Voici les panneaux CPSC 2020 qui couvrent
Changement climatique et développement durable
Journée de conférence 4 – 20 novembre 2020
Organisé par: Pêches et Océans Canada
panélistes:
Paul Snelgrove– Professeur de sciences océaniques et de biologie, Université Memorial de Terre-Neuve
Catherine Lambert Koizumi – Directrice exécutive, Mi'gmaq Maliseet Aboriginal Fisheries Management Association (MMAFMA)
Sonia Batten – Secrétaire exécutif, Organisation des sciences marines du Pacifique Nord (PICES)
Éric Siegel – Cadre en résidence, Ocean Startup Project
Liza Glithéro – Coordonnatrice nationale, Canadian Ocean Literacy Coalition
Philippe Archambault- Coprésident d'ArcticNet et professeur, Université du Laval
Vente à emporter:
- Des chercheurs et des scientifiques canadiens ont travaillé au renforcement des capacités et à la mobilisation des connaissances liées à l'objectif de développement durable numéro 14 des Nations Unies : conserver et utiliser de manière durable les océans, les mers et les ressources marines.
- Lorsqu'ils abordent la gestion et la conservation des océans, les scientifiques et les chercheurs devraient consulter les peuples autochtones et intégrer différents systèmes de connaissances et valeurs.
- Un changement a été créé lorsqu'il s'agit d'aborder la durabilité des océans - l'ancien modèle stipule que les entreprises prospères profitent à l'océan par le biais de la philanthropie ou de la responsabilité sociale des entreprises. Le nouveau modèle encourage les entreprises maritimes à œuvrer et à reconnaître que « faire du bien à l'océan peut aussi être bon pour l'entreprise ».
- La littératie océanique est définie comme une compréhension de l'influence de l'océan sur l'individu et de l'influence de l'individu sur l'océan - fondamentalement une relation entre vous et l'océan. Cette conversation devrait inclure des scientifiques, des détenteurs de connaissances locales, des systèmes de connaissances autochtones, des membres de l'industrie, des éducateurs et des communautés.
- Un moyen efficace de relever les défis internationaux consiste à utiliser l'infrastructure existante tout en faisant appel à de nouveaux partenaires et groupes d'experts. Lorsque vous travaillez à l'échelle internationale avec différents pays et partenaires, y compris le Canada, identifiez un besoin ou un problème commun, guidé par l'approche ascendante.
Actes:
- Les opportunités comprennent le financement, les programmes et la législation, le renforcement des capacités, les opportunités de recherche, le partage des connaissances autochtones et la collaboration.
- Les scientifiques et les chercheurs doivent consulter les connaissances et les questions autochtones concernant la gestion et la conservation des océans. Cette « vision à deux yeux » comprend à la fois des perspectives scientifiques et autochtones complémentaires.
- Il devrait y avoir une plus grande sensibilisation aux droits des Autochtones concernant les activités liées à l'océan, comme la pêche durable et les droits de pêche. Cela nécessite une collaboration accrue et un dialogue et une communication améliorés entre les groupes autochtones, industriels et locaux.
- Soutenir les efforts des startups océaniques pour intégrer la durabilité, de l'inspiration (idéation, lab-to-market), à l'étape d'initiation (financement, mentorat) et à l'étape d'investissement (laboratoires de destruction créative, impact investing).
- Poursuivre les efforts visant à améliorer la compréhension des connaissances sur les océans au Canada, y compris les lacunes dans les connaissances, la mobilisation des connaissances et l'établissement d'une conversation nationale avec tous les intervenants et les collectivités. Les travaux progressent sur un Stratégie canadienne de connaissance des océans
Journée de conférence 2 – 18 novembre 2020
Organisé par: Université du King's College
panélistes:
Myriam Padolsky – Directeur de la politique scientifique, Agence d'évaluation d'impact du Canada
Gwendolyn Bleu – Professeur agrégé, Département de géographie, Université de Calgary
Cheryl Chetkiewicz– Scientifique en conservation, Wildlife Conservation Society
Steve De Roy – Directeur, Groupe Firelight
Ian Stewart– Professeure adjointe, programme d'histoire des sciences et de la technologie, University of King's College
Contexte: La réalisation des objectifs de développement durable du Canada dépend en partie de notre capacité à évaluer les impacts du développement de manière à tenir compte des valeurs sociétales et de la diversité des sources de connaissances inhérentes à toutes les décisions complexes dans une démocratie participative. Les idées des universitaires et des praticiens éclairées par les sciences sociales et humaines, ainsi que les connaissances autochtones, ont un rôle croissant à jouer dans la réflexion sur les défis d'une telle diversité. Le panel a offert une gamme de perspectives sur les leçons passées et les opportunités futures pour les AI au Canada.
Vente à emporter:
- L'évaluation d'impact (EI) est un outil de planification utilisé pour analyser les effets positifs et négatifs d'un changement proposé sur un système socio-écologique.
- Les meilleures pratiques reconnaissent l'interdépendance du bien-être humain et de l'intégrité écologique.
- Les études dirigées par les communautés, et en particulier par les Autochtones, intègrent les connaissances traditionnelles et l'utilisation des terres, contribuent à une évaluation fondée sur les droits et renforcent les capacités locales.
- La justice est fondamentale pour l'AI puisqu'il s'agit d'une considération publique du bien et du mal, de la distribution, des droits d'utilisation, de la procédure et de la représentation.
- Les pratiques actuelles en matière d'EI permettent aux projets de limiter la portée pour exclure l'engagement régional et les effets cumulatifs.
- Les cadres régionaux reconnaissent la nécessité d'un processus juste et équitable, mais sont sous-utilisés et sous-alimentés.
Actes:
- Soutenir les efforts visant à renforcer les capacités et les capacités de l'AI dans les communautés éloignées et autochtones.
- Traiter la justice distributive, procédurale et représentative à chaque étape de l'AI.
- Incorporer les connaissances, les valeurs et les droits autochtones lors de la planification pour s'assurer que l'évaluation est correctement portée afin d'accorder une attention appropriée aux domaines et aux résultats importants.
Journée de conférence 2 – 17 novembre 2020
Organisé par: UKRI
panélistes:
Susan Le Jeune d'Allegeer-shecque – Haut-commissaire , Haut-commissariat britannique à Ottawa
Rémi quirion - Scientifique en chef du Québec, Gouvernement du Québec
Valérie Becært – Directeur de la recherche, Element AI
Alison Robinson- Vice-président exécutif et directeur des affaires générales, National Environment Research Council (NERC)
Contexte: Le Royaume-Uni et le Canada sont alignés et déterminés à offrir un avenir propre et vert. Motivés davantage par la COP26 de l'année prochaine, qui se tiendra en Écosse sous la présidence du gouvernement britannique en novembre 2021, les deux pays s'efforcent de relever les défis majeurs posés par le changement climatique. Cette session a réuni d'éminents experts de la politique, de l'industrie et de la recherche pour réfléchir aux raisons pour lesquelles le rôle de la relance verte sera si important pour la reprise pandémique et l'avenir de la société dans un monde en constante évolution.
Vente à emporter:
- Le COVID-19 et le changement climatique sont deux problèmes complexes auxquels sont confrontés tous les pays du monde. Alors que nous découvrons les meilleures méthodes pour contrôler et récupérer de la pandémie, nous devons également nous attaquer au problème plus vaste auquel nous sommes confrontés : le changement climatique.
- La science est devenue plus importante que jamais et les scientifiques sont partout dans nos médias. Dans le même temps, les scientifiques sont confrontés à des défis sans précédent et au rejet de leurs découvertes.
- Les plus grands défis auxquels nous sommes confrontés dans la lutte contre le changement climatique sont l'épuisement des personnes, le manque de collaboration, la modification du comportement humain, la traduction des leçons tirées de la pandémie en action climatique et la vision à long terme de l'action climatique.
- Les jeunes ont eu et continueront d'avoir un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique.
Actes:
- Améliorer la connectivité numérique, partager les expériences locales des populations directement confrontées aux effets du changement climatique et les mettre en valeur sur la scène internationale, et réduire la dépendance des communautés à la production d'énergie fortement polluante.
- Nous devons rendre la science plus inclusive grâce à la science citoyenne, en renforçant la confiance entre les organisations, en pensant globalement, en incorporant des expériences vécues et en réunissant différentes disciplines.
- La finance verte est l'un des leviers d'action les plus importants. Les pays développés doivent investir dans des projets dans le monde en développement pour aider à lutter contre le changement climatique et la distribution de vaccins.
- Concentrez-vous sur la transformation du changement climatique en une question bipartite et sur l'augmentation de la pression des consommateurs sur les entreprises.
- Accroître la collaboration entre les gouvernements, le secteur privé, les chercheurs et les universités tout en veillant à ce que la COVID-19 et l'action climatique soient un effort mondial. Pour y parvenir, il faudra : continuer à instaurer la confiance ; partager un langage interdisciplinaire « de travail » commun ; adopter des approches flexibles; éliminer les obstacles sectoriels et intersectoriels involontaires et permettre aux idées de prospérer.
- Continuer à utiliser et à développer l'intelligence artificielle pour les solutions au changement climatique axées sur la demande.
Journée de conférence 5 – 20 novembre 2020
Organisé par: Institut international pour l'analyse des systèmes appliqués
Panélistes:
Nicole Arbor - Responsable des relations extérieures, IIASA
Moinca Gattinger – Directeur, Institut des sciences, de la société et des politiques publiques et professeur, Université d'Ottawa
Brendan Franck – Associé principal de recherche, Institut des sciences, de la société et de la politique, Université d'Ottawa
Piotr Magnuszewki – Chef de programme, Centre de solutions de systèmes
Tim Giger– Expert en développement durable, Center for Systems Solutions (CRS)
Journée de conférence 1 – 16 novembre 2020
Organisé par: Université de Waterloo
Panélistes:
Joe Friesen– Journaliste en éducation postsecondaire, Globe and Mail
Randy Hermann – Directeur, Programme d'accès à l'ingénierie (ENGAP)
Wendy Vasquez– Président, Fédération canadienne étudiante et étudiante en génie (FCEG)
Marie Wells – Doyen du génie, Université de Waterloo
Jason Blackstock– Fondateur et PDG, Comment changer le monde
Léonie van Drooge – Chercheur principal, Institut néerlandais Rathenau
Contexte: Les scientifiques apprennent à développer une connaissance et une compréhension de l'univers physique. En revanche, les ingénieurs appliquent les connaissances scientifiques et techniques pour répondre aux besoins de la société. L'un des défis relevés par les professeurs d'ingénierie et les doyens des facultés du Canada consiste à trouver des façons de faire évoluer rapidement et considérablement nos systèmes de formation en génie afin que nos étudiants en génie et nos professeurs relèvent de grands défis complexes et importants pour la société, tels que les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Cela créera des diplômés en génie qui sont des penseurs transdisciplinaires qui deviendront de futurs leaders et aideront à identifier les problèmes de société les plus importants à résoudre, mais contribueront également à la politique publique canadienne.
Vente à emporter:
- Un sondage réalisé en octobre 2020 par Engineering Deans Canada auprès de 3,000 XNUMX étudiants canadiens en génie a révélé leur fort désir de participer au sein d'une équipe interdisciplinaire sur des sujets socialement pertinents, tels que les ODD de l'ONU.
- L'enquête a également révélé que plus d'un tiers des étudiants en génie n'étaient pas au courant des sujets socialement pertinents et que la sensibilisation à ces sujets provenait de nombreuses sources différentes en dehors du programme d'études en génie.
- Les ingénieurs canadiens doivent être conscients des interactions entre eux et leurs projets qui se croisent avec de nombreux environnements culturels différents, tels que les peuples autochtones et leurs terres.
- Les étudiants ont actuellement des possibilités limitées d'apprentissage par l'expérience en raison du programme d'ingénierie strict et basé sur des cours.
- Avoir des ingénieurs capables de relever des défis interdisciplinaires plus larges et socialement pertinents est très pertinent parmi les parties prenantes gouvernementales et les agences de financement à l'échelle mondiale.
Actes:
- Les universités ont commencé à intégrer davantage d'opportunités d'apprentissage par l'expérience dans le programme d'études en génie pour donner aux étudiants plus d'opportunités d'apprendre et de contribuer à des sujets socialement pertinents.
- Le programme d'ingénierie est mis au défi d'inclure des sujets plus larges dans le programme, tout en réévaluant le processus d'accréditation pour répondre aux demandes de la société pour des ingénieurs socialement conscients et interdisciplinaires.
- La relation entre les peuples autochtones et les ingénieurs doit être établie bien à l'avance avant le début d'un projet, ce qui exige que les pratiques éthiques soient discutées dans le programme d'ingénierie, et non seulement apprises à l'arrivée sur le site.
- Les opportunités transdisciplinaires doivent être encouragées par les universités (par exemple, la création de micro-diplômes) ou par des sources extérieures telles que les agences de financement (par exemple, en offrant plus de variété dans les stages et les stages coopératifs qui soutiennent l'apprentissage expérientiel dans des sujets socialement pertinents).
- Encourager la formation continue des diplômés et une plus grande intégration de sujets sociaux dans le programme d'études sont essentiels pour sensibiliser les étudiants et s'approprier les grands défis tout au long de leur carrière d'ingénieur.
Journée de conférence 3 – 18 novembre 2020
Organisé par: Centre de recherches pour le développement international; Environnement et Changement climatique Canada
panélistes:
Marie Lambert Chan – Rédactrice en chef, Québec Science
Catalina Gonda - Chercheur en politique climatique, Fundación Ambiente y Recursos Naturales (FARN)
Ramatoulaye Diouf Diallo – Point Focal National Genre, Ministère de l'Environnement et du Développement Durable du Sénégal
Daniel Morchain- Conseiller politique, Institut international du développement durable
Kelsey Léonard – Professeur adjoint, Faculté de l'environnement, Université de Waterloo
Dominique Souris- Directeur exécutif, Youth Climate Lab
Martine Dubuc- AsDM, Environnement et Changement climatique Canada
Contexte: Les générations futures risquent de subir des souffrances à vie résultant du changement climatique. Bien qu'il existe certaines preuves que la crise du COVID-19 a entraîné des réductions temporaires de la pollution, la menace à long terme d'un changement climatique demeure - en particulier pour les populations vulnérables. Ce panel international a réuni de jeunes influenceurs d'Amérique du Nord, d'Afrique et d'Amérique latine pour discuter de l'action contre le changement climatique et proposer des solutions audacieuses ancrées dans leur contexte.
Vente à emporter:
- La lutte contre le changement climatique nécessite une plus grande inclusion dans la science, les politiques et le discours, impliquant des partenariats étroits entre les communautés, les dirigeants autochtones, la science citoyenne, un public engagé et tous les niveaux de gouvernement.
- La justice climatique reste insaisissable, les populations marginalisées n'étant pas bien entendues. Les jeunes, par exemple, se font souvent dire « ils sont la solution », mais ils sont rarement à la table des décisions de haut niveau. La contribution symbolique est trop courante et il peut être difficile pour les communautés marginalisées d'obtenir une véritable représentation.
- La science du climat est de plus en plus valorisée et acceptée par le public et les décideurs, mais cela ne suffit manifestement pas. Les expériences vécues sont importantes, par exemple, les agriculteurs, les populations rurales et les groupes autochtones ont tous des connaissances précieuses qui ne s'intègrent pas parfaitement dans le domaine établi de la science «occidentale» évaluée par des pairs qui éclaire ostensiblement les politiques et les efforts du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat et Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
- Il existe une fausse dichotomie entre l'environnement et l'économie qui doit être surmontée, où les alternatives politiques (et économiques) sont claires et disponibles pour les gens. C'est difficile parce qu'il faut souvent surmonter des malentendus, des intérêts régionaux ou, sur la scène mondiale, des intérêts nationaux.
- Les politiques et les initiatives qui sont véritablement ascendantes sont une partie importante de la solution, car elles ont tendance à exploiter beaucoup de rapidité, d'appropriation et d'énergie, avec moins d'aversion au risque que les initiatives descendantes (par exemple, gouvernementales). Le gouvernement a un rôle clair à jouer, mais il doit également écouter et saisir, activer et étendre efficacement les initiatives communautaires susceptibles de déclencher des changements.
- Les hypothèses et les priorités des modèles de développement existants doivent être revues et remises en question pour garantir des voies justes et durables vers le développement.
Actes:
- Les espaces politiques doivent s'étendre au-delà des groupes privilégiés pour mieux représenter la population dans son ensemble, y compris les groupes sous-représentés et les voix intergénérationnelles.
- Les jeunes peuvent aider à établir le permis social nécessaire pour des politiques difficiles et parfois impopulaires telles que la tarification du carbone. Les gouvernements doivent mettre en place les conditions propices aux politiques qui favorisent l'équité intergénérationnelle.
- Les partenariats doivent être diversifiés et inclure les connaissances traditionnelles, l'art, les sciences humaines et la science, avec une compréhension fondée sur les valeurs de l'objectif à long terme (par exemple, net zéro d'ici 2050) et des mesures concrètes qui autonomisent les gens et franchissent le pas. l'inertie de l'inaction.
- Élargir notre définition de la recherche pour inclure les « connaissances émotionnelles », tout en reconnaissant les sensibilités entourant les connaissances et les données indigènes. Cette vision du monde doit être intégrée dans les évaluations et les politiques sur le changement climatique, tout en respectant le fait que certaines connaissances traditionnelles sont personnelles et sacrées. Les politiques conventionnelles d'examen par les pairs et de données ouvertes doivent être flexibles pour s'adapter à cela.
Journée de conférence 3 – 19 novembre 2020
Organisé par: Elsevier
panélistes:
Anne Gabriel – Vice-président principal, Réseaux stratégiques mondiaux, Elsevier
Josh Tewksbury– Directeur du hub mondial américain, Université du Colorado, Future Earth
Lewis Collins - Rédacteur en chef, One Earth
Livia Bizikova - Responsable, Surveillance et gouvernance, Institut international du développement durable (IISD)
Contexte: Le modérateur a engagé le panel à travers la présentation de matériel bibliométrique sur les études de recherche liées aux Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies de 2015 au Canada et dans le monde, tels que mesurés par les publications universitaires. Le rôle de la production scientifique et le fossé persistant entre la science et la politique ont été discutés à la lumière du défi de réaliser le programme de développement durable des Nations Unies à l'horizon 2030.
Vente à emporter:
- Il y a beaucoup de progrès réalisés par les universités et les ONG pour aborder les ODD, mais il existe des défis persistants concernant la disponibilité et la fiabilité des données. Des initiatives telles que le Groupe sur l'observation de la Terre (GEO) et le Réseau d'observation de la biodiversité du GEO (GEO BON) sont prometteuses à cet égard.
- Des organismes comme Statistique Canada fournissent des indicateurs de haut niveau sur les ODD, mais il est difficile de les décomposer en données primaires, ce qui rend difficile le suivi des progrès nationaux/internationaux ou la conduite de recherches sur les trajectoires des ODD. Les données des entités infranationales (p. ex. collectivités, ONG) sont souvent difficiles à saisir et ne sont pas incluses dans les indicateurs de haut niveau de Statistique Canada.
- GEO BON déménage son secrétariat international à Montréal en 2021 et, en collaboration avec des organisations comme Future Earth et l'Agence spatiale canadienne, il pourrait y avoir des opportunités de développer/accélérer les efforts nationaux de surveillance et de gestion des données dans ce domaine.
- Il existe de nombreux endroits où la recherche et la science sur la durabilité au Canada alimentent les ODD, mais la science n'est pas nécessairement liée aux politiques en place (par exemple, la Stratégie fédérale de développement durable, la Stratégie de réduction de la pauvreté, le Cadre pancanadien pour une croissance propre et changement climatique).
- Malgré l'absence d'une stratégie de recherche coordonnée à l'échelle nationale sur les ODD, le Canada obtient des résultats exceptionnels en matière de recherche pour faire progresser certains ODD (p. 2, 5, 13, 14 et le 15), mais moins sur les ODD à dimension humaine et sociale tels que les besoins humains fondamentaux et le développement durable. Le Canada est également prometteur dans la promotion de l'ODD 18 proposé (les technologies numériques au service des personnes et de la planète).
Actes:
- Les panélistes ont souligné l'importance de nationaliser un processus vers l'avancement des ODD, grâce à des politiques nationales, des normes de données et une disponibilité des données plus coordonnées, ainsi que de mesurer la pénétration de la science dans les politiques.
- Une interopérabilité et une disponibilité accrues des données sont nécessaires pour relier différents types de données (par exemple, l'eau, la météo, le climat, la surface terrestre et les observations d'espèces) et les intégrer dans des mesures qui peuvent être utilisées pour évaluer les progrès des ODD à l'échelle du paysage.
- Bien qu'il soit prouvé que le Canada entretient de solides collaborations avec les pays en développement dans la recherche liée aux ODD, un examen plus approfondi des données est nécessaire pour s'assurer que les efforts internationaux du Canada sont stratégiques et durables.
- Il peut être difficile de naviguer dans le paysage politique complexe des ODD au Canada. Il pourrait y avoir une coordination et une intégration accrues des politiques pertinentes pour les ODD, afin de mobiliser et de canaliser la science de soutien.
- Une grande partie du travail sur les ODD au Canada est effectuée par de petits groupes (ONG, groupes universitaires, Premières Nations). L'effort infranational pourrait bénéficier d'une certaine coordination nationale autour des données, des normes et de l'intégration.
Ressources:
Le pouvoir des données pour faire progresser les ODD. Elsevier, septembre 2020.
Aider à identifier la recherche qui fait progresser les objectifs de développement durable. Elsevier, septembre 2020.
Journée de conférence 3 – 18 novembre 2020
Organisé par: Université Simon Fraser
Panélistes:
Marc Jaccard- Professeur, École de gestion des ressources et de l'environnement à l'Université Simon Fraser
Journée de conférence 2 – 18 novembre 2020
Organisé par: Elsevier
Panélistes:
Doug Feldner– Responsable Développement Marketing, Elsevier
Linda Galloway– Consultant client, Research Intelligence, Elsevier