Voici les panneaux CPSC 2020 qui couvrent

Améliorer les liens entre la science et la politique

Journée de conférence 1 – 16 novembre 2020

une capture d'écran d'un appel zoom avec 7 personnes, sur fond de galaxie

Organisé par: Fonds de Recherche du Québec

panélistes:

Jean-Christophe Bélisle-Pipon – Chercheur invité, Université de Harvard
Meaghan Jones– Professeure adjointe, Département de biochimie et de génétique médicale, Faculté des sciences de la santé Rady, Manitoba
David Sweeney– Président exécutif, Research England, UKRI
Barbara Natalizio – Administrateur du programme scientifique, Fondation Rita Allen
Rémi quirion - Scientifique en chef du Québec, Gouvernement du Québec
Alexandra Cassivi- Chercheur postdoctoral, Université Laval
Anastasie Konina – Candidat au doctorat, Université de Montréal

Comportementale: La pandémie de COVID-19 a provoqué des perturbations majeures et pose de grands défis à l'écosystème de la recherche. Ce panel interactif a examiné les impacts négatifs de COVID-19 et a engagé le public à trouver des pratiques efficaces pour lutter contre les effets de la pandémie. Le panel discutera de la mise en œuvre de la Concordat sur l'atténuation des effets de la pandémie de COVID-19 sur la recherche (« COMPEER ») qui vise à mobiliser les efforts de la communauté mondiale de la recherche. Un tel engagement est nécessaire pour planifier collectivement une « nouvelle normalité », s'assurer que chacun participe à l'amélioration de l'expérience universitaire et mène des recherches de manière plus durable, responsable et percutante.

Vente à emporter:

  • La COVID-19 a gravement touché l'ensemble de l'écosystème de la recherche, en particulier les jeunes diplômés et les professionnels, les femmes et les groupes racialement marginalisés.
  • Les incertitudes économiques associées aux réductions de financement, au gel des embauches et aux retards dans l'obtention du diplôme, ainsi qu'à la diminution des contacts physiques et sociaux ont mis davantage de pression sur la santé mentale des chercheurs, les femmes et les différentes ethnies étant touchées de manière disproportionnée.
  • Les propositions de subventions doivent être examinées dans une optique d'équité. Les dirigeants institutionnels et les bailleurs de fonds devraient apporter de la valeur au système de recherche pour faciliter une expérience plus large autre que les publications sur papier.
  • Il devrait y avoir une ligne de communication ouverte pour entendre les gens sur le terrain, pour comprendre leurs défis et le type de soutien nécessaire.

Actes:

  • Les bailleurs de fonds et les universités doivent être plus solidaires et flexibles en ce qui concerne les prolongations de subventions, les délais de déclaration et l'autorisation de semestres supplémentaires si nécessaire. Former des groupes spéciaux pour étudier l'impact sur les groupes ethniques minoritaires et fournir des soutiens supplémentaires si nécessaire. 
  • Assurer une ligne de communication ouverte avec les personnes engagées dans les activités quotidiennes, y compris les chercheurs en début de carrière et les personnes issues de groupes historiquement exclus.
  • Les universités doivent assurer un accès plus large au soutien en santé mentale, à la fois sur et hors campus. Les chercheurs devraient contacter des groupes de pairs et des associations pour trouver un soutien à la gestion du stress.
  • Créer des opportunités de carrière multi et interdisciplinaires pour les jeunes chercheurs. Rendre les informations sur les cheminements de carrière et les options facilement accessibles.
  • Assurer une collaboration accrue entre les divers ordres de gouvernement, les autorités subventionnaires, les universités et les associations de recherche avec une représentation de tous les domaines de recherche.
  • De nouvelles approches et des exemples d'autres pays devraient être explorés pour trouver des solutions aux défis générés par le COVID.
Journée de conférence 4 – 19 novembre 2020

une capture d'écran d'un appel zoom avec 5 personnes, sur fond de galaxie

Organisé par: Agence d'évaluation d'impact du Canada

Panélistes:
Justine C Ray – Président et scientifique principal, Wildlife Conservation Society Canada
C Scott Findlay – Professeur agrégé, Département de biologie, Université d'Ottawa
Stephen Bonnel – Gestionnaire, Évaluations stratégiques et régionales, Agence d'évaluation d'impact du Canada
Heidi Klein– Responsable du bien-être humain et communautaire, Two Worlds Consulting
Jennifer Dorr- Gestionnaire, Politique d'engagement, Agence d'évaluation d'impact du Canada

Comportementale: Le principe de précaution comme moyen de faire face à l'incertitude est défini et appliqué différemment par de nombreux experts, parties prenantes et gouvernements. Le panel a exploré l'utilisation du principe pour tenir compte de l'incertitude scientifique dans le domaine de l'évaluation d'impact. Les contributions recueillies seront utilisées pour développer des critères opérationnels pour aider à opérationnaliser le principe de précaution dans le domaine de l'évaluation d'impact, et au-delà.

Vente à emporter:

  • Il est important d'adopter une approche prudente et prudente dans l'évaluation des impacts, en tenant compte des principales composantes de valeur (par exemple, environnementales, socioculturelles), ainsi que de la tolérance au risque.
  • Plusieurs systèmes de connaissances (p. ex. perspective autochtone, approche holistique ou systémique) offrent plus de valeur qu'une seule perspective dans les évaluations d'impact.
  • Un manque de preuves n'indique pas une absence de risque.
  • Une approche basée sur les problèmes dans les évaluations d'impact permet une meilleure prise en compte de la complexité du problème lui-même et une solution plus détaillée et applicable.  
  • Un aspect important de l'opérationnalisation de l'approche de précaution et de poser les bonnes questions est de reconnaître qu'il s'agit intrinsèquement d'un jugement de valeur. 
  • Les seuils environnementaux, ou « points de basculement », peuvent être difficiles à déterminer et à définir, et sont donc rarement utilisés dans les évaluations d'impact. Les seuils environnementaux peuvent être les plus utiles et les plus applicables lors de l'examen des effets cumulatifs. 

Actes:

  • Les détenteurs de connaissances et les scientifiques devraient travailler ensemble pour produire les meilleures évaluations d'impact.
  • Recherchez une gamme de perspectives, qu'elles soient complémentaires ou divergentes, car elles mettent en évidence différents domaines d'intérêt pour différents groupes. Cela conduit à une évaluation de précaution plus diversifiée.  
  • Les approches qualitatives, et pas seulement les méthodes quantitatives telles que les matrices, devraient également être appliquées dans le principe de précaution et l'évaluation d'impact, car une approche qualitative peut garantir que les problèmes et les effets sont pleinement évalués et compris, et pas seulement quantifiés à l'aide de différents paramètres.
Journée de conférence 1 – 17 novembre 2020

Capture d'écran d'une femme blanche en train de parler, avec un bouton de lecture superposé

Organisé par: Université Ryerson

panélistes:

Imogen R. Coe – Président, Société canadienne des biosciences moléculaires
Stephen B Entendu – Président, Société canadienne d'écologie et d'évolution
Charles Bourque- Président, Association canadienne des neurosciences
Hilary Lappin-Scott – Président, Fédération des sociétés européennes de microbiologie (FEMS)
Shohini Ghose – Président sortant , Association canadienne des physiciens et physiciennes
Suzanne Amara – Président, Association américaine pour l'avancement des sciences

Comportementale: Contrairement à d'autres parties du monde, les sociétés scientifiques au Canada ont traditionnellement eu une interaction limitée avec les décideurs. Cette séparation des collectifs d'expertise des décideurs chargés de traiter des questions complexes telles que la santé publique, le développement économique et la gérance de l'environnement représente une occasion manquée d'apporter des conseils pertinents, opportuns et experts à la prise de décision indispensable. Le panel a discuté de la manière dont les sociétés scientifiques peuvent et doivent jouer un rôle important pour combler le fossé entre les scientifiques et les décideurs. 

Vente à emporter:

  • Les sociétés scientifiques universitaires jouent un rôle essentiel dans la promotion de la recherche universitaire, mais ont également un potentiel de défense des sciences en dehors du milieu universitaire. Ceci est particulièrement important lorsqu'il s'agit de communiquer d'une voix collective avec des décideurs qui souvent ne comprennent pas la science ou l'infrastructure scientifique.
  • Les cycles d'expansion et de ralentissement du financement des laboratoires ont un impact négatif sur le personnel de recherche ainsi que sur la qualité et la durabilité de la recherche. Les sociétés universitaires peuvent plaider en faveur du maintien de la science à tous les niveaux, y compris la recherche fondamentale qui n'a peut-être pas une aussi grande visibilité que la recherche plus appliquée. 
  • L'engagement d'universitaires, de décideurs, d'intervenants et de groupes de pression peut mener à des résultats fructueux et à une croissance collective (p. ex., Brain Canada).
  • Les sociétés universitaires peuvent faire progresser la science en s'attaquant aux contraintes qui affectent la croissance de la science (par exemple, la méfiance du public, le manque de gestion des ressources naturelles). 

Actes:

  • Les sociétés universitaires devraient de plus en plus préconiser des changements de politique pour promouvoir un financement durable et un soutien accru aux étudiants et aux chercheurs à toutes les étapes de leur carrière.
  • Les représentants du gouvernement fédéral et local, de l'industrie, des universités, des groupes de défense et de la politique scientifique doivent travailler ensemble pour la durabilité du pipeline des carrières scientifiques.
  • L'accent devrait être mis sur l'élaboration d'un plan à long terme conçu pour soutenir le personnel pendant les temps d'arrêt et les circonstances imprévues comme la pandémie. 
  • Les sociétés universitaires devraient se rassembler et organiser de manière proactive des événements, des ateliers et des sessions de réseautage pour informer le public, les décideurs politiques et les médias sur des sujets importants qui ont un impact sur la société.
  • Il est nécessaire d'établir un dialogue avec les agences de financement afin de promouvoir l'EDI dans les STEM. Par exemple, l'Association canadienne des physiciens et physiciennes a recueilli et évalué des données sur les taux de financement selon le sexe afin d'évaluer les différences fondées sur le sexe dans le financement universitaire. 
  • Les universitaires et les sociétés doivent s'engager au-delà de la simple fourniture passive d'opinions d'experts. L'objectif devrait être d'influencer activement les politiques.
  • Le programme d'études devrait inclure la formation d'étudiants diplômés par l'engagement dans des pratiques liées aux politiques, ainsi que dans la construction d'une solide citoyenneté informée par la science.
Journée de conférence 4 – 19 novembre 2020

une capture d'écran d'un appel zoom avec 5 personnes, sur fond de galaxie

Organisé par: Institut international pour l'analyse des systèmes appliqués

panélistes:

Anu Shukla-Jones – Analyste principal des politiques, Programme de mobilité des politiques interfonctionnelles, Gouvernement du Canada
Mauricio Antonio Lopes – Chercheur principal, Société brésilienne de recherche agricole – Embrapa
Jean-Louis Trudel– Écrivain en résidence, Institut des sciences, de la société et de la politique publique, Université d'Ottawa
Amanda Palazzo – Chercheur, Institut international d'analyse des systèmes appliqués (IIASA)
Chat Tully – Fondateur, SOIF

Comportementale: Il n'y a jamais eu de moment dans l'histoire où la réflexion critique à long terme a été plus nécessaire pour relever des défis complexes. À l'échelle mondiale, l'humanité est confrontée à des problèmes épineux à multiples facettes, impliquant de multiples parties prenantes (souvent avec des intérêts concurrents), des interdépendances et des perspectives d'avenir incertaines. S'attaquer à ces défis de manière stratégique aujourd'hui pour identifier et se préparer à une variété de scénarios futurs possibles peut aider à développer une agilité dans l'élaboration des politiques qui reflète le monde instable et incertain d'aujourd'hui. Ce panel a exploré certaines des façons pratiques dont l'analyse prospective, la prospective et la cartographie des scénarios sont utilisées par les universités, l'industrie, les gouvernements et les organisations internationales pour planifier les incertitudes et construire vers un avenir mondial partagé.

Points clés à retenir :

  • Il est nécessaire de créer une gamme de scénarios et d'outils pour visualiser et s'engager dans des avenirs différents et plausibles en utilisant l'expertise de toutes les parties prenantes (par exemple, des scénarios narratifs, des cartes et des images conceptuelles, des indicateurs de tendance et des scénarios quantitatifs).
  • Co-créer des avenirs régionaux dans un contexte mondial nécessite de réunir les bonnes personnes dans tous les secteurs, disciplines et intérêts
  • Les histoires de science-fiction offrent des moyens efficaces de raconter des histoires sur l'avenir : la science-fiction a vu la pandémie arriver et les gens se sont d'abord tournés vers elle pour donner un sens à la pandémie. (par exemple, il y a eu un pic dans les recherches Google pour le film d'Albert Camus Peste, Stephen King's La Stand, et le film de 2011 Contagion).
  • Il est important d'imaginer l'avenir, en particulier dans le contexte de l'anticipation et de la réponse aux défis des systèmes agricoles et alimentaires. Dans le cadre de cette réinvention, Embrapa a développé un système de renseignement interne / une capacité de groupe de réflexion pour le Brésil, appelé Agropensa, qui travaille à identifier et à observer les tendances actuelles et émergentes, et à fournir des analyses, des renseignements stratégiques et des conseils qui permettent à Embrapa de s'engager avec ces défis émergents en avance sur la courbe - pour développer des innovations / technologies visant à relever les défis futurs. Cela inclut des problèmes tels que l'intensification des stress biotiques et abiotiques induite par le changement climatique, avec de graves conséquences pour l'agriculture et la sécurité alimentaire dans la ceinture tropicale du monde.

Actions:

  • Il y a un besoin de co-développement participatif d'avenirs plausibles pour l'Afrique de l'Ouest, l'Europe, l'Amérique du Sud et le monde
  • Les décideurs politiques doivent être impliqués dans l'élaboration des scénarios pour s'en approprier.
  • Il est nécessaire d'apporter plus de complexité aux programmes de recherche et de passer des projets disciplinaires individuels aux portefeuilles pour combiner et gérer une diversité de projets d'une manière plus durable, collaborative et systématique.
  • Affiner les stratégies et passer des agendas fragmentés à des agendas systémiques concentrés pour relever les défis futurs.
  • Les praticiens de la planification des politiques et de l'élaboration des stratégies doivent impliquer la prochaine génération pour envisager l'avenir différemment, recadrer le dialogue et développer des prévisions durables pour 2045.
  • La science-fiction peut être utilisée comme un « canari dans la mine de charbon » et une « chambre d'écho » qui amplifie les signaux faibles concernant notre avenir incertain et le réinvente (par exemple, la Chine soutient les innovations dans la science-fiction et la prospective stratégique).
Journée de conférence 1 – 16 novembre 2020

une capture d'écran d'un appel zoom avec quatre personnes, sur fond de galaxie

Organisé par: Gouvernement du Manitoba

Panélistes:

Anna Slavina – Conseiller principal en analyse de données, ministère des Services centraux, Stratégie d'analyse de données du Manitoba
Scott Sinclair– Sous-ministre des Services centraux
Victoria Schukel – Directeur exécutif, Recherche et innovation, ministère de la Santé de la Colombie-Britannique
Joe Bettridge– Chef de pratique, Consultation personnalisée de TELUS Insights

Comportementale: La planification gouvernementale, de la prise de décision quotidienne aux crises, nécessite un accès à des données et des preuves en temps opportun. Cependant, de nombreux secteurs au sein du gouvernement ont du mal à répondre à leurs besoins de preuves en interne. La traduction des connaissances scientifiques présente également des défis – la recherche universitaire n'est pas toujours intuitivement transposable au processus d'élaboration des politiques. Enfin, malgré la croissance des ressources de données dans tous les secteurs, ces ressources restent cloisonnées, ce qui entrave une collaboration fluide. Ce panel a présenté des exemples concrets de solutions reliant la science et la politique, y compris des programmes intégrant des universitaires en début de carrière dans l'arène de prise de décision politique, des collaborations et le partage de données entre les secteurs privé et public, et des programmes qui soutiennent la recherche et la collaboration intersectorielles. 

Points clés à retenir

  • Apporter des preuves scientifiques à la prise de décision quotidienne au sein du gouvernement reste un défi pour plusieurs raisons interconnectées liées à la capacité, au processus et aux silos entre les organisations et les secteurs. De plus, les préjugés individuels envers les données scientifiques et l'insuffisance des politiques centrées sur la confidentialité des données créent des obstacles supplémentaires à la mise en œuvre des preuves et à la prise de décision à plus grande échelle.
  • Le ministère de la Santé de la Colombie-Britannique s'est activement engagé dans des programmes et des stratégies visant à accroître l'accès des décideurs aux données probantes. Par exemple, le ministère est en train de mettre en place une infrastructure provinciale de données sur la santé pour permettre une compréhension beaucoup plus approfondie de l'efficacité des divers programmes gouvernementaux.  
  • La collaboration entre le secteur privé et les organisations gouvernementales peut aider le gouvernement à gérer les impacts de la COVID-19. Par exemple, TELUS a créé un programme appelé « Data for Good » pour permettre aux organismes gouvernementaux et de recherche d'accéder aux données afin de résoudre les problèmes liés à la COVID-19.  
  • Le Manitoba a renforcé sa capacité interne d'analyse de données et de prise de décision fondée sur des données probantes en mettant sur pied une équipe spécialisée de scientifiques des données. 
  • Le gouvernement et le secteur privé ont tous deux rencontré la méfiance du public et des parties prenantes et la non-acceptation des décisions fondées sur des preuves, chaque fois que les preuves présentées s'écartent des notions préconçues, des processus organisationnels ou des préjugés individuels. 

Actions

  • Pour créer les preuves nécessaires à une prise de décision en temps réel qui soit solide et soutenue par les meilleures pratiques de la communauté scientifique, des processus à cycle rapide doivent être intégrés aux programmes de recherche et aux pratiques gouvernementales.
  • Des technologies telles que l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique peuvent contribuer de manière significative à faire progresser l'utilisation de la science des données dans le secteur public. Cependant, des travaux supplémentaires sont nécessaires pour démontrer et prouver au gouvernement le retour sur investissement de l'intégration de la science des données dans le secteur public. 
  • L'analyse, la présentation et la visualisation des données sont des éléments importants qui doivent être intégrés à la prise de décision fondée sur des données probantes dans le secteur public pour faire progresser son utilisation des données et établir la confiance du public dans la prise de décision fondée sur des données probantes. 
  • Pour faciliter la mise en œuvre plus large de la prise de décision fondée sur des données probantes, le gouvernement devra développer une capacité interne d'analyse des données et élaborer davantage de politiques sur la confidentialité des données.
  • Le gouvernement devra développer une approche initiale pour identifier les types de preuves dont les gens ont besoin pour prendre des décisions éclairées pour l'élaboration des politiques. 
Journée de conférence 1 – 17 novembre 2020

une capture d'écran d'un appel zoom avec 8 personnes, sur fond de galaxie

Organisé par: Takeda Canada

panélistes:

Cheryl Rockman Greenberg – Professeur émérite, Département de pédiatrie et de santé infantile et Département de biochimie et de génétique médicale, Université du Manitoba
Launda Warren – Infirmière praticienne, Nation crie Nisichawayasihk
Marcel Moody – Chef, Nation crie Nisichawayasihk
Paul Van Caeseele – Directeur médical, Laboratoire provincial Cadham
Anne Pham Huy – Professeur adjoint, Université d'Ottawa
Tamar Rubin – Directeur de programme, Allergie pédiatrique et immunologie clinique, Université du Manitoba
Geoff Cuvelier- Directeur, Programme manitobain pédiatrique de greffe de sang et de moelle osseuse
Pranesh Chakraborti – Directrice générale, Dépistage néonatal Ontario

Comportementale: L'expansion du programme du NBS du Manitoba pour inclure le dépistage néonatal universel du déficit immunitaire combiné sévère (SCID) est une étude de cas modèle sur la façon dont la compréhension de la cause du SCID au Manitoba a mené à un nouveau programme qui répond aux besoins de ses citoyens. Tirant parti de leurs expériences en matière de développement technologique et de partenariat communautaire, les panélistes ont partagé : les meilleures pratiques et solutions concernant l'équité dans la recherche avec et pour les populations spéciales de maladies rares ; comment traduire la recherche en santé spécifique à une population en politique de santé « universelle » ; et des engagements à long terme envers l'équité en santé et le partenariat communautaire.

Vente à emporter:

  • Le dépistage néonatal (NBS) est une stratégie de politique de santé éprouvée pour améliorer les résultats des patients atteints de maladies génétiques rares grâce à un diagnostic et un traitement précoces 
  • Toutes les maladies génétiques rares ne peuvent pas être incluses dans la politique provinciale du SNB : la condition doit pouvoir être traitée avec un programme de suivi établi, les tests doivent être simples et peu coûteux et le dépistage doit fournir un avantage économique net aux soins de santé. Source : Principes et pratique du dépistage des maladies / JMG Wilson, G. Jungner
  • Pour que la recherche soit traduite en politique, une analyse de rentabilisation doit être élaborée pour être présentée au gouvernement qui inclut les avantages individuels et de la population et démontre que la somme de tous les coûts (pas seulement financiers) est bénéfique pour la santé publique.
  • La « recherche de cas » doit être un processus continu et non un projet « une fois pour toutes ». Par exemple, on a constaté que le SCID présentait des variantes spécifiques à la population en raison de mutations fondatrices, entraînant une prévalence plus élevée dans certaines communautés éloignées du Canada (c. populations mennonites). Une fois qu'un bébé atteint de SCID est identifié, un test de portage et un conseil génétique sont proposés à la famille élargie. Source : Déficit immunitaire combiné sévère (SCID) chez les enfants canadiens : une étude de surveillance nationale
  •  L'Ontario et le Manitoba ont mis en œuvre avec succès des changements à la politique de santé SCID NBS qui est universelle, capable de saisir des variantes spécifiques à la population et comprend une infrastructure qui répond à un engagement à long terme envers les communautés touchées

Actions

  • Équité en santé : SCID NBS devrait être rendu universel à travers le Canada (même lorsque certaines formes de SCID peuvent être surreprésentées dans certaines communautés) pour tenir compte de la migration de la population loin des communautés éloignées et à travers les frontières provinciales (c'est-à-dire que 40 % de la Nation crie Nisichawayasihk vit hors de la réserve. fissures lorsque les programmes NBS ciblés étaient en place avant le NBS universel au Manitoba). La source: https://immunodeficiency.ca/newborn-screening-for-scid/
  • Le dépistage n'est «que le début», les politiques doivent inclure les besoins psychosociaux des familles touchées et viser à améliorer la santé dans le respect, l'inclusion et la responsabilité. Un engagement précoce et un partenariat communautaire sont nécessaires pour sensibiliser les nouveaux parents à l'importance des troubles qui pourraient affecter la santé de leur enfant.
  • Les chercheurs jouent un rôle essentiel dans l'élaboration des politiques car ils ont une connaissance précoce des problèmes de santé publique (c'est-à-dire une prévalence disproportionnée des maladies) et, dans de nombreux cas, ont de bonnes relations avec les communautés touchées. Si vous voyez la nécessité de modifier les politiques sur les maladies rares, engagez-vous avec vos collègues de laboratoire provinciaux !
  • Des infrastructures doivent être créées pour optimiser tous les niveaux de soins : surveillance, diagnostic, éducation, traitement et les effets indésirables ou modifiables qui surviennent (vaccin, porteurs familiaux, etc.)
  • Les meilleures pratiques de la science occidentale peuvent être combinées avec les connaissances traditionnelles des pratiques de guérison des Premières nations, des Métis et des Inuits pour optimiser les soins (c.
Journée de conférence 2 – 18 novembre 2020

une capture d'écran d'un appel zoom avec une demi-douzaine de personnes, avec un bouton de lecture superposé

Organisé par: Fondation canadienne pour l'innovation (SFI)

panélistes:

Roseann O'Reilly Runte – Président et chef de la direction, Fondation canadienne pour l'innovation (FCI)
Volkmar Dietz – Directeur, Grandes installations et recherche fondamentale, BMBF Allemagne
Gail Murphy – Vice-recteur à la recherche et à l'innovation, Université de la Colombie-Britannique
Geneviève Tanguay – Vice-président à la recherche, Conseil national de recherches du Canada
Fred Wrona– Professeur en sciences intégrées des bassins versants, Université de Calgary

Comportementale: Le potentiel d'une collaboration accrue entre la recherche axée sur la curiosité et la recherche axée sur la mission est l'un des thèmes de la prochaine Conférence internationale sur les infrastructures de recherche (ICRI) en 2021. Alors que les gouvernements, les autorités de santé publique et les organisations communautaires exploitent les connaissances et le développement technologique des universités et des instituts de recherche, la pandémie de COVID-19 a renforcé l'importance de ce type de collaboration. Les panélistes ont discuté de ce que les organisations font actuellement pour fusionner la recherche axée sur la curiosité et la mission, les défis uniques et communs auxquels elles sont confrontées et comment elles renforcent leur capacité à résoudre les problèmes mondiaux en partageant leurs installations avec des collaborateurs.

Vente à emporter:

  • La recherche axée sur la curiosité est un précurseur de la recherche axée sur la mission. Les deux se complètent et les deux types de recherche sont soutenus par une infrastructure de recherche. 
  • En se concentrant sur les lacunes dans les connaissances et la science qui doivent être comblées, toutes les recherches pertinentes ont une contribution à apporter. La résolution de problèmes complexes nécessite des approches intégrées, multidisciplinaires et transdisciplinaires, incluant la participation des sciences sociales et humaines, ainsi que d'autres intervenants et modes de connaissance (p. ex., savoir autochtone).
  • Des collaborations efficaces rassemblent toutes les parties dès le début, y compris l'industrie, le gouvernement et le milieu universitaire, chacun ayant son mot à dire dans la gouvernance ainsi que dans la conception et la mise en œuvre des programmes de recherche et de l'infrastructure de recherche. 
  • L'infrastructure de recherche qui soutient la collaboration crée des environnements inclusifs pour les personnes et les idées, pas seulement un espace pour héberger l'équipement. 
  • Attirer des collaborateurs internationaux peut apporter une expertise pour résoudre des problèmes de recherche complexes tout en compensant une partie des coûts d'infrastructure. 

Actes:

  • L'obtention d'un soutien pour la recherche collaborative dépend de la communication efficace des impacts de la recherche et des investissements dans l'infrastructure de recherche. Cadrez les histoires pour relier les points : ces investissements dans les infrastructures et/ou les personnes entraînent ces impacts économiques, sociaux et culturels.
  • L'infrastructure de recherche a besoin d'un avenir durable pour soutenir les collaborations en cours. Élaborer une feuille de route nationale pour les infrastructures de recherche tout au long du cycle de vie, de l'idée à la construction, en passant par la mise en service et le déclassement. Inclure une nouvelle approche pour aborder les coûts d'exploitation et d'entretien des principales installations scientifiques.
  • La science doit être visible et communiquée. Construire une infrastructure et des installations de recherche d'une manière qui attire et engage le public. Cela peut inclure la conception de laboratoires où les gens peuvent voir la science en cours.  
  • Il est nécessaire de développer de meilleures plateformes de collaboration pour la recherche et le partage de données. Cela nécessite une infrastructure de données robuste et fiable et des technologies de l'information et des communications avec une bande passante et une capacité de stockage suffisantes pour faciliter le partage des données à travers le pays. Les plateformes doivent également tenir compte de questions telles que la sécurité et l'éthique. 
  • S'efforcer d'obtenir des performances optimales et une saine gouvernance de l'infrastructure et des programmes de recherche. 
Journée de conférence 3 – 19 novembre 2020

une capture d'écran d'un appel zoom avec 5 personnes, sur fond de galaxie

Organisé par: Ministère de la Défense nationale

panélistes:

Zacharie Myers – Officier du génie des Forces armées canadiennes, Forces armées canadiennes
Kristin Wycof – Conseiller principal (États-Unis), Recherche et développement pour la défense Canada, US Department of Homeland Security Science & Technology
Shaun Riordan– Directeur de la Chaire Diplomatie et Cyberespace, Institut Européen du Cyberespace
Sara Wilshaw– Déléguée commerciale en chef du Canada et sous-ministre adjointe, Développement du commerce international, Affaires mondiales Canada
Colin Murray- Conseiller principal de R&D pour la défense Canada, Direction des sciences et de la technologie du Département de la sécurité intérieure des États-Unis

Contexte: Dans le monde actuel, il existe plusieurs problèmes mondiaux qui nécessitent une collaboration internationale si nous espérons les surmonter. Au-delà de la crise immédiate du COVID-19, plusieurs défis demeurent tels que le changement climatique, la santé des océans, l'accès à l'eau potable et la cybersécurité. Ces défis transcendent les frontières nationales. Alors que le monde s'ouvre après le COVID-19, à quoi ressemblera la collaboration scientifique alors que nous nous adaptons à cette nouvelle normalité post-pandémique ? Au cours de cette nouvelle période, le rôle des décideurs politiques et des diplomates sera particulièrement critique pour faciliter l'ouverture de l'espace à la reprise de la collaboration scientifique internationale.

Vente à emporter:

  • La pandémie de COVID-19 a accéléré la transition vers la numérisation des espaces de réunion et des flux de travail, augmentant l'importance de la cybersécurité dans le cadre de la sécurité nationale.
  • La plus grande menace pour la cybersécurité reste le facteur humain, via les attaques de phishing et la manipulation psychologique. Les efforts visant à renforcer la cybersécurité devraient se concentrer au moins autant sur l'éducation et la formation du personnel que sur les améliorations techniques.
  • Le passage aux espaces numériques a également exacerbé divers problèmes de société tels que les cyber-droits, les droits des femmes et la menace de désinformation. 
  • L'un des rôles principaux des diplomates scientifiques est d'être des « courtiers scientifiques » qui identifient la science et l'innovation qui traitent des problèmes nationaux, même si cette science se trouve dans un autre pays.
  • Dans une ère post-pandémique, qui verra une réduction des voyages internationaux, les ambassades pourraient jouer un rôle plus important en tant que centres de diplomatie, y compris la diplomatie scientifique.
  • Au fur et à mesure que les scientifiques s'impliquent davantage dans les questions politiques et parlent en faveur d'une politique, ils ne sont plus seulement des scientifiques mais des défenseurs des politiques, ce qui peut affecter leur statut d'observateurs détachés.

Actes:

  • Les institutions et les organisations doivent être conscientes des menaces de cybersécurité et prendre des mesures pour protéger la recherche, les chercheurs et les réseaux.
  • Les gouvernements devraient réduire les obstacles à la collaboration internationale en simplifiant les processus de partage des données, en utilisant des logiciels compatibles et en s'engageant dans la diplomatie scientifique.
  • Les pays développés devraient développer un certain degré d'« humilité », reconnaître que d'autres pays ont peut-être fait face à la pandémie de COVID-19 plus efficacement et prendre des mesures pour apprendre de leurs propres erreurs et du succès des autres.
  • Les organisations internationales telles que les Nations Unies devraient jouer un rôle dans le développement de plateformes numériques dédiées à la diplomatie pour remplacer les plateformes de médias sociaux telles que Facebook et Twitter.
  • Dans leurs approches de « reconstruire en mieux », les gouvernements du monde entier devraient se concentrer sur le développement d'économies et d'institutions plus résilientes, et se concentrer sur les grands problèmes auxquels la société est confrontée, tels que le changement climatique et l'injustice sociale.
Journée de conférence 1 – 17 novembre 2020

Une capture d'écran d'une diapositive de présentation avec le titre du panneau

Organisé par: Conseil jeunesse du conseiller scientifique en chef

panélistes:

Marie-Ève ​​Boulanger – Candidat au doctorat – Institut Quantique, Département de Physique, Université de Sherbrooke
Andréa Cartile – Étudiante au doctorat, Gina Cody School of Engineering and Computer Science, Université Concordia
Landon Getz– Doctorat. Candidat, boursier Vanier et lauréat Killam, Département de microbiologie et d'immunologie, Université Dalhousie
Natasha Jakac Sinclair – Membre, Conseil des jeunes, Bureau du conseiller scientifique en chef
Taylor Morriseau– Candidat au doctorat et boursier Vanier des IRSC, Children's Hospital Research Institute of Manitoba
Farah Qaiser- Cofondateur, Toronto Science Policy Network
Madison Rilling– Physicien médical clinique
Ali Sbayte – Membre, Conseil des jeunes, Bureau du conseiller scientifique en chef
Sophie Poirier- Membre, Conseil des jeunes, Bureau du conseiller scientifique en chef
Molly Sung- Cofondateur, Toronto Science Policy Network

Vente à emporter: à venir

Journée de conférence 2 – 18 novembre 2020

une capture d'écran d'un homme blanc avec des lunettes, avec un bouton de lecture superposé

Organisé par: Consortium canadien sur la neurodégénérescence et le vieillissement

panélistes:

Inbal Itzhak – Spécialiste en application des connaissances, Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement (CCNA)
Howard Bergman– Professeur, Département de médecine familiale, médecine gériatrique et oncologie, Université McGill; Académie canadienne des sciences de la santé (ACSS)
Ginny Lane- Consultante en initiatives stratégiques pour les personnes âgées, Direction des soins communautaires, ministère de la Santé de la Saskatchewan
Isabelle Védel – Professeur adjoint, Département de médecine familiale, Université McGill
Paméla Jarrett – Gériatre, Réseau de santé Horizon

Comportementale: L'ampleur et la complexité des défis de santé publique auxquels le Canada est confronté aujourd'hui en matière de prévention, de diagnostic, de traitement et de soins de la démence nécessitent une approche proactive pour établir des relations solides et durables entre le gouvernement et le milieu universitaire. La séance a exposé les intervenants universitaires et gouvernementaux à la perspective de chacun sur la façon de relever les défis de santé publique comme la démence, et a discuté des principes d'une collaboration positive et efficace entre le gouvernement et le milieu universitaire.

Vente à emporter:

  • Il est important que les intervenants universitaires et gouvernementaux tiennent compte du processus, des objectifs et de la perspective de chacun pour relever les défis de santé publique comme la démence.
  • La collaboration entre le gouvernement et le milieu universitaire est plus efficace lorsque : 
    • Il existe une relation significative à long terme entre le gouvernement et les chercheurs. Tenez des réunions régulières et établissez des contacts pour la communication.
    • L'implication se fait à différentes étapes de la recherche. Les chercheurs doivent réfléchir à la manière dont la recherche sera utilisée dans la pratique et les politiques. Dérivez les questions de recherche des parties prenantes et assurez-vous que les résultats peuvent être traduits en politiques.
    • Mettez en place un plan de projet transparent, qui aligne les attentes et équilibre le processus de recherche avec la nécessité d'obtenir des résultats en temps opportun.

Actes:

  • Élaborer des principes pour des collaborations positives et efficaces entre le gouvernement et le milieu universitaire. Les principes possibles incluent :
    • Reconnaissez les besoins de chacun et respectez les délais de chacun.
    • Un engagement et une collaboration précoces avec toutes les parties prenantes (patients, utilisateurs et différentes communautés) sont nécessaires pour fournir une contribution significative. 
    • Communications efficaces : p. ex., les chercheurs fournissent de courts messages ciblés lorsqu'ils communiquent avec les bureaucrates (c.-à-d. en utilisant des infographies); et le gouvernement communique aux chercheurs les priorités le plus tôt possible.
    • Flexibilité de la part des chercheurs : le gouvernement peut avoir besoin d'un accès rapide à l'information qui n'est pas une question de recherche typique.
    • La patience est essentielle : il faut du temps pour que les changements apportés aux politiques gouvernementales reflètent les résultats de la recherche.
    • La recherche, la politique et la pratique (mise en œuvre) doivent être un cycle continu. Les leaders cliniques doivent faire partie de l'équation pour une mise en œuvre et une évaluation efficaces.
Journée de conférence 1 – 17 novembre 2020

une capture d'écran d'un appel zoom avec 6 personnes, sur fond de galaxie

Organisé par: Johnson Shoyama Graduate School of Public Policy, Université de la Saskatchewan

panélistes:
Janet Halliwell- JE Halliwell Associés Inc.
Joëlena Leader – Facilitatrice de recherche, Edwards School of Business et associée de recherche professionnelle, Centre pour l'étude de la science et de la politique d'innovation
Peggy Schmeiser- Directeur associé, Centre for the Study of Science and Innovation Policy, Université de la Saskatchewan
Nigel Smith– Directeur exécutif, SNOLAB
Catherine Moran – Président et chef de la direction, Ocean Networks Canada
Doyen Chapman – Professeur, Anatomie, physiologie et pharmacologie, Collège de médecine, Université de la Saskatchewan

Comportementale: Ce panel a exploré la capacité, l'état de préparation et les besoins des installations de recherche et des observatoires nationaux canadiens comme SNOLAB, Ocean Networks Canada et le synchrotron canadien du rayonnement synchrotron à s'engager dans la recherche sur la convergence pour soutenir l'élaboration de stratégies politiques complètes et efficaces pour les défis mondiaux comme COVID-19. XNUMX, changement climatique et insécurité alimentaire et hydrique. La session a identifié les obstacles, les modèles et les opportunités pour mieux permettre une convergence de l'expertise à travers les grandes installations scientifiques et la recherche et la construction d'un consensus autour d'éléments d'action pour permettre des réponses efficaces du secteur public aux problèmes à grande échelle. Bon nombre des problèmes ont été mis en évidence dans un document de travail de la CSPC, trouvé ici.

Vente à emporter:

  • La recherche sur la convergence intègre les connaissances de plusieurs disciplines, y compris les sciences sociales et humaines, et de divers intervenants, y compris les gardiens du savoir autochtone et l'industrie. Il peut également maximiser la capacité grâce au partage d'infrastructures, d'installations de recherche et de technologies, le tout dans le but de résoudre des problèmes complexes tels que l'énergie, l'eau, le climat, l'alimentation et la santé. 
  • Bien que les FNR soutiennent fortement la recherche sur la convergence, les mécanismes, modèles et financements permettant et cultivant des cultures de convergence ne sont pas bien établis.
  • Les principaux obstacles à la recherche sur la convergence sont les suivants : les personnes de toutes les disciplines et de tous les secteurs ne parlent pas toujours la même langue et travaillent en silos ; un financement ou une allocation limités dans les accords actuels pour la recherche sur la convergence ; et un manque potentiel de coordination pour rassembler les gens de la manière nécessaire. Cela pourrait être résolu avec un financement et des mécanismes qui soutiennent les équipes multidisciplinaires et les collaborations avec d'autres parties prenantes.
  • Les principaux catalyseurs de la recherche sur la convergence comprennent : les intermédiaires (p. ex. les pôles de science/d'innovation) ; des leaders solides qui créent une culture de collaboration ; un défi commun qui rassemble diverses disciplines et secteurs; et, des opportunités de formation et d'engagement.
  • Les mécanismes les plus efficaces qui pourraient être mis en place par les gouvernements pour encourager et soutenir la recherche sur la convergence comprennent : le réexamen des modèles de financement actuels pour les installations de recherche nationales de manière à favoriser une plus grande collaboration en matière de recherche et des mécanismes pour rassembler les chercheurs et d'autres parties prenantes afin de développer des moyens créatifs de relever de grands défis.
  • Les mécanismes les plus efficaces qui pourraient être mis en place par les communautés de recherche et/ou les universités pour encourager et soutenir la recherche sur la convergence comprennent : la création de réseaux dans plusieurs disciplines avec un accent explicite sur la recherche sur la convergence autour d'un thème ou d'un objectif commun ; et des possibilités d'engagement interdisciplinaire et/ou de résidence pour les chercheurs/chercheurs en sciences naturelles, sociales et humaines et en beaux-arts/arts de la scène afin d'être exposés aux disciplines et environnements de travail de chacun.

Actes:

  • Établir un groupe de travail composé de représentants du gouvernement, de l'industrie, d'organismes à but non lucratif et de la recherche pour explorer les moyens de soutenir la recherche sur la convergence.
  • Élaborer un rapport ou une présentation accessible au public sur la façon de tenir la promesse de la recherche sur la convergence en fournissant des suggestions possibles pour soutenir la recherche sur la convergence.
  • Développer des structures qui soutiennent une concurrence productive tout en permettant une collaboration productive. Ces structures doivent être suffisamment agiles pour être réorientées afin de relever des défis urgents.
  • Bâtir et renforcer la capacité de recherche sur la convergence du Canada en offrant des occasions d'approfondir l'examen des facteurs connexes suivants :
    • Rôles et mandats des FNR spécifiques et du personnel de recherche ; 
    • Modèles de gouvernance pour les FRN, y compris les structures de direction et la composition du conseil ; 
    • Financement du cycle de vie complet des NRF et des projets de recherche et collaboration ; 
    • Incitations académiques à la collaboration au-delà des frontières disciplinaires (par exemple, permanence et promotion); 
    • Formation et éducation des chercheurs actuels et futurs; 
    • Moyens et obstacles pour les chercheurs de divers domaines d'interagir et de collaborer ; 
    • Élaboration de ce à quoi ressemble le succès de la convergence, ainsi que des moyens de le mesurer ; et 
    • Opportunités et obstacles à un engagement plus approfondi parmi toutes les parties prenantes, y compris les dirigeants du gouvernement, de l'industrie et de la communauté, ainsi que le public canadien. 
Journée de conférence 1 – 16 novembre 2020

un appel zoom avec 6 personnes, sur fond de galaxie

Organisé par: Génomique de l'Ontario

panélistes:

Bettina Hamelin- Président et chef de la direction, Ontario Genomics
Lakshmi Krishnan – vice-président, sciences de la vie (par intérim); Directeur général, Thérapeutique en santé humaine, Conseil national de recherches
Pierre Zandstra – Directeur, École de génie biomédical, Michael Smith Laboratories
Vardit Ravitski – Professeur, Université de Montréal
Vincent Martin- Professeur, Université Concordia
Adam Westbrook– Responsable de l'ingénierie métabolique, Genecis Bioindustries

Comportementale: La « bio-révolution » est là, promettant de créer de 2 à 4 2030 milliards de dollars de valeur mondiale entre 2040 et 20. En faisant converger la génomique et les biosciences moléculaires avec l'ingénierie, l'automatisation et l'intelligence artificielle, la biologie de l'ingénierie apparaît comme une plate-forme technologique transformationnelle, productive et durable pour révolutionner les soins de santé, l'agriculture, la sécurité alimentaire et la biofabrication. Les principales juridictions du GXNUMX investissent déjà considérablement dans les stratégies et les industries de l'ingénierie biologique. Le Canada peut et doit être compétitif dans cette bio-révolution mondiale. Les membres du Comité directeur canadien de la biologie de l'ingénierie et de la communauté élargie ont discuté de l'urgence de soutenir les solutions de biologie de l'ingénierie fabriquées au Canada pour rester compétitives à l'échelle mondiale et promouvoir la croissance économique verte et la stabilité dans un monde pandémique et post-pandémique.

Vente à emporter:

  • Le Canada possède déjà tous les ingrédients nécessaires à la croissance d'un écosystème de génie biologique de classe mondiale, notamment : l'expertise universitaire et industrielle; des biofondations pour la recherche, les tests et la mise à l'échelle de nouveaux produits génétiques (par exemple, de nouveaux vaccins et thérapeutiques) ; et un comité directeur national de l'ingénierie biologique.
  • En utilisant l'ingénierie biologique comme plate-forme technologique, le Canada peut capitaliser sur la capacité existante de l'industrie, aligner l'expertise universitaire et diriger dans trois piliers verticaux : la bioéconomie circulaire pour les biomatériaux et les minéraux ; fabrication de protéines; et les produits biologiques avancés.
  • L'ingénierie biologique offre de nombreuses possibilités de collaboration entre les secteurs public et privé.
  • Ce secteur émergent reste confronté à des défis de gouvernance, réglementaires, éthiques et sociétaux. 

Actes: 

  • Le Canada a besoin d'une stratégie nationale et d'un plan d'action pour développer le secteur émergent de l'ingénierie biologique au Canada. Assurez-vous que toutes les parties prenantes sont engagées.
  • Construire et financer un réseau cohésif et entièrement intégré qui soutient la découverte, la commercialisation, le démarrage, le renouvellement des industries traditionnelles et le développement de talents qualifiés. Cela pourrait être mené par le nouveau Réseau canadien des systèmes d'ingénierie de l'ADN (Can-DESyNe).
  • Créer les conditions réglementaires légales, éthiques et flexibles qui permettent l'approbation rapide et sûre des nouvelles technologies de biologie technique.
  • Établir et soutenir des biofonderies multifonctionnelles et des installations de mise à l'échelle.
  • Développer les talents et les compétences pour un avenir de biofabrication. 
  • L'acceptation sociale de ces nouvelles technologies nécessitera une sensibilisation ouverte, transparente et continue du public et un engagement communautaire qui tient compte des préoccupations de toutes les parties prenantes.

Ressources

Livre blanc : Biologie de l'ingénierie: Une plate-forme technologique pour alimenter la reprise économique multisectorielle et moderniser la biofabrication au Canada. Ontario Genomics and the National Engineering Biology Steering Committee, novembre 2020

La révolution bio : des innovations qui transforment les économies, les sociétés et nos vies. McKinsey Global Institute, mai 2020

Journée de conférence 2 – 17 novembre 2020

appel zoom avec 9 personnes, situé dans un fond de galaxie

Organisé parUniversité d'Ottawa

Panélistes:

Kelly Bronson- Chaire de recherche du Canada en science et société, Université d'Ottawa
Joséphine Etowa – Professeur, Faculté des sciences de la santé, Université d'Ottawa
Inondation de Ginny –Président, Réseau d'innovation pour les ressources propres du Canada
Monica Gattinger –Directeur, Institut des sciences, de la société et des politiques publiques et professeur, Université d'Ottawa
Martine Lagacé-Vice-recteur associé, Université d'Ottawa
Jason Millar–Chaire de recherche du Canada, Génie éthique de la robotique et de l'IA, École de génie électrique et d'informatique de l'Université d'Ottawa
Sanda Schillo –Professeur agrégé, École de gestion Telfer de l'Université d'Ottawa
Bob Walker–Président et chef de la direction à la retraite, Énergie atomique du Canada limitée
Robert Watts- Vice-président, Relations avec les Autochtones, Société de gestion des déchets nucléaires

Comportementale: Relever les grands défis de notre époque - du changement climatique à la COVID-19 - oblige le Canada à combler et à aligner les impératifs scientifiques, sociétaux et politiques dans un contexte de polarisation, de méfiance et de désinformation. Les solutions durables nécessitent une interdisciplinarité profonde, une collaboration solide et une coproduction authentique de connaissances. Ce panel d'universitaires de premier plan est à l'avant-garde des approches de pointe pour y parvenir dans les domaines de l'énergie et du climat, de l'intelligence artificielle, de la santé publique et de l'innovation inclusive.

Vente à emporter:

  • Les systèmes décisionnels existants ne fonctionnent pas toujours lorsqu'il s'agit de développer et de mettre en œuvre des solutions durables pour relever les grands défis de notre époque. Ces grands défis se posent au niveau sociétal, mais la société est souvent insuffisamment engagée dans le développement de solutions, laissant de nombreuses perspectives exclues de la prise de décision. 
  • Des politiques plus inclusives peuvent aider à intégrer les connaissances et les préoccupations des communautés dans le développement de nouvelles technologies. La recherche-action participative est l'une de ces approches qui engage les utilisateurs dans la co-création de connaissances et de politiques qui traitent des inégalités sociales au niveau communautaire. Un autre consiste à intégrer les commentaires des utilisateurs dans les solutions techniques. Chaque nouvelle technologie crée des gagnants et des perdants avec ses propres implications éthiques et de justice sociale. Il est important d'anticiper ces problèmes avant une mise en œuvre à grande échelle, afin de promouvoir la confiance dans la science, la technologie et la politique. 
  • L'éthique est un terme générique qui englobe la sécurité, la vie privée et l'environnement. L'intégration de l'éthique dans la prise de décision concernant les nouvelles technologies peut être recadrée comme un défi créatif, ajoutant plus de problèmes au panier des préoccupations éthiques et favorisant la prise en compte de qui est affecté par ces technologies. En tant que producteur et consommateur de nouvelles technologies, le gouvernement a un rôle crucial à jouer.
  • Les efforts du gouvernement pour impliquer le public dans la prise de décision sur les changements climatiques et les politiques énergétiques ont été critiqués pour l'iniquité et le manque de transparence parmi plusieurs groupes, notamment les peuples autochtones, l'industrie, les membres de la communauté et les ONG environnementales. Ne pas intégrer ces différentes visions du monde contribue à une perte de confiance dans le processus décisionnel et peut saper la réconciliation. Si la réconciliation a été le véhicule, les savoirs traditionnels en sont le moteur.

Actes:

  • Il doit y avoir une volonté parmi les décideurs de travailler en tant que partenaires égaux avec des personnes de différents secteurs et avec différentes visions du monde pour identifier les défis et les voies constructives à suivre. 
  • Développer des outils et des méthodes (par exemple, la recherche-action participative) qui encouragent les chercheurs, en particulier ceux en ingénierie et en intelligence artificielle, à s'engager dans l'élaboration de politiques, à tenir compte des préoccupations éthiques et à développer des solutions qui profitent à la communauté.
  • Un programme scientifique du gouvernement fédéral qui aborde les grands défis de notre époque doit aider à éliminer les cloisonnements entre les disciplines et les secteurs politiques.
  • Un accès libre et complet aux données de recherche est bénéfique pour la science, les politiques publiques et la société. Dans le domaine des sciences et des politiques environnementales, les systèmes de données ouvertes peuvent permettre des recherches pertinentes et éclairer les décisions gouvernementales fondées sur des preuves.
Journée de conférence 3 – 19 novembre 2020

une capture d'écran d'une femme blanche qui parle à côté du logo Mitacs

Organisé par: Mitacs

Panélistes:

Sara Miller- Gestionnaire des opérations de programme, Mitacs

Journée de conférence 2 – 18 novembre 2020

un appel zoom avec 4 personnes, sur fond de galaxie

Organisé par: Travaux publics Canada

Panélistes:

Jean-Luc Pilote- Chercheur scientifique, Commission géologique du Canada, Ressources naturelles Canada
Sophie Crèvecoeur – Chercheur scientifique, Division de la recherche sur l'hydrologie et l'écologie des bassins versants, Direction des sciences et technologies de l'eau, Environnement et Changement climatique Canada
Nathalie Boivin – Conseiller scientifique principal, Division du soutien et des opérations en sciences et en génie, Direction des sciences et du génie, Agence des services frontaliers du Canada