Voici les panneaux CPSC 2020 qui couvrent

COVID-19 – Rétablissement post-pandémique

Journée de conférence 2 – 17 novembre 2020

Capture d'écran d'un homme blanc avec des écouteurs qui parle

Organisé par: Horizons de politiques Canada

panélistes:

Blaise Herbert- Conseiller en sensibilisation, Horizons de politiques Canada
Claire Woodside – Analyste principal de la prospective, Horizons de politiques Canada
Martin Berry- Analyste de la prospective, Horizons de politiques Canada
Jason Amstrong- Gestionnaire, Projets partenaires, Ingenium

Journée de conférence 2 – 18 novembre 2020

4 personnes sur un appel zoom avec un fond de galaxie encadrant leurs flux vidéo

Organisé par: Agriculture et Agroalimentaire Canada

panélistes:

Deboarh Buszard – Professeur, agronome, Université de la Colombie-Britannique
Gilles Saindon– Sous-ministre adjoint, Agriculture et Agroalimentaire Canada
Pierre Phillips- Professeur émérite de politique, Université de la Saskatchewan
Tania Humphrey – Vice-président, Recherche et développement, Centre de recherche et d'innovation Vineland

Contexte: Le panel a exploré le rôle potentiel de la science et de l'innovation dans le renforcement de la résilience à long terme des chaînes d'approvisionnement agroalimentaires grâce à la collaboration existante entre l'industrie, les universités et le gouvernement et dans un environnement post-COVID-19. Cette question est importante pour la mise en œuvre des politiques d'écosystème de R&D et d'innovation, qui encourageront l'investissement et l'adoption de technologies de pointe pour que le secteur se remette du ralentissement économique lié au COVID-19. Le panel a abordé certaines des vulnérabilités du secteur résultant de la pandémie, sa trajectoire de croissance à long terme et la manière dont il peut mieux répondre aux crises futures.

Vente à emporter:

  • Le Canada est bien placé pour soutenir la sécurité alimentaire mondiale. C'est un exportateur essentiel de produits alimentaires et agricoles et l'agroalimentaire constitue une part importante de l'activité économique du pays.
  • La pandémie de COVID-19 n'a pas modifié de manière significative l'orientation de l'innovation dans le secteur agroalimentaire. Au contraire, cela nous pousse plus vite dans les directions que nous voulions déjà prendre. 
  • Certains aspects de l'industrie ont résisté aux perturbations, mais la COVID-19 a également mis en lumière certaines faiblesses, par exemple, la dépendance à l'égard des chaînes d'approvisionnement mondiales et la dépendance à l'égard des travailleurs étrangers temporaires, qui se sont toutes deux avérées vulnérables aux perturbations.
  • Le gouvernement a un rôle à jouer dans l'augmentation de la résilience en investissant dans des innovations qui répondent à ces vulnérabilités (voir Actions).
  • Le secteur agroalimentaire pourrait bénéficier de suivre le modèle de la recherche océanique au Canada - tout aussi complexe (c.-à-d., de nombreuses juridictions et acteurs), mais qui réussit à établir des réseaux de recherche, une alliance universitaire (Oceans Research in Canada Alliance) et à attirer une supergrappe initiative.

Actes:

  • Nous devrions capitaliser sur l'attention accrue actuellement accordée à l'agriculture dans ce pays (par exemple, en raison de la COVID, la Conseil consultatif sur la croissance économique, etc.) et maintenir l'agriculture à l'honneur pour faire avancer ce secteur.
  • La perception du public est centrée sur le travail manuel, mais l'agriculture est une activité de haute technologie. L'innovation nécessite du personnel avec des expertises et des compétences différentes. Cela nécessitera de repenser l'enseignement agricole et de promouvoir le secteur pour attirer les étudiants.
  • Trois domaines d'innovation pour accroître la résilience : Automatiser pour relever les défis de la main-d'œuvre, déplacer davantage de cultures vers la production en serre et améliorer l'accès aux variétés de plantes adaptées aux environnements canadiens.
  • Le secteur agroalimentaire bénéficierait de collaborations accrues (tant à l'échelle nationale qu'internationale) et de meilleures connexions entre les chercheurs, les agriculteurs et les consommateurs.
Journée de conférence 3 – 19 novembre 2020

Image en noir et blanc de personnes parlant avec le texte : Quelle est la prochaine courbe ? Leçons apprises sur la façon dont les mathématiques, les données, la visualisation et les partenariats agiles soutiennent la prise de décision gouvernementale après la pandémie

Organisé par: Université Simon Fraser

panélistes:
Fred Popowich– Directeur scientifique, Big Data Initiative de SFU
Caroline Colijn – Chaire de recherche du Canada en mathématiques pour l'infection, l'évolution et la santé publique, Université Simon Fraser
Ted Cohen– Professeur d'épidémiologie, Yale School of Medicine
Lucie Léonard – Directeur du Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité communautaire (CCJCSS) , Statistique Canada
Soja Kim – Directeur des produits numériques, Providence Health Care
Mohammed Qadir – Président et directeur scientifique, Fusion Genomics

Contexte: Les décideurs politiques doivent exploiter les progrès de l'intelligence artificielle, de l'analyse et de la modélisation mathématique pour naviguer dans cette nouvelle ère de perturbation causée par la pandémie de COVID-19. Ces technologies et approches offrent une plus grande clarté pour guider la stratégie, en favorisant une culture d'agilité et en créant un espace d'itération indispensable. Ce panel a exploré des études de cas sur des partenariats entre le gouvernement, le milieu universitaire et l'industrie qui relèvent les défis d'aujourd'hui et innovent pour l'avenir.

Vente à emporter:

  • Des partenariats axés sur les données, agiles et collaboratifs sont essentiels pour façonner les politiques et les mécanismes de réponse (par exemple, comprendre les données COVID-19 et prévoir ce qui pourrait arriver et ce que nous pouvons faire).
  • Les collaborations entre les secteurs public et privé nécessitent de la confiance, et cela peut être amélioré grâce à des efforts de littératie des données, de meilleures politiques et des conceptions durables.
  • Le COVID-19 a mis en lumière les insuffisances de données là où il existe des divisions entre les responsables politiques/décideurs et les groupes qui génèrent des données, partagent et analysent des données.
  • La gérance des données est une grande responsabilité et doit fonctionner dans le cadre de politiques solides en matière de gouvernance, de confidentialité et de sécurité.

Actes:

  • Intégrer des modélisateurs de données dans des équipes avec des épidémiologistes, des analystes de politiques et des décideurs pour exploiter la capacité existante au Canada, ainsi qu'améliorer la formation et développer une expertise supplémentaire.
  • Il est nécessaire de mieux comprendre les lacunes dans les données (par exemple, les données sur le comportement individuel en temps réel, les données au niveau de la population et les contacts d'exposition basés sur des données individuelles) et les obstacles à la collecte et au partage de ces données. Engager de manière proactive le public sur les avantages de ces données (par exemple, l'éducation à la littératie des données).
  • Des données sur l'âge, le sexe et le lieu doivent être recueillies à l'échelle nationale au Canada pour améliorer notre compréhension de la pandémie et des besoins des différents groupes.
  • Améliorez l'interopérabilité des données, les workflows de données et la gestion des données de nouvelles manières grâce à des partenariats innovants, accessibles et inclusifs. 
  • Il y a un besoin de modernisation des données; beaucoup est inexploité et certains sont encore collectés sur papier. Cela va de pair avec l'établissement d'un climat de confiance avec le public, les responsables politiques/décideurs, ainsi que les universitaires. 
  • Construisez un réseau de santé publique juste au cas et non juste à temps et cela commence aujourd'hui et non dans l'avenir.
Journée de conférence 4 – 20 novembre 2020

4 personnes sur un appel zoom avec un fond de galaxie encadrant leurs flux vidéo

Organisé par: Fonds de Recherche du Québec

panélistes:

Rémi quirion - Scientifique en chef du Québec, Gouvernement du Québec
Yan Kestens– Professeur, Université de Montréal
Marie-Christine Therrien – Professeur, École nationale d'administration publique
Mylène Drouin – Directeur de santé publique, Direction régionale de santé publique de Montréal
Valérie Plante – Maire de Montréal, Leader de Projet Montréal

Contexte: Alors que les différents niveaux de gouvernement réagissaient à la deuxième vague de COVID-19 et élaboraient leurs plans de réponse économique, ce panel s'est concentré sur la manière dont les villes utilisent les preuves et l'expertise scientifique pour soutenir la prise de décision lors de crises environnementales et sanitaires. Les panélistes des villes, de la santé publique et de la recherche ont partagé leurs points de vue sur les politiques qui peuvent être déployées et, plus largement, sur la manière dont les municipalités peuvent établir un dialogue avec la communauté de la recherche pour développer de nouvelles politiques pour des villes en santé. Un plan pour la création d'un laboratoire vivant explorant ces défis a également été discuté.

Vente à emporter:

  • Plus de 80 % de la population canadienne vit en milieu urbain, donc les scénarios d'urbanisme doit être mobile, efficace et accessible.
  • Notre code postal est un puissant prédicteur de notre santé. Les opportunités ou les défis seront différents selon l'endroit où vous vivez.
  • Les villes ont besoin de données spécifiques pour prendre des décisions efficaces. Le INTERACT lancé en 2017 par Yan Kestens est un modèle qui mesure les changements et les impacts dans les environnements urbains en s'engageant avec les citoyens et en surveillant les zones urbaines. 
  • Montréal est connue pour son urbanisme et sa culture. Elle bénéficie également d'un réseau académique solide, mais la diplomatie scientifique doit faire partie de son tissu à l'avenir. 

Actes:

  • Nous avons besoin de plus de chercheurs et d'experts, par exemple en matière de résilience urbaine, de logement et de transport pour aborder les problèmes complexes à mesure qu'ils évoluent, ainsi que de plus de recherche sur les zones urbaines pour comprendre la priorité des acteurs, la complexité des territoires et la participation des citoyens.
  • En tant que laboratoire vivant, Montréal et le réseau universitaire doivent renforcer le pont entre les communautés et les municipalités. La recherche et l'innovation seront essentielles à mesure que l'immigration, les changements climatiques, le logement et le transport en commun se compliqueront. 
  • Les villes doivent concevoir leur rôle de leadership plus largement que la collecte des ordures et le déneigement, et faire des politiques de santé physique et mentale une priorité dès maintenant, ainsi que fournir plus d'espace (par exemple, des espaces verts) pour que les gens puissent se déplacer. Les villes doivent également veiller à ce que l'art et la culture soient accessibles.
  • La mise en réseau entre les praticiens de la santé publique et les chercheurs dans les villes, en prévision des crises à venir, devrait être encouragée et facilitée. Les décideurs politiques doivent s'adapter aux interprétations de la santé publique et les chercheurs et praticiens doivent se mettre en réseau avec d'autres villes et pays pour renforcer leurs capacités à déployer des solutions en cas de crise.
  • Les villes et leurs services de santé publique doivent coopérer pour obtenir des données critiques. Les praticiens de la santé publique doivent devenir des utilisateurs des connaissances pour faciliter la recherche, et la recherche doit être l'ADN des organisations de santé publique dans toutes les villes. 
  • Un laboratoire vivant dédié à faire le pont entre la science et la politique dans un contexte urbain devrait aider à surmonter les obstacles spécifiques qui limitent les praticiens, les chercheurs et les politiciens dans leurs efforts de collaboration pour collecter et utiliser des données. 
Jour pré-conférence 3 – 6 novembre 2020

7 flux vidéo zoom sur fond noir

Organisé par: adMare Bioinnovations

Panélistes:

Gordon C. McCauley – Président et chef de la direction, adMare BioInnovations
Ines Holzbaur – Co-fondateur et associé directeur, AmorChem
Didier Leconte- Vice-président, Investissements – Sciences de la vie et gestion financière , Fonds de solidarité FTQ
Dion Madsen– Associé, Amplitude Capital de Risque
Laurence Rulleau – Partenaire, CTI Sciences de la vie

Contexte: adMare BioInnovations, les entreprises mondiales des sciences de la vie du Canada, ont organisé une discussion avec les principaux investisseurs nationaux en sciences de la vie sur la façon de s'assurer que les entreprises canadiennes les plus innovantes en sciences de la santé disposent des ressources dont elles ont besoin pour innover, évoluer et s'ancrer au Canada - et, ce faisant, s'assurer la santé et la richesse des Canadiens grâce à la COVID et au-delà.

Vente à emporter:

  • La pandémie a rendu difficile l'établissement de relations entre les entreprises et les investisseurs. Par exemple, alors que Zoom peut être suffisant lorsque vous rencontrez des personnes que vous connaissez déjà pour collecter des fonds, cela ne fonctionne pas bien lorsque vous essayez d'établir de nouvelles relations. Zoom ne remplace pas les interactions en personne.
  • Pour les entreprises, être trop prudent et trop conservateur en matière de dépenses peut être préjudiciable. Trouvez cet équilibre entre la gestion des flux de trésorerie et les progrès continus. Trouvez le bon enquêteur qui est prêt à prendre des risques et à aider l'entreprise à aller de l'avant.
  • L'industrie des sciences de la vie est perçue comme risquée et nécessitant une équipe compliquée que personne ne veut construire. Faire davantage pour promouvoir l'industrie en tant que bien public aidera davantage d'investisseurs à considérer l'industrie comme un atout.
  • La domestication des chaînes d'approvisionnement garantira aux Canadiens l'accès à des thérapies novatrices tout en soutenant la croissance des industries locales. 
  • Des systèmes de tarification de l'innovation émergent pour faire face aux prix élevés des médicaments. Par exemple, la médecine de précision permet d'identifier dans quelle mesure un patient réagit aux médicaments, ce qui se traduit par une analyse coûts-avantages plus efficace. Certaines juridictions adoptent également un modèle de paiement "Netflix" qui voit le gouvernement payer des frais d'abonnement fixes pour un accès illimité aux médicaments d'une entreprise.

Actes:

  • Les politiques qui soutiennent les investissements de démarrage dans les sciences de la vie sont essentielles à une reprise post-pandémique.
  • L'ouverture de l'accès aux données et aux systèmes de soins de santé dans chaque province peut aider les entreprises à être plus efficaces et permettre le développement d'innovations plus efficaces pouvant être utilisées en temps réel.
  • L'utilisation et la conservation des formidables ressources dont dispose le Canada en matière d'intelligence artificielle peuvent aider le Canada à devenir un chef de file mondial.
  • Créer des environnements qui favorisent l'esprit d'entreprise. Cela nécessite des leaders visionnaires, le rapatriement des talents qualifiés et une stratégie à long terme pour former les futurs cadres canadiens.
  • Créer un environnement financier attrayant pour les investisseurs, y compris des fonds qui soutiennent les équipes émergentes et ont la capacité d'absorber l'argent des grands investisseurs institutionnels
  • Il faut faire davantage pour engager et faire progresser la carrière des personnes marginalisées, y compris les femmes et les personnes racialisées, afin d'ouvrir l'industrie à de nouvelles idées et approches. La diversité doit se refléter à tous les niveaux, du conseil d'administration à la haute direction.
Journée pré-conférence 1– 4 novembre 2020

5 personnes sur un appel zoom avec un fond de galaxie encadrant leurs flux vidéo

Organisé par: CIFAR

panélistes:Candice Odgers– Professeur, Sciences psychologiques, Université de Californie, Irvine
Rémi quirion - Scientifique en chef du Québec, Gouvernement du Québec
Christine Cham- Directeur, Stratégie et politique de gestion de l'information, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario
Elissa Strome– Directeur exécutif, Stratégie pancanadienne d'intelligence artificielle de l'ICRA, CIFAR
Asaph Young Chun – Directeur général, Statistics Research Institute Korea
Gaga Bosković – Conseillère, Gouvernement et politiques publiques, CIFAR

Contexte: Dans le sillage des crises sanitaires et économiques mondiales, la science est essentielle pour renforcer la résilience à long terme en vue d'une reprise rapide. L'excellence de la recherche au Canada aide à protéger les citoyens d'aujourd'hui et à reconstruire notre économie demain. Comment le COVID-19 peut-il éclairer la politique scientifique aujourd'hui et guider les réponses aux crises futures ? Ce panel a exploré comment la science et la recherche peuvent soutenir la reprise économique du Canada après la COVID-19, et quelles leçons peuvent être tirées de la pandémie pour préparer l'économie canadienne face aux crises futures. Face à ce défi sans précédent et à une réalité inconnue au-delà de l'horizon, quel rôle jouent la science et la recherche ?

Vente à emporter:

  • Le public est plus réceptif à recevoir des mises à jour sur le COVID-19 de scientifiques directement impliqués dans la pandémie, plutôt que de fonctionnaires. Cette approche augmente le niveau de confiance et l'intérêt du public pour la science.
  • Nous pouvons apprendre des succès et des erreurs des autres grâce à des collaborations internationales. Par exemple : la Corée du Sud s'est appuyée sur son expérience des épidémies de MERS et de SRAS pour élaborer des directives juridiques visant à protéger la confidentialité pour la recherche des contacts. La collaboration internationale entre la Corée du Sud et les scientifiques canadiens a également été importante pour développer des modèles de prédiction de la pandémie.
  • L'intégration des activités sociales des citoyens dans les modèles de prédiction est essentielle pour atténuer les impacts sociaux et mentaux de la pandémie. Des recherches menées par la Corée du Sud ont révélé une augmentation de 20 à 25 % des taux de suicide chez les femmes par rapport à l'année dernière.
  • Les scientifiques et les décideurs doivent avoir accès aux données en temps réel. Le Plateforme ontarienne des données sur la santé a été créé pour surmonter les obstacles au partage et à l'utilisation des données pour soutenir les politiques publiques liées à la pandémie de COVID-19, tout en protégeant la vie privée. Cette plate-forme informatique fera éventuellement partie d'une plate-forme de recherche financée par le gouvernement.
  • L'impact de la pandémie sur les enfants n'a pas fait l'objet d'une attention particulière, car de nombreuses personnes considèrent que les enfants sont à l'abri du virus en raison de la baisse des taux de maladie et de mortalité. Cependant, les enfants (en particulier ceux des communautés vulnérables) ont été significativement affectés de différentes manières (par exemple, santé mentale, famille, économique). 

Actes:

  • La science doit rester au premier plan des stratégies gouvernementales pour prévenir et gérer les futures pandémies. 
  • Il est nécessaire de créer un écosystème de données pour soutenir la recherche, qui comprend la gouvernance des données (c'est-à-dire de meilleures façons de protéger les données), l'infrastructure et la qualité des données. Les citoyens doivent être impliqués dans ce processus pour garantir la transparence et une compréhension claire de la manière dont leurs données seront utilisées. 
  • La conception d'outils technologiques qui améliorent la façon dont les gens sont éduqués pendant la pandémie nécessitera la contribution du public de diverses données démographiques.
  • Les facteurs humains (par exemple, les impacts économiques et sur la santé mentale des enfants) doivent être pris en compte dans toute réponse à une pandémie, comme la manière de rouvrir les écoles en toute sécurité.
  • Un soutien ciblé est nécessaire pour les jeunes en situation de vulnérabilité, car beaucoup ont été coupés des établissements d'enseignement ou d'autres institutions qui soutiennent leur vie sociale. Une solution consiste à fournir davantage de soutien en ligne pour les problèmes de santé mentale.
Une photo de laitue cultivée en culture hydroponique avec le texte : Comment le Canada est-il en position de leader dans le nouveau domaine agro-technologique ?Jour pré-conférence 6 – 10 novembre 2020

Organisé par: Université Simon Fraser

panélistes:

Joanne Curry– Vice-recteur, Relations externes, Université Simon Fraser
Annet Rozek – Directeur scientifique, Terramera
Evan Fraser– Directeur, Arrell Food Institute, Université de Guelph
William Hsiao – Professeur agrégé, Faculté des sciences de la santé, Université Simon Fraser
Selena Basi- Sous-ministre adjoint du développement du commerce et de l'industrie, gouvernement de la Colombie-Britannique

Contexte: La pandémie de COVID-19 a perturbé la sécurité alimentaire et les chaînes d'approvisionnement et a modifié nos concepts de sécurité sanitaire des aliments. Cette perturbation encourage à repenser la conception de nos systèmes alimentaires pour les cultures agricoles ou l'élevage tout en minimisant nos empreintes (gaz à effet de serre et moins d'utilisation des terres). Les statistiques montrent que d'ici 2050, la production alimentaire doit augmenter de 70 % pour nourrir les neuf milliards d'habitants attendus sur Terre. Le Canada occupe une position unique pour devenir un secteur agrotechnologique florissant grâce à des investissements dans des domaines tels que la robotique, l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique. 

Vente à emporter:

  • Investir dans l'agtech peut renforcer la sécurité alimentaire et réduire les émissions de carbone. Le Canada part d'une solide base de technologies agricoles, des startups aux entreprises établies.
  • L'interopérabilité et le partage des données sont importants, mais un système de gouvernance est nécessaire pour que les agriculteurs partagent les avantages des données. De nombreux agriculteurs se méfient des entreprises qui collectent leurs données et les leur revendent sous forme de service d'abonnement. Les données doivent également être cyber-sécurisées. 
  • Les obstacles à l'adoption par les agriculteurs des nouvelles technologies agricoles comprennent les coûts et le manque de formation pour tester et utiliser de nouveaux outils. 
  • La Colombie-Britannique peut tirer parti de sa marque de durabilité verte grâce à la production alimentaire locale et au développement technologique (p. ex. emballage intelligent et durable).
  • Le programme de recherche Food from Thought de l'Université de Guelph a montré que les exportations canadiennes bénéficient du respect des principes de sécurité, de confiance et de durabilité.

Actes:

  • Des outils de surveillance peu coûteux, évolutifs et déployables sont nécessaires pour suivre les maladies infectieuses à des fins de sécurité sanitaire des aliments. Un exemple est le système d'alerte précoce pour la grippe aviaire financé par Genome BC, l'Agence canadienne d'inspection des aliments et le ministère de l'Agriculture de la Colombie-Britannique, qui utilise la génomique pour détecter les virus dans les habitats.
  • Placer les agriculteurs, y compris les collectivités nordiques et autochtones, aux commandes lorsqu'il s'agit de faire les meilleurs choix pour leurs activités (c.-à-d. en tant que co-chercheurs de la recherche, intendants de l'environnement).
  • Des relations et un renforcement de la confiance supplémentaires sont nécessaires pour combler le fossé entre les agriculteurs et les entreprises de technologie agricole.
  • Les politiques gouvernementales peuvent soutenir l'ag-tech ; ex., aménagement du territoire (c.-à-d. pour les serres); les marchés du carbone qui encouragent les pratiques vertes ; réduction des risques technologiques (c.-à-d. les sables bitumineux fournissent un modèle); inclure l'agriculture dans les disciplines STEM pour développer l'emploi des jeunes dans l'agtech ; faciliter les partenariats entre les chercheurs, l'industrie, les agriculteurs, les Autochtones et le gouvernement.
  •  Soutenir et habiliter les communautés nordiques et éloignées à produire leur propre nourriture dans le cadre des objectifs de développement durable
Jour pré-conférence 5 – 11 novembre 2020

5 personnes sur un appel zoom avec un fond de galaxie encadrant leurs flux vidéo

Organisé par: Génome Canada

panélistes:

Paris Johnston – Vice-président, Politiques et affaires publiques, Génome Canada
Javier García-Garza – Conseiller spécial, Agriculture et changements climatiques, Agriculture et Agroalimentaire Canada
Alison Sunstrum- PDG, Fondateur, CNSRV-X Inc.
Chris Grainger– PDG et cofondateur, Harvest Genomics Inc.
Kirstin Bett- Professeur, Amélioration des plantes et génétique, Université de la Saskatchewan

Contexte: Les progrès convergents des sciences biologiques, de l'automatisation et de l'intelligence artificielle (IA) alimentent la transformation de l'agriculture. Comme noté dans Fermier 4.0, de nombreux pays intensifient la recherche en génomique et l'innovation agro-technologique. Le leadership du Canada en matière d'exportation est menacé sans investissements majeurs dans le développement et l'adoption de la technologie, le capital et les compétences. Le COVID-19 a également exposé les vulnérabilités de notre chaîne d'approvisionnement alimentaire, ce qui a eu un impact sur la sécurité alimentaire nationale. À travers le prisme d'une reprise durable, cette séance a réuni des chercheurs canadiens, des innovateurs de l'industrie et des décideurs en conversation sur les opportunités alimentaires génomiques au Canada et les principaux enjeux politiques, réglementaires et de consommation en jeu.

Vente à emporter:

  • Les progrès des sciences biologiques, de l'automatisation et de l'IA entraînent la transformation du secteur agricole dans le monde entier. Ces avancées sont essentielles pour la sécurité alimentaire nationale, les exportations, la durabilité et la croissance économique.
  • Le Canada pourrait bénéficier d'investissements stratégiques majeurs dans la technologie agricole, en particulier dans l'adoption, les investissements en capital et l'infrastructure (y compris la large bande rurale), le développement des compétences et un régime de réglementation plus agile.
  • Il existe de nombreuses possibilités pour le Canada de soutenir de manière plus stratégique l'intégration généralisée de la génomique dans l'agriculture, notamment l'intégration de la science et des technologies génomiques dans la sélection végétale-animale, la biosurveillance et les stratégies de mégadonnées. La portabilité des outils de génomique (diagnostics « point of farm »), la rapidité du génotypage, la rentabilité du séquençage des gènes et l'accessibilité des bases de données et des plateformes de séquençage aux petites entreprises agro-technologiques contribuent toutes à rendre la génomique plus efficace et applicable. 
  • La COVID-19 offre l'occasion de repositionner le secteur agricole canadien avec une adoption et une intégration plus larges de la bio-innovation, en investissant davantage dans la bio-agriculture, l'infrastructure numérique et les politiques de données. Cela permettra d'accroître l'efficacité, la durabilité et la personnalisation des services en vue d'un déploiement généralisé auprès des utilisateurs finaux et d'une adoption par les agriculteurs. 
  • Les collaborations interdisciplinaires entre facultés et entre universités et les partenariats public-privé impliquant les universités, le gouvernement, les bailleurs de fonds, l'industrie et les agriculteurs sont essentiels à l'adoption généralisée de la bio-innovation dans le secteur agricole.  

Actes:

  • Il faut une infrastructure numérique et de données pour soutenir l'avenir de la technologie agricole, étayée par une stratégie nationale de données génomiques. 
  • Pour être compétitif à l'échelle mondiale, le Canada doit investir dans le co-développement et la commercialisation de nouveaux outils génomiques, en partenariat avec les agriculteurs et les utilisateurs finaux, et déployer largement ces outils auprès des entreprises en démarrage et des agriculteurs. Le développement d'outils futurs nécessite des institutions de recherche solides, des accélérateurs puissants et des opportunités de mentorat pour attirer des capitaux, des partenariats public-privé et une implication directe des utilisateurs finaux.
  • Élaborer une approche réglementaire pour l'édition de gènes dans la sélection végétale et animale qui soutient la compétitivité nationale, mais qui tient également compte des cadres réglementaires d'autres pays, car cela a une incidence sur l'accès à d'autres marchés. Cela nécessite une approche écosystémique et de la confiance.