité, d'une forte orientation client et d'un esprit de croissance.
  7. Les employeurs veulent de plus en plus d'employés capables de communiquer efficacement par écrit. un ensemble de compétences qu'ils trouvent fait défaut parmi les nouvelles recrues.

Actes:

  1. De bonnes compétences en rédaction sont indispensables pour rédiger des notes de service, des rapports et des courriels. Ces compétences peuvent et doivent être fournies par le biais de courts ateliers qui aideront les étudiants à passer des études universitaires en sciences sociales au monde du travail. Les élèves ont besoin d'aide pour apprendre à bien écrire pour l'industrie.
  2. Les universités feraient bien d'intégrer la "formation aux compétences de recherche collaborative" dans leurs programmes pour enseigner les compétences non techniques de gestion de projet et de personnes, le travail d'équipe, la communication entre les cultures et les disciplines, la gestion des mégadonnées et les compétences de négociation et d'administration.
  3. Créer un espace pour plus de programmes financés par le gouvernement comme ADaPT pour enseigner aux étudiants des compétences « pratiques mais ennuyeuses » telles que la création de feuilles de calcul, le codage, la rédaction de mémos et la littératie financière pour préparer les étudiants au travail et les rendre plus employables après l'obtention de leur diplôme.
  4. Les employeurs doivent penser différemment à la façon dont ils recrutent. Au lieu de se concentrer sur le nom de l'école d'où vient l'étudiant et sur les cours et programmes suivis, les employeurs doivent incorporer un espace pour les étudiants qui ont des compétences transférables, une variété d'intérêts et des étudiants axés sur la croissance.
  5. Les entreprises doivent changer leur façon de recruter des étudiants sortant de l'enseignement postsecondaire afin de mieux refléter ce que l'étudiant sait déjà.

conférencier

Présentation sur les sciences océaniques

Jour 1 – 13 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Symposium – Oceans Research in Canada Alliance – Ocean Science & Policy Symposium

Organisé par: L'Alliance pour la recherche océanique au Canada

Orateurs: Kim Juniper, scientifique en chef, cadre, Ocean Networks Canada; Catherine Lambert Koizumi, directrice générale de l'Association de gestion des pêches autochtones Mi'gmaq Malécite; PJ Akeeagok, Qikiqtani, président, Association inuite; Laurent Jonart, gestionnaire de projet, Aire marine nationale de conservation Tallurutiup Imanga, Unité de gestion du Nunavut, Agence Parcs Canada; Jeff Stockhausen, conseiller en technologie industrielle, Programme d'aide à la recherche industrielle, Conseil national de recherches Canada

Modérateur: David J. Scott, président et chef de la direction, Savoir polaire Canada

Session 1 

Vente à emporter:

L'aire marine nationale de conservation (AMNC) de Tallurutiup Imanga dans l'Arctique canadien a été créée en août 2019 :

  1. La création en 2019 du Aire marine nationale de conservation de Tallurutiup Imanga (AMNC) dans l'Arctique canadien est un plan directeur pour mobiliser les communautés inuites et bâtir un Canada plus inclusif.
  2. Tallurutiup Imanga est la plus grande aire protégée au Canada.
  3. Dans la création et la gestion de l'AMNC, les Inuits travaillent en tant que partenaires égaux avec le gouvernement du Canada pour protéger l'environnement et offrir des possibilités aux Inuits.
  4. Le succès a été obtenu grâce à une approche pangouvernementale avec plusieurs ministères travaillant ensemble. Avoir un «ticket en or», une lettre du premier ministre Trudeau, a aidé à briser les silos ministériels.
  5. La Qikiqtani Inuit Association a apporté une vision du Nunavut et l'a présentée de façon claire et convaincante au gouvernement du Canada.

La création de l'AMNC de Tallurutiup Imanga comportait trois éléments principaux :

  1. Infrastructure
    1. Les futures infrastructures maritimes terrestres polyvalentes appartiendront aux Inuits, ce qui aidera les collectivités à devenir plus résilientes.
  2. Économie de conservation
    1. Grâce à la Programme des intendants inuits, jusqu'à 38 emplois locaux ont été sécurisés (par exemple, pour la surveillance écologique et maritime).
    2. Les communautés inuites sont soutenues pour devenir des économies autonomes : elles luttent contre l'insécurité alimentaire avec des solutions alimentaires inuites, maximisent les pêches locales et augmentent le commerce intercommunautaire.
  3. Structure de gouvernance cogérée
    1. L'AMNC sera régie par les Inuits et plusieurs ministères fédéraux.
    2. La culture inuite exige une gouvernance patiente, une approche consensuelle, une participation égale, la création d'emplois et la reconnaissance des pêcheurs pour leur contribution à redonner aux communautés.
    3. Des comités seront mis sur pied, y compris un comité sur les connaissances traditionnelles inuites, pour assurer la contribution des aînés et des collectivités.
    4. La science et les connaissances traditionnelles joueront un rôle important dans la gestion.

Actes:

  1. Pour plus d'informations sur une vision viable et durable de la gouvernance de l'Arctique, voir Un nouveau modèle de leadership partagé dans l'Arctique, un rapport de Mary Simon.

Session 2

Vente à emporter:

  1. Réseaux océaniques Canada (ONC)
    1. En activité depuis 2006, ONC produit des données pour la science et l'océanographie opérationnelle en temps réel en utilisant principalement ses observatoires à câbles.
    2. L'ONC remet en question la politique d'adaptation à la technologie.
    3. Des exemples d'applications océanographiques opérationnelles d'ONC sont les hydrophones pour écouter le paysage sonore de l'océan, les données sismiques utilisées dans les systèmes d'alerte précoce aux tremblements de terre et les données utilisées pour l'identification des aires marines protégées.
    4. ONC Programme des jeunes ambassadeurs scientifiques aide les jeunes des communautés autochtones à traduire la science dans leurs communautés et à aider à mettre les capteurs et les informations océaniques entre les mains des habitants.
    5. L'intégration de la chaîne de valeur des données dans les politiques reste un défi.
  2. Association de gestion des pêches autochtones malécites Mi'gmaq
    1. L'association a pour mission la gestion durable des ressources aquatiques du golfe du Saint-Laurent. Il promeut la gestion collaborative et l'intégration des savoirs autochtones dans la gestion des océans.
    2. La science est intégrée aux décisions de gestion des pêches d'holothuries, dirigées par les Premières nations du golfe du Saint-Laurent, afin d'assurer sa durabilité. Le programme de gestion des pêches comprend des comités consultatifs et des évaluations des stocks (p. ex., relevé du fond marin après chaque saison).
    3. L'association a été créée dans le cadre de la Programme autochtone de gestion des ressources aquatiques et des océans de Pêches et Océans Canada.
  3. Perspective de l'industrie
    1. L'industrie ne sait souvent pas comment s'engager avec les communautés locales et les communautés autochtones. Tout est cloisonné, y compris l'industrie.
    2. Comprendre comment s'aligner sur les priorités gouvernementales plus larges permet à l'industrie de réagir et de s'engager. Par exemple, JASCO Applied Research s'est associé à Teledyne et à l'Ocean Tracking Network pour recueillir des données sonores sous-marines dans le golfe du Saint-Laurent afin de soutenir la protection des baleines noires.
Conférenciers

Jour 1 – 13 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Symposium – Agir pour l'équité, la diversité et l'inclusion dans la science et la recherche au Canada 

Organisé par: Centre canadien de la politique scientifique (CSPC)

Orateurs: Ryan Anderson Fondateur et président, Satellite Canada Innovation Network; Roopali Chaudhary Co-fondatrice, Women of Colour in STEAMM Canada (WoCScan); Fondateur et PDG, Lotus STEMM ; Tammy Clifford Vice-présidente, Programmes de recherche, Instituts de recherche en santé du Canada; Imogen R. Coe Professeur, Faculté des sciences, Université Ryerson; Sandra Corbeil Directrice, Partenariats stratégiques et réseaux, Ingenium; Brittany Grimsdale chef de programme par intérim, Women in Trades and Technology, Saskatchewan Polytechnic; Eleanor Haine-Bennett Agente de programme pour les sciences naturelles, Commission canadienne pour l'UNESCO; Jessica Kolopenuk Professeure adjointe, Faculté des études autochtones, Université de l'Alberta; Karine Morin Directrice, Politiques et affaires interagences, Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG); boursier de doctorat Krishana Sankar, Université de Toronto; Ana Sofia Barrows Coordonnatrice de projet, Équité, diversité et inclusion, Rotman School of Management, Université de Toronto; Mahadeo Sukhai, directeur de la recherche et directeur de l'accessibilité, Institut national canadien pour les aveugles ; Vanessa Sung Analyste des politiques scientifiques, Bureau du conseiller scientifique en chef du Canada; Liette Vasseur Chaire UNESCO, Durabilité communautaire : du local au global ; Professeure, Département des sciences biologiques et Programme sur les femmes et le genre, Université Brock.

Modérateur: Eden Hennessey Directrice de la recherche et des programmes, Laurier Centre for Women in Science (WinS)

Panel de conférenciers 1 - Comment plusieurs couches de la société peuvent-elles collaborer pour éliminer les obstacles à l'équité entre les sexes dans les STEM ?
Présidente : Eleanor Haine-Bennett
Conférencières : Sandra Corbeil, Brittany Grimsdale, Liette Vasseur

Vente à emporter:

  1. Le mentorat et les modèles de rôle sont importants pour les jeunes femmes en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM), mais à des fins différentes. Les modèles engagent les filles plus tôt et sont souvent des femmes. Les mentors fournissent un soutien et des conseils et peuvent être des hommes. Les deux sont importants pour donner aux élèves le sentiment d'appartenir.
  2. Il y a un besoin de plus de modèles et de mentors pour les femmes matures dans les STIM et les métiers.
  3. Pour atteindre l'équité STEM, les établissements universitaires doivent apporter des changements aux facultés STEM, dans les facultés d'éducation (c'est-à-dire, dans la façon dont nous enseignons à nos jeunes), et plusieurs couches de la société telles que le foyer et la communauté doivent également apporter des changements. Des éléments de base comme le langage et l'imagerie qui doivent être révélateurs de notre ouverture à la diversité ; par exemple, n'oubliez pas de dire « compagnon » au lieu de « compagnon ».

Actions suggérées:

  1. La Moniteur canadien des sciences jeunesse devrait être remboursé.
  2. Adopter une approche holistique pour s'assurer que les salles de classe et les environnements professionnels sont ouverts à la diversité (par exemple, plusieurs diversités respectées à travers le langage et les images, l'inclusion de salles de bains pour tous les genres, etc.).
  3. Les comités de sélection (pour la recherche, les emplois, etc.) doivent aller au-delà de la simple formation sur l'équité, la diversité et l'inclusion (EDI) et les préjugés inconscients. Ils devraient être mandatés pour avoir une discussion ouverte sur le sujet avant de commencer tout nouveau processus de sélection afin d'aider à définir des attentes claires et d'éviter les malentendus.
  4. Les employeurs doivent être explicites dans leur acceptation en affichant des politiques, des déclarations et/ou des codes de conduite clairs qui sont faciles d'accès et qui ont une stratégie de recours bien définie et sûre si quelqu'un ne les suit pas.

Panel de conférenciers 2 – Intégration des minorités dans la main-d'œuvre canadienne en STIM
Président : Bhairavi Shankar, Krishana Sankar
Intervenants : Ana Sofia Barrows, Vanessa Sung, Roopali Chaudhary, Ryan Anderson

Vente à emporter:

  1. La diversité ne consiste pas à donner à votre organisation le droit de se vanter ; il s'agit de lutter pour l'accessibilité, l'équité et l'inclusion.
  2. Le Canada ne fournit pas de soutien ou de services d'information adéquats aux immigrants une fois qu'ils arrivent, et nombre d'entre eux ont du mal à relancer leur carrière malgré leurs compétences élevées.
  3. Notre culture académique (par exemple, l'accent mis sur les longues heures de travail, le manque de soutien pour la garde des enfants, etc.) peut aliéner les personnes issues de milieux qui accordent une grande valeur au temps passé en famille.

Actions suggérées:

  1. Les établissements d'enseignement devraient offrir des services de garde d'enfants universels (c'est-à-dire pas seulement pour les professeurs titulaires) et des suppléments de soignant flexibles pour les personnes assistant à des conférences.
  2. Les programmes de placement en emploi des immigrants devraient durer au moins un an afin que l'employeur puisse bien évaluer les compétences de la personne tout en faisant un réel investissement dans sa formation et son intégration en emploi. Ce délai permet également à cette personne d'acquérir une expérience considérable au Canada.
  3. Les mêmes programmes devraient mandater le mentorat de la haute direction pour obtenir une plus grande adhésion de l'employeur et améliorer les possibilités de réseautage pour les participants.
  4. L'expérience de travail à l'étranger et les diplômes universitaires doivent être reconnus de manière uniforme dans toutes les provinces.

Panel 3 de conférenciers – Better Together: Promouvoir le dialogue sur l'équité, la diversité et l'inclusion parmi les scientifiques, les spécialistes des sciences sociales, les décideurs politiques et le panel des trois agences: La charte des dimensions et le travail sur l'EDI dans les secteurs des agences
Président : Eden Hennessey
Conférenciers : Imogen Coe, Mahadeo Sukhai, Jessica Kolopenuk, Karine Morin, Tammy Clifford

Vente à emporter:

  1. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser le capital humain derrière nous, c'est pourquoi nous devons lutter pour l'inclusion au-delà de la diversité.
  2. Les chercheurs qui sont inclus dans des équipes interdisciplinaires pour les mesures de « diversité » sont souvent juniors, moins bien payés et ne sont pas titulaires. Ils sont aussi souvent plus sollicités que les autres chercheurs, ce qui peut conduire à une main-d'œuvre inégale, surtout s'il n'y a pas d'autres incitations (par exemple, promotion, rémunération, etc.).
  3. Le nouveau système d’ Charte Dimensions, inspiré d'une initiative réussie du Royaume-Uni, est encore expérimental au Canada et a besoin du soutien de la communauté de la recherche pour réussir.

Actions suggérées:

  1. Engagez plus de conversations sur l'accessibilité et les sciences. Plutôt que de parler d'EDI, passez à la discussion d'IDEA (inclusion, diversité, équité et accessibilité).
  2. Tous les types de connaissances (p. ex., communautaires, autochtones, etc.) doivent être considérées comme égales dans le processus de recherche.
  3. Les personnes et les organisations engagées dans le travail d'IDEA doivent examiner et réfléchir sur leurs propres valeurs, préjugés, pratiques d'inclusion, etc. Le travail doit être aussi bien interne qu'externe.
  4. Allez au-delà des mesures de la diversité et trouvez de bons moyens de mesurer l'inclusion - ce qui est mesuré, est fait, et pour le moment, l'inclusion n'est pas mesurée.
  5. Les agences de financement doivent examiner leurs structures de soutien pour accroître l'inclusion (par exemple, revoir les dépenses éligibles pour inclure les honoraires des aînés, envisager des moyens de payer les membres de la communauté sans compte bancaire, etc.).
  6. Inclure les spécialistes des sciences sociales dans la conversation sur la façon d'augmenter l'IDEA dans les STEM. Ce sont les experts pour comprendre les normes sociales et inciter à un véritable changement de comportement (par exemple, Initiative Engendering Success in STEM)
  7. Les compétences de base dans IDEA devraient être quelque chose que tout le monde possède et devrait être enseignée dans tous les environnements (par exemple, le milieu universitaire, l'école, le gouvernement, l'industrie, etc.).
Conférenciers prospectifs

Jour 1 – 13 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Symposium — Conseils scientifiques pour la prospective : la combustion lente

Organisateur

INGSA (International Network for Government Science Advice) Amérique du Nord, en coordination avec le Conseil des académies canadiennes

Orateurs : Kristiann Allen, responsable, politique et engagement international et chercheuse principale, Center for Science in Policy, Diplomacy and Society (SciPoDS), Université ou Auckland ; Karen Akerlof, professeure adjointe, Département des sciences et politiques environnementales, Université George Mason; Eric M. Meslin, président-directeur général, Conseil des académies canadiennes; Kevin Page, président et chef de la direction, IFSD Institute of Fiscal Studies and Democracy, Université d'Ottawa; Kristel Van der Elst, directrice générale, Horizons de politiques Canada; Rees Kassen, professeur, Département de biologie, Université d'Ottawa

Modérateur: Johannes Klumpers, chef de l'unité du mécanisme de conseil scientifique, direction générale de la recherche et de l'innovation, Commission européenne

Vente à emporter:

  1. Une approche acceptée encadre les options politiques sur un quadrant qui comprend « invisible » à « évident » (comme indicateur de l'importance du problème) le long d'un axe, et « facile » à « difficile » (comme indicateur de complexité technique) le long de l'autre axe. .
  2. Les défis politiques « à combustion lente » sont des sujets complexes où des preuves considérables sont disponibles, coupés là où une action efficace est difficile, les étapes nécessaires peuvent ne pas être évidentes, et l'attention du public peut culminer et s'estomper s'il n'existe pas de solution claire à court terme.
  3. L'information et l'opinion sont formées séparément, de sorte que les reportages des médias peuvent attirer l'attention sur un sujet mais ne façonnent pas nécessairement l'opinion publique sur ce sujet.
  4. Les experts sur un sujet particulier ne peuvent pas résoudre les questions de politique de manière indépendante. Discuter d'un avenir inconnu nécessite une prévoyance, qui dépend des émotions et des valeurs ainsi que des faits et des preuves.
  5. Les solutions potentielles sont contrecarrées par la perception que le problème ne relève pas de l'expertise ou de la compétence des décideurs, ce qui a été représenté par la notion populaire de « rester dans sa voie ».
  6. Les décideurs responsables de la gestion de ressources publiques limitées peuvent prendre des décisions basées non pas sur ce qui résout finalement un problème, mais sur ce qui sert leur intérêt le plus immédiat, ce qui peut remplacer la meilleure solution au problème. Ce concept est représenté par la notion populaire de « tirer le meilleur parti de votre argent ».
  7. Les médias sociaux ont considérablement raccourci la période pendant laquelle le public peut évaluer et répondre aux options politiques, tout en conduisant à des discussions problématiques qui diminuent la valeur de ces commentaires.

Actes:

  1. Évitez la tentation politiquement opportune de fournir des mesures simples, rapides et très visibles qui peuvent sembler efficaces, plutôt qu'une stratégie plus complexe et discrète qui pourrait en fait obtenir de meilleurs résultats globaux (par exemple, lorsqu'il s'agit de l'impact potentiel sur la santé mondiale des médicaments antimicrobiens résistance Réf. : Conseil des académies canadiennes rapport).
  2. Les ressources disponibles pour l'action politique sont souvent déjà présentes, mais il est nécessaire de galvaniser la volonté politique et publique d'agir. Le leadership nécessaire peut être trouvé aux niveaux infranationaux de gouvernement, où la pensée créative peut conduire à des approches novatrices des problèmes à combustion lente.
  3. À une époque où la confiance dans le gouvernement est faible, il est essentiel d'identifier les voix qui ajoutent de la crédibilité à la politique (par exemple, le bureau du conseiller scientifique en chef).
  4. Apprenez des pays qui ont surmonté des problèmes complexes et lents - et gagné la confiance du public - avec un soutien dédié aux preuves scientifiques, aux valeurs cohérentes, à l'infrastructure institutionnelle et à l'engagement du public.
  5. Identifier et travailler avec des champions politiques (par exemple, des entrepreneurs politiques) pour une attention soutenue aux problèmes jusqu'à ce qu'ils gagnent en importance.

Jour 2 : 14 novembre

Conférenciers

Jour 2 – 14 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Des données pour un impact : comment des partenaires de confiance peuvent faire progresser la transformation numérique du Canada

Organisé par: Université Simon Fraser

Orateurs: Carolyn Watters, vice-présidente et chef de la recherche numérique, Conseil national de recherches du Canada; Len Garis, professeur adjoint à l'École de criminologie et de justice pénale et associé au Centre de recherche sociale de l'Université de la vallée du Fraser ; Anil Arora, statisticien en chef du Canada; Luba Petersen, professeure agrégée d'économie, Université Simon Fraser

Modérateur: Joy Johnson, vice-présidente à la recherche et à l'international, Université Simon Fraser

Vente à emporter:

  1. de la souveraineté canadienne. Charte numérique vise à guider l'élaboration de politiques avec 10 principes fondamentaux (par exemple, l'accès, la sécurité, le consentement, la transparence et la valeur pour la société).
  2. Les partenariats réussis doivent être ouverts et transparents et fondés sur la confiance, des objectifs communs, des valeurs partagées et une proposition de valeur claire (pour les citoyens, les entreprises et le Canada).
  3. Travailler avec un partenaire crédible et de confiance qui peut gérer la confidentialité est primordial.
  4. La Banque du Canada crée des ensembles de données plus précis avec des environnements de type jeu appelés «économies de laboratoire» pour comprendre comment les gens réagissent aux différentes politiques économiques.
  5. L'inclusion de données sociales aide à mieux comprendre les problèmes au niveau communautaire, ce qui se traduit par des politiques et des programmes plus ciblés.
  6. Statistique Canada vise à renforcer la confiance et la crédibilité en utilisant le modèle des « cinq coffres » – un cadre pour s'assurer que les données ne sont fournies que si certaines conditions sont remplies.
  7. Il est important d'avoir des ensembles de données fiables qui représentent tous les Canadiens (p. ex., les communautés à faible revenu, éloignées et autochtones) et de tenir compte de différents types de données (p. ex., Two-Eyed Seeing).
  8. Le consentement éclairé à l'utilisation des données n'est pas toujours possible (par exemple, formulaire détaillé de recensement) pour s'assurer que les données sont représentatives.

Actions suggérées:

  1. Écoutez les partenaires. Ce dont les utilisateurs ont besoin déterminera la valeur dérivée des données.
  2. Instaurer la confiance avec les partenaires grâce à la co-conception et à la co-utilisation des données, et en démontrant la valeur des données.
  3. Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les différents niveaux de sécurité requis pour les données virtuelles. (Statistique Canada travaille actuellement sur un modèle de risque partagé de données virtuelles en partenariat avec la Société canadienne d'hypothèques et de logement et le Réseau canadien de recherche de données).
  4. Les politiques de gestion des données doivent intégrer des principes d'utilisation éthique et responsable des données (par exemple, Déclaration de Toronto liés aux droits de l'homme et à l'apprentissage automatique, et Déclaration de Montréal pour le développement responsable de l'intelligence artificielle)
  5. Échanger la vie privée pour le bien public (par exemple, sauver des vies) est une conversation qui doit encore avoir lieu.
Dre Mona Nemer

Jour 2 – 14 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Une conversation avec la Dre Mona Nemer, conseillère scientifique en chef du Canada 

Le Canada a parcouru un long chemin dans le renforcement des avis scientifiques au gouvernement, mais il reste encore beaucoup à faire. C'était l'une des principales conclusions que les délégués de la CPSC ont entendues de la conseillère scientifique en chef (CSA) du Canada, la Dre Mona Nemer.

Depuis sa nomination à ce nouveau poste il y a deux ans, Nemer a travaillé avec des collègues à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement pour améliorer les liens entre les avis scientifiques et la prise de décision. Pour y parvenir, il a fallu « jeter des ponts et instaurer la confiance », en particulier avec les ministères et organismes à vocation scientifique.

Bien que le Canada ne parte pas de zéro, il rattrape d'autres pays qui ont établi des structures d'avis scientifiques, y compris des réseaux de conseillers scientifiques.

« Au cours de la dernière année, nous avons examiné divers systèmes d'avis scientifiques dans le monde et les besoins du Canada et du gouvernement du Canada », a déclaré Nemer. "J'ai recommandé que nous créions un réseau de conseillers scientifiques."

Ses conseils ont été acceptés et aujourd'hui, le Canada compte des conseillers scientifiques à Santé Canada, Environnement Canada et Changement climatique, Ressources naturelles Canada, ainsi qu'à l'Agence spatiale canadienne et au Conseil national de recherches. Des conseillers scientifiques sont également attendus prochainement à Pêches et Océans et dans d'autres ministères.

Le bureau de Nemer s'est concentré sur cinq domaines prioritaires : l'intégrité scientifique et la science ouverte ; conseils scientifiques; coordination scientifique; promotion scientifique; et la diplomatie scientifique.

Une activité clé a vu l'ASC travailler avec le Secrétariat du Conseil du Trésor et l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada pour élaborer un Modèle de politique sur l'intégrité scientifique, que tous les ministères ont mis en place cette année.

« C'était ma priorité numéro un : veiller à ce que la science soit ouverte et que les scientifiques puissent parler de leur travail », a déclaré Nemer aux délégués du CSPC.

En réponse à la récente élection fédérale, le PDG du CSPC, Mehrdad Hariri, a demandé si l'avis du CSA serait demandé comme souvent sous un gouvernement minoritaire. Nemer a répondu : « Ma position n'est pas partisane et devrait le rester. Les gouvernements, qu'ils soient majoritaires ou minoritaires, doivent promulguer des lois et prendre des décisions et nous espérons tous que cela sera fondé sur la science et les preuves.

Sur la question de la science ouverte, Nemer a déclaré que son bureau finalisait une feuille de route pour la science ouverte, élaborée en coopération avec les ministères et organismes scientifiques fédéraux, afin d'assurer une plus grande ouverture dans les activités scientifiques et de recherche fédérales.

"Notre objectif est d'ouvrir la science, mais nous (en tant que pays) n'avons pas fourni les outils ou le soutien à nos chercheurs pour se conformer (aux nouvelles exigences)", a déclaré Nemer. « Mon point de vue est que nous devons avoir une politique harmonisée à la fois pour la recherche menée à l'extérieur du gouvernement et une pour l'intérieur du gouvernement.

Gagner la confiance du public

Le bureau de Nemer fait partie d'un écosystème scientifique de plus en plus collaboratif, intégré et coordonné au Canada. Cela comprend le Comité de coordination de la recherche au Canada, qui coordonne la science entre différentes disciplines et agences. Nemer participe également au comité scientifique des sous-ministres récemment officialisé, qui, selon elle, fournit des informations précieuses sur ce qui se passe dans la science gouvernementale, ainsi que des opportunités de forger des liens entre le gouvernement et le milieu universitaire.

Ces liens plus étroits ont mené à la formation d'un comité de coordination scientifique sur les changements climatiques, coprésidé par Nemer et Stephen Lucas, ancien sous-ministre à Environnement et Changement climatique Canada, qui a donné lieu à de nouveaux programmes de financement conjoints entre certains ministères et le Département des sciences naturelles et Conseil de recherche en génie.

« Mon rêve est que nous arrêtions de parler de l'endroit où la science est menée au Canada et que nous adoptions la notion d'une seule science pour le Canada… c'est-à-dire dans un seul but qui est de faire progresser les connaissances et les conditions socio-économiques de chaque Canadien, et de faire progresser l'amélioration de le monde », a-t-elle déclaré.

Une autre priorité a été de veiller à ce que le bureau du CSA continue, quel que soit le parti politique au pouvoir. À une époque où la science dans le monde entier est devenue plus politisée et de plus en plus sujette au scepticisme du public, elle a déclaré : « Maintenant, plus que jamais, il est de notre responsabilité collective de veiller à ce que le poste de conseiller scientifique en chef demeure pour le bien du pays. … Je suis plus déterminé que jamais à m'assurer que ce bureau fera partie intégrante du paysage canadien.

L'établissement de la confiance du public continuera d'être une priorité pour l'ASC. Pour les scientifiques, Nemer a déclaré que cela signifie travailler encore plus dur pour expliquer comment la science et la technologie – même les technologies perturbatrices comme l'intelligence artificielle (IA) – peuvent être appliquées pour résoudre les problèmes économiques et sociétaux.

« Cela suppose que les scientifiques s'adressent non seulement à d'autres scientifiques, mais au public. Cela suppose que nous engageons un dialogue avec le public… que nous écoutons et comprenons leurs préoccupations et essayons d'expliquer les connaissances et la science en termes simples auxquels ils peuvent s'identifier.

Sur la question de l'IA, le gouvernement a mis en place un comité consultatif qui comprend Nemer, ainsi que des représentants du monde universitaire et du secteur privé, notamment des juristes, des éthiciens et des experts techniques. Cependant, pour que toute stratégie réussisse, Nemer a souligné qu'elle doit inclure «un dialogue constructif et sérieux» avec les Canadiens dans leurs communautés.

"Nous avons la responsabilité collective de regarder au-delà de nos laboratoires et de nos expériences pour engager un dialogue public."

Conférenciers principaux de la conférence

Jour 2 – 14 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

L'avenir du Canada en physique et en exploration spatiale 

Conférencier d'honneur: Son Excellence la très honorable Julie Payette, gouverneure générale du Canada

Orateurs: Donna Strickland, professeure, Département de physique et d'astronomie, Université de Waterloo Lauréate du prix Nobel, Physique 2018; Avery Broderick, titulaire de la chaire John Archibald Wheeler de la famille Delaney au Perimeter Institute for Theoretical Physics et professeur agrégé à l'Université de Waterloo

Modérateur: Janet E. Halliwell, présidente, Conseil d'administration, Centre canadien de politique scientifique

Le succès continu du Canada dans le domaine scientifique dépend de sa promotion

L'excellence scientifique du Canada n'est pas le fruit du hasard.

Ce n'est pas un hasard si le Canada continue de représenter près de 4 % des publications de recherche évaluées par des pairs dans le monde, alors qu'il ne représente que 2 % du PIB mondial et 5 % de la population mondiale. Ce n'est pas non plus un hasard, en tant que 2018 Rapport du Conseil canadien des académies Selon un sondage, 60 % des chercheurs les plus cités dans le monde ont déclaré que le Canada abrite « des infrastructures ou des programmes de classe mondiale ».

"Nous sommes un phare d'excellence scientifique à travers le monde", a déclaré Avery Broderick, astrophysicien de l'Université de Waterloo qui faisait partie d'une collaboration internationale historique qui a prouvé l'existence de trous noirs. « Cela n'arrive pas par accident. C'est parce que les gens prennent des décisions sur ce qu'il faut soutenir, sur quoi investir, et ces décisions sont plus importantes que jamais »,

Broderick, dont la découverte a remporté le prix Breakthrough Prize in Fundamental Physics 2020, a partagé la scène du gala du CSPC de cette année avec deux autres vedettes scientifiques canadiennes : Donna Strickland, physicienne de l'Université de Waterloo et lauréate du prix Nobel 2018, et Son Excellence la très honorable Julie Payette, gouverneure générale du Canada.

Le Canada investit depuis longtemps dans la recherche fondamentale, y compris la physique et l'astronomie. Nous sommes un partenaire du télescope Event Horizon qui a conduit à la découverte du trou noir. Le Canada a également soutenu le Laboratoire de l'Observatoire de neutrinos de Sudbury qui a contribué au partage par Arthur McDonald du prix Nobel de physique 2015 pour ses recherches pionnières sur les neutrinos au SNOLAB.

La modératrice Janet Halliwell a rappelé "travailler dans les coulisses pour essayer d'obtenir un financement original pour SNO à la fin des années 80". Elle a déclaré que le financement et le retour au Canada d'Arthur McDonald depuis l'Université de Princeton aux États-Unis étaient essentiels pour favoriser l'excellence scientifique canadienne.

Grands projets, meilleurs talents et collaboration

Un autre contributeur aux succès scientifiques du Canada a été sa capacité à attirer les meilleurs talents du monde entier, a déclaré Strickland, qui a aidé à lancer des lasers qui créent des impulsions de lumière extrêmement rapides pour une variété d'applications.

« Si vous essayez d'attirer les meilleurs talents, vous devez lancer de grands projets pour les attirer. Si nous accueillons le monde et investissons, et utilisons l'esprit d'entreprise et une politique scientifique solide, nous pouvons avoir autant de succès que la Silicon Valley », a-t-elle déclaré aux délégués du CSPC.

Les grands projets, le financement et les infrastructures sont importants, mais Broderick a déclaré que le succès du projet Event Horizon Telescope est "un exemple de ce qui peut être accompli lorsque vous avez un groupe de personnes très diversifié, diversifié à la fois sur le plan mondial et culturel".

Broderick, qui a quitté les États-Unis il y a plus de dix ans pour faire de la recherche à l'Université de Waterloo, a déclaré que l'ouverture et la diversité du Canada sont « un brillant exemple de la culture canadienne. En tant qu'Américain, je nous vois dans cette société très pluraliste et solidaire.

Une autre force est la capacité de nos scientifiques et institutions à travailler en collaboration avec des partenaires internationaux. « Nous sommes un groupe de personnes qui aiment vraiment les autres et notre capacité à nous intégrer dans des équipes est quelque chose dont nous devrions être très fiers, a déclaré la gouverneure générale.

L'importance des modèles

Inspirer les jeunes à envisager une carrière scientifique est essentiel pour toute nation soucieuse d'innovation. Cela commence par le fait que le Canada réussit mieux à célébrer à la fois ses scientifiques et ses succès scientifiques.

« Nous célébrons les artistes, les musiciens, les acteurs, les vedettes du rock, mais nous oublions parfois de célébrer les réalisations extraordinaires que les gens font avec leur cerveau et leur esprit novateur », a déclaré la gouverneure générale aux délégués. Par exemple, elle a dit « Le Canada a bien compris » lorsqu'il a inclus le nom du Canada et la feuille d'érable quatre fois sur le Canadarm2 afin qu'il puisse être vu sous tous les angles.

Lorsque les Canadiens sont célébrés, vous obtenez des réponses comme ce que l'Université McMaster a décrit comme «l'effet Donna». Depuis que Strickland - une ancienne élève en génie de McMaster - est devenue la troisième femme de l'histoire à remporter le prix convoité de physique, les administrateurs de l'université ont signalé une augmentation de 47% des inscriptions cette année en génie physique.

"Deux fois plus de femmes ont postulé pour entrer en génie et en physique cette année que jamais auparavant", a déclaré Strickland.

Le gouverneur général a déclaré que les scientifiques ont la responsabilité de s'engager davantage auprès du public, de promouvoir la valeur de la science et d'inspirer la prochaine génération à envisager des carrières dans les disciplines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM).

"Nous devrions tous, chacun d'entre nous, une fois par an, pendant une heure, aller dans une école et parler de la raison pour laquelle vous êtes passionné par ce que vous faites", a déclaré Son Excellence, qui continue de partager ses histoires en tant qu'espace voyageur avec des étudiants. "Il y aura quelqu'un quelque part avec qui vous produirez une étincelle à cause de ce que vous avez dit."

Lutte contre le scepticisme scientifique

Tous les conférenciers ont convenu que les scientifiques ont également la responsabilité de contrer la vague croissante de désinformation et de méfiance à l'égard de la science en parlant publiquement de la valeur de leur travail dans un langage que tous les Canadiens peuvent comprendre. Strickland a averti que les conséquences de ne pas le faire peuvent être de longue durée.

Elle a évoqué l'âge d'or de l'islam, une période d'épanouissement culturel, économique et scientifique entre le VIIIe et le XIVe siècle qui a connu un déclin significatif au cours des siècles suivants. Elle a averti que le monde occidental pourrait être sur « cette même pente glissante ».

« La science ne devrait jamais être une croyance. La science, ce sont des données et la science, c'est ce que nous savons aujourd'hui », déclare Strickland. "Je crains que nous devenions le peuple à ne plus être cru et en tant que groupe d'élite, ils sont tous sceptiques à notre égard et c'est un grand danger pour l'avenir."

Broderick a convenu : « Il est possible pour les sociétés de revenir en arrière. Les progrès ne sont pas assurés.

La solution, a-t-il souligné, est une meilleure communication. "Allez là-bas devant le public et rappelez-leur pourquoi nous faisons ce que nous faisons… il y a des avantages bien au-delà de ramener à la maison des prix et de la reconnaissance, comme rendre possible notre mode de vie moderne."

Jour 3 : 15 novembre

Dr Sandhya Mylabathula

Jour 3 – 15 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Courte série de discussions 

Courte discussion #1 : Traduire la recherche en politique d'impact - Notre parcours en matière de politique sur les commotions cérébrales au Canada

Orateurs : Sandhya Mylabathula, candidate au doctorat, Faculté de kinésiologie et d'éducation physique; ancien boursier des IRSC en politiques de santé publique, Université de Toronto; et Communicateur scientifique; Swapna, MD/Candidate au doctorat à l'Université de Toronto, boursière McLaughlin et communicatrice scientifique.

Vente à emporter:

  1. Sandhya et Swapna ont élaboré conjointement une stratégie pancanadienne sur les commotions cérébrales, présentée recommandations au Parlement en 2019 concernant un projet de loi d'initiative parlementaire,  Le projet de loi C-566 (Loi concernant une stratégie pancanadienne globale sur les commotions cérébrales) et a travaillé sur des recherches pour éclairer la nouvelle législation ontarienne sur les commotions cérébrales, la loi Rowan.
  2. Les politiques scientifiques fournissent les ressources, les programmes et les outils fondés sur des données probantes pour répondre à un défi particulier comme les commotions cérébrales.
  3. Soyez un champion et soyez patient; élaborer des politiques et mettre en œuvre des lois peut prendre des années.
  4. S'engager avec les parties prenantes lors de l'identification des lacunes en matière de recherche et de politiques (par exemple, les personnes souffrant de commotions cérébrales, les professionnels de la santé, les universitaires).
  5. Influencer les politiques commence par trouver votre passion (par exemple, l'effet des commotions cérébrales sur les joueurs de hockey), puis passer à l'action (par exemple, s'engager auprès des personnes touchées par une commotion cérébrale, ainsi que des décideurs, des politiciens et des médias), et alimenter votre passion pour le problème avec les autres (p. ex., sensibilisation des jeunes, milieu universitaire par le biais de conférences TEDx, Parlons sciences, Instagram, conférences).

Courte discussion #2 : Mobiliser le changement de l'intérieur : une étude de cas sur l'équité entre les sexes et le financement interne de la recherche

Speaker: Elizabeth Russell-Minda, agente de développement de la recherche, Université Western

Vente à emporter:

  1. Les données sur l'équité, la diversité et l'inclusion (EDI) peuvent être utilisées pour éclairer les pratiques internes de financement de la recherche (étude de cas interne sur Soutien stratégique de l'Ouest pour le succès des trois Conseils programme)
  2. Des modèles de collecte de données EDI prometteurs sont disponibles :
    1. Les chaires de recherche du Canada exigent que les universités mettent en œuvre des plans d'action pour s'assurer que les objectifs de l'IDE sont atteints.
    2. Chaque agence des trois conseils a des déclarations EDI, des méthodes de collecte de données et des pratiques intégrées dans leurs programmes.
    3. Le fonds fédéral Nouvelles frontières en recherche a intégré des sections EDI dans ses exigences de proposition.
  3. Quelles sont les lacunes dans les connaissances et la pratique?
    1. Outre les exigences des trois conseils, les universités ne sont pas obligées de suivre les données EDI pour leurs programmes internes de financement de la recherche.
    2. Les bureaux de recherche universitaires ne sont souvent pas équipés pour suivre et analyser les données.
    3. La plupart des données EDI sont basées sur des enquêtes d'auto-déclaration et ne sont pas standardisées.
  4. Son étude de cas a identifié comment les bureaux de recherche universitaires peuvent réformer les processus internes pour améliorer l'EDI dans le financement de la recherche :
    1. Mettre en œuvre des méthodes cohérentes d'enquêtes et de collecte de données.
    2. Encourager et mener des évaluations continues.
    3. Adopter des mandats pour les comités d'examen internes qui incluent l'EDI.

Courte discussion #3 : Gouvernance mondiale et technologies émergentes « à haut risque »

Speaker: Nathan Alexander Sears, candidat au doctorat en sciences politiques, Université de Toronto

Vente à emporter:

  1. La géopolitique détermine quelles technologies sont produites, comment elles sont appliquées et à quelles fins (par exemple, les armes nucléaires)
  2. En l'absence d'une gouvernance mondiale forte, la politique de puissance peut être la force politique mondiale dominante pour intervenir dans l'avenir technologique de l'humanité.
  3. Messages pour les scientifiques :
    1. La science et la technologie ne sont pas des forces intrinsèquement « bonnes » ou « progressistes »
    2. Les scientifiques sont des acteurs politiques ; le « laboratoire » n'est pas exogène à la géopolitique
    3. Soyez conscient du pire des cas : que ferait Machiavel avec cette technologie ?
    4. Aligner les incitations à la recherche sur les préoccupations éthiques concernant les risques existentiels
  4. Messages pour les décideurs :
    1. Les technologies émergentes sont intrinsèquement des questions de politique étrangère en raison des impacts mondiaux de la science et de la technologie
    2. "Pas de politique étrangère" est une "mauvaise politique étrangère"
    3. Les gouvernements doivent chercher à combler le fossé croissant de la gouvernance mondiale sur les technologies émergentes
    4. Il y a un besoin immédiat de cadres de gouvernance mondiale sur la géo-ingénierie, l'édition de gènes et l'intelligence artificielle

Bref exposé #4: Wikipedia Editing & Edit-A-Thons : Une forme de plaidoyer scientifique

Speaker: Farah Qaiser, étudiante diplômée, Université de Toronto; Président, Réseau de politique scientifique de Toronto

Vente à emporter:

  1. En tant que cinquième site Web le plus populaire au monde, Wikipédia offre une précieuse opportunité à tous les scientifiques de participer à la défense de la science en partageant leur expertise par le biais de l'édition.
  2. Qui édite Wikipédia – et les préjugés qu'ils véhiculent – ​​compte :
    1. 84% des rédacteurs sont des hommes
    2. 76 % des éditeurs éditent Wikipédia en anglais, mais seulement 49 % des visiteurs lisent Wikipédia en anglais
    3. La plupart des éditeurs viennent d'Amérique du Nord et d'Europe (les États-Unis représentent 20 %)
  3. Seulement 18% des pages sur les biographies en anglais de Wikipédia concernent les femmes.
  4. L'édition de Wikipédia offre l'opportunité de rendre la science plus ouverte et accessible au public, ainsi qu'aux responsables politiques et aux décideurs.
  5. Des groupes comme Wiki aime les scientifiques ainsi que Wikipédia Femmes en rouge abordent ce défi d'un point de vue scientifique et d'une perspective de genre, respectivement.
  6. Plusieurs organisations canadiennes ont organisé des Wikipedia Edit-a-thons au cours de la dernière année, y compris le Réseau de politique scientifique de Toronto, Université York, Ingenium : Musées des sciences et de l'innovation du Canada, et le Échange scientifique et politique.

Courte discussion #5 : Journal of Science Policy and Governance : Engager les étudiants et les chercheurs en début de carrière dans les politiques scientifiques et technologiques

Animateur : Jean-Christophe Mauduit, maître de conférences en diplomatie scientifique, University College London et directeur de l'engagement international, Journal of Science Policy & Governance

Vente à emporter:

  1. La Journal de la politique scientifique et de la gouvernance (JSPG) est une organisation bénévole à but non lucratif et une publication interdisciplinaire à comité de lecture gérée par et pour étudiants, postdoctorants, boursiers en politique et chercheurs en début de carrière (ECR) jusqu'à trois ans après l'obtention de leur diplôme.
  2. JSPG aide les étudiants, les boursiers en politique et les ECR de tous les horizons académiques à renforcer leurs recherches sur les politiques, leurs compétences en rédaction et leurs références.
  3. Il les encourage à contribuer aux débats politiques aux niveaux local, étatique, fédéral et mondial en publiant des éditoriaux, des notes de politique, des analyses politiques, des évaluations technologiques, des critiques de livres, des rapports d'ateliers, etc.
  4. Il sert de forum accessible, indépendant et open source pour les politiques scientifiques, technologiques et d'innovation et les bourses d'études diplomatiques.
  5.  JSPG lance deux appels à contributions chaque année pour son éditions standards (en 2020, les 31 mai et 15 novembre) et plusieurs appels ouverts à numéros spéciaux avec des organisations partenaires.
  6. Les efforts de JSPG sont mondiaux et le Journal est toujours activement à la recherche de partenaires internationaux, de collaborateurs et accueille les parrainages de ses publications. Cette année, JSPG et la Conférence sur les politiques scientifiques canadiennes ont collaboré au volume 15, qui se trouve ici.
  7. Les étudiants diplômés, les boursiers en politique et les jeunes universitaires (jusqu'à trois ans après l'obtention de leur diplôme) peuvent se porter volontaires en tant que rédacteurs associés, leur fournissant ainsi des connaissances précieuses sur les politiques, des compétences en rédaction et des informations sur le processus de publication. Cette expérience améliore leurs propres changements pour la publication dans des revues de premier plan plus tard dans leur carrière.
  8.  Abonnez-vous aux JSPG liste de diffusion pour rester au courant des opportunités de dialogue avec la revue ainsi que des appels à contributions et autres annonces. La revue est active sur Twitter et peut être suivie sur @SciPolJournal.

conférencier conférencier

Conférence

Jour 3 – 15 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Créer des occasions de collaboration avec la science fédérale 

Organisé par: Services publics et Approvisionnement Canada

Orateurs: Kim Juniper, scientifique en chef, cadre, Ocean Networks Canada; Janet King, sous-ministre déléguée, Services publics et Approvisionnement Canada; Kate Moran, présidente-directrice générale, Ocean Networks Canada; Iain Stewart, président, Conseil national de recherches

Modérateur: Marie-Anick Maille

Vente à emporter:

  1. L'investissement historique de 2018 milliards de dollars prévu dans le budget de 2.8 dans les laboratoires fédéraux crée des occasions de faire progresser et de favoriser la collaboration au sein du gouvernement et avec des partenaires externes.
  2. Les ministères et organismes à vocation scientifique travaillent ensemble pour élaborer conjointement des plans scientifiques fondés sur des objectifs, des priorités et des résultats communs.
  3. D'autres obstacles de longue date à la collaboration sont en cours de résolution, notamment : les règles de sécurité qui restreignent l'accès aux installations ; et les contraintes financières.
  4. Promouvoir la collaboration en répertoriant les installations et l'équipement scientifiques du gouvernement sur la plateforme en ligne Navigateur des installations de recherche de la Fondation canadienne pour l'innovation.
  5. Ocean Networks Canada de l'Université de Victoria a créé des opportunités pour le gouvernement, l'industrie, les communautés et d'autres partenaires d'utiliser son infrastructure d'observation des océans en ayant :
    1. Un socle disciplinaire large qui offre davantage d'opportunités de développer des partenariats
    2. Un système de gestion des données (Oceans 2.0) capable de produire des produits de données qui répondent aux besoins des partenaires
    3. Une culture flexible et entrepreneuriale
    4. Un engagement envers l'engagement des Autochtones au niveau communautaire
  6. La participation de Ressources naturelles Canada et de Pêches et Océans Canada à la conception initiale du système d'observation a appuyé la recherche fondamentale dont ils avaient besoin pour remplir leurs mandats (p. ex. surveiller les aires marines protégées).
  7. Le Conseil national de recherches (CNRC) est une organisation hautement collaborative avec près de 1,000 XNUMX clients en R&D (gouvernements fédéral et provinciaux, universités et collèges, hôpitaux, organismes sans but lucratif, entreprises, partenaires internationaux).
  8. L'augmentation du financement dans le budget de 2018 permet au CNRC de constituer des équipes multidisciplinaires et multisectorielles pour de nouveaux espaces de recherche partagés et collaboratifs.

Actes:

  1. Tirez parti de l'ensemble de l'écosystème de recherche pour permettre le partage des ressources et des données, un meilleur accès entre les scientifiques et un meilleur engagement avec les partenaires externes et les parties prenantes.
  2. La collaboration est guidée par des principes forts : l'excellence scientifique d'abord ; construire des espaces collaboratifs ; et rendre ces espaces collaboratifs plus accessibles aux partenaires.
  3. Permettre aux scientifiques du gouvernement de devenir professeurs auxiliaires renforce les liens entre le gouvernement et le milieu universitaire.
  4. Garder de nouvelles collaborations petites, flexibles et plus informelles permet aux relations de se construire au fil du temps.

Jour 3 – 15 novembre 2019

Plats à emporter et recommandations : 

Conférenciers du déjeuner : Canada et Afrique du Sud sur la science et la politique publique

Orateurs: Simon Kennedy, sous-ministre, Innovation, Sciences et Développement économique; Daan du Toit, directeur général adjoint, Coopération internationale et ressources, Département des sciences et de l'innovation (DSI), République d'Afrique du Sud

Plats à emporter: Simon Kennedy

Principaux défis de politique publique auxquels sont confrontées les sciences au Canada :

  1. Application des connaissances et commercialisation : Comment améliorer la capacité du Canada à transformer la recherche en services, produits et solutions. (Par exemple, la majorité des brevets liés à l'apprentissage automatique développés au Canada au cours de la dernière décennie sont maintenant détenus par des sociétés étrangères. C'est une préoccupation dans une économie qui repose de plus en plus sur les actifs incorporels.)
  2. Les défis sont de plus en plus interdisciplinaires : des questions comme les produits pharmaceutiques et les microplastiques dans notre eau impliquent à la fois Environnement et Changement climatique Canada et Santé Canada, ainsi que d'autres disciplines telles que les sciences sociales.
  3. Diversité en science : Tenir compte de la diversité pour atteindre l'excellence en recherche n'est pas seulement une question de justice sociale - il s'agit également de générer une meilleure science (par exemple, les essais cliniques qui ne tiennent pas compte des différentes physiologies des hommes et des femmes produisent des médicaments moins efficaces)
  4. Collaborations internationales de recherche : des défis tels que le changement climatique et la résistance aux antimicrobiens traversent les frontières et posent de profonds problèmes éthiques. Le Canada doit être à la table lorsque des règles mondiales sont établies.

Plats à emporter : Daan du Toit

  1. Le Centre de recherches pour le développement international du Canada a apporté une contribution importante à la formulation du premier Livre blanc sud-africain sur la science et la technologie en 1996, passant d'une politique scientifique axée sur l'agression militaire sous le régime d'apartheid à une politique axée sur la croissance, le développement, la paix et la réconciliation pour tous sud-africains.
  2. L'Afrique du Sud a adopté plusieurs modèles de recherche et d'innovation du Canada, y compris des incitations fiscales à la R&D, des chaires de recherche et des centres d'excellence. Le Canada a également contribué un financement important au réseau panafricain, l'Institut africain des sciences mathématiques – un partenariat panafricain qui offre une formation en mathématiques aux étudiants africains de troisième cycle.
  3. La science canadienne est également un partenaire crucial pour le projet mondial de radiotélescope Square Kilometre Array (SKA), qui sera hébergé en Afrique du Sud et en Australie, et un fleuron de la science sud-africaine.
  4. En mars 2019, le Département sud-africain des sciences et de l'innovation (DSI) a publié un nouveau Livre blanc sur la science, la technologie et l'innovation, qui se concentre sur l'exploitation de l'innovation pour relever les défis socio-économiques auxquels le pays est confronté ainsi que sur le développement de la base scientifique de l'Afrique du Sud.
  5. Le Canada et l'Afrique du Sud continuent d'avoir des liens solides en matière de politique scientifique. Le 14 novembre 2019, Innovation, Sciences et Développement économique Canada et la DSI ont signé un protocole d'entente sur la science, la technologie et l'innovation axé sur : la mobilisation des connaissances, la culture et la littératie scientifiques, la science ouverte/les données ouvertes, la mobilité des chercheurs et échange.
  6. Le DSI d'Afrique du Sud travaille avec Mitacs pour développer un nouveau programme de mobilité et d'échange de chercheurs entre nos deux pays.