Voici les panneaux CPSC 2020 qui couvrent

Renforcer l'innovation et la productivité

Pré-conférence Jour 5 – 20 novembre 2020

une image de l'océan avec le texte

Organisé par: MÉOPAR

Panélistes:

Catherine Moran – Président et chef de la direction, Ocean Networks Canada
Sara Iverson– Directeur scientifique, Ocean Tracking Network, Université Dalhousie
Marcel Babin- Chaire d'excellence en recherche du Canada, Laboratoire international de recherche Takuvik, Université Laval et CRNS
Paul Snelgrove– Professeur de sciences océaniques et de biologie, Université Memorial de Terre-Neuve
Doug Wallace– Directeur Scientifique, MEOPAR Réseau de Centres d'Excellence
Jennifer Vollrath – Gestionnaire national, Biens et infrastructure scientifiques, Pêches et Océans Canada
Claire Samson- Vice-président, Programmes et planification, Fondation canadienne pour l'innovation (FCI)

Contexte: Le panel a réuni des dirigeants des trois grandes initiatives scientifiques liées à l'océan soutenues par la FCI ainsi qu'un gestionnaire expérimenté de l'infrastructure nationale du MPO. Le panel comprenait également deux chercheurs principaux de réseaux de recherche nationaux et un représentant de la FCI, le principal bailleur de fonds du financement des infrastructures de recherche au Canada. Collectivement, le groupe d'experts représentait plus d'un demi-siècle d'expérience en gestion d'infrastructures majeures et de réseaux de recherche au Canada. Le panel a fourni une occasion rare de présenter et de discuter ensemble des recommandations politiques issues d'une vaste expérience pratique. Il y a eu une convergence notable d'opinions et un accord général sur les recommandations.

Vente à emporter:

  • Les grandes infrastructures de recherche offrent de précieuses occasions de regrouper l'expertise de recherche du Canada autrement dispersée géographiquement et parfois cloisonnée pour s'attaquer à des problèmes complexes. Ils apportent également de la valeur à de multiples secteurs de la société, ainsi que des terrains de formation pour la prochaine génération de chercheurs, et positionnent le Canada comme un chef de file mondial en sciences océaniques.
  • Des modèles de financement structurés qui soutiennent non seulement l'acquisition, l'exploitation et l'entretien de l'infrastructure, mais aident également les chercheurs à y accéder et à l'utiliser, sont la clé pour maximiser leur valeur et leur efficacité. L'expérience de l'Ocean Tracking Network avec un modèle de financement jumelé unique impliquant la FCI, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie et le Conseil de recherches en sciences humaines leur a permis d'établir un leadership mondial pour la science canadienne et de maximiser le rendement de l'investissement dans l'infrastructure.
  • Les partenariats multisectoriels peuvent être d'une grande valeur pour l'acquisition, l'exploitation et l'entretien des grandes infrastructures de recherche. Le partenariat d'Amundsen Science avec la Garde côtière canadienne est un exemple de la façon dont les plateformes qui soutiennent les missions gouvernementales peuvent être combinées efficacement avec l'utilisation de la recherche.
  • Le financement soutenu des infrastructures de recherche permet de développer des partenariats qui vont bien au-delà du milieu de la recherche. Par exemple, l'exploitation de l'infrastructure de recherche d'Ocean Networks Canada a mené au développement progressif de communautés d'utilisateurs qui comprennent maintenant des communautés côtières, l'industrie, des gouvernements et des communautés autochtones en plus des chercheurs. Cependant, le développement de ces partenariats nécessite un financement soutenu à long terme.
  • Dans le cas des navires de recherche, leur coût et le potentiel d'utilisation partagée nécessitent une planification multisectorielle et à long terme, comme cela est courant dans de nombreux autres pays. Le MEOPAR a mis sur pied l'équipe nationale de recherche sur les navires de recherche, composée d'un large éventail de membres, pour promouvoir cela à l'échelle nationale canadienne. 
  • Le MPO reconnaît également la valeur d'une approche coordonnée en matière d'infrastructure et a récemment lancé le Portail canadien sur l'infrastructure océanique. Le COIP fournit une approche nationale pour coordonner l'accès et optimiser l'utilisation des infrastructures océaniques à grande échelle. La phase initiale de développement de cet outil en ligne vise à : 1) faciliter et normaliser le processus annuel de demande de temps-navire sur les navires scientifiques de la Garde côtière canadienne; 2) optimiser le processus de planification des navires ; et 3) informer la communauté des sciences océaniques et promouvoir la collaboration en diffusant les missions scientifiques prévues en mer.
  • Les réseaux nationaux de recherche et de formation se sont avérés utiles pour surmonter les obstacles à l'utilisation partagée des infrastructures de recherche. Plusieurs exemples ont été présentés de la manière dont les réseaux nationaux se sont combinés avec des programmes d'infrastructure et ont remporté un succès majeur. Jusqu'à présent, ces exemples étaient généralement spécifiques à un sujet, une discipline ou une infrastructure. L'expérience d'ArcticNet et de MEOPAR montre que le modèle du réseau de centres d'excellence, avec un horizon temporel de 15 ans, était bien adapté à cette tâche.

Actes:

  • Spécifiquement pour soutenir la recherche du Canada dans l'Arctique, il est maintenant urgent de planifier le remplacement du NGCC Amundsen dont la durée de vie ne devrait pas dépasser 10 ans. Les plans existants pour la construction de brise-glaces pourraient utilement être alignés pour répondre à ce besoin.
  • La dépendance généralisée à l'égard des contributions provinciales pour les fonds de contrepartie crée des défis importants dans certaines régions qui risquent de ne pas avoir suffisamment d'effet de levier pour soutenir les infrastructures de développement d'importance nationale ou mondiale. Un atelier régulier ou un programme de communication pour souligner la grande valeur des infrastructures de recherche pour divers partenaires et secteurs aiderait à élargir l'éventail des utilisateurs et des bailleurs de fonds.
  • La fermeture du programme RCE implique la nécessité de développer un nouveau modèle et instrument de financement. Un tel modèle devrait relier le large éventail de secteurs impliqués dans la recherche océanique canadienne. Une possibilité serait d'habiliter (et de financer) l'Alliance pour la recherche océanique au Canada (ORCA) afin qu'elle remplisse ce rôle. Cependant, la configuration actuelle d'ORCA, avec un personnel et des fonds très limités, est insuffisante pour combler à elle seule ces lacunes.
  • Les panélistes ont convenu qu'il était logique de relever les défis ensemble et d'engager un dialogue conjoint avec les décideurs politiques afin que les voies à suivre puissent être élaborées sur la base de l'expérience collective. Le panel a suggéré que les recommandations découlant du fonctionnement des infrastructures de recherche et des réseaux connexes soient communiquées aux décideurs responsables du financement des sciences, y compris le Comité de coordination de la recherche au Canada.
Journée de conférence 2 – 17 novembre 2020

capture d'écran d'un appel zoom avec une dizaine de panélistes

Organisé par: Gestion de l'innovation compétitive et entrepreneuriat inc.

panélistes:

Anthony Mc Cauley – Conseiller en stratégie, Skillnet Irlande
Belén Suarez – PDG, Reaction Economica
Bruce Farquhar– Directeur, Normes mondiales, Conseil canadien des normes
Hamid Etemad – Professeur de commerce international et de marketing, Université McGill
Hiro Nishiguchi– PDG, Japan Innovation Network
Irène C Makar – Directeur, Consultant en stratégie et innovation, Dalcor Innoventures Ltd.
Michel Bergeron- Chef de la stratégie, Développement des affaires du Canada
Pierre Merrill – Président, Quest Management Inc.
Rick Fernández – Président, 20-20 Innovation, Inc.
Sorin Cohn– Fondateur et PDG, c-IM&E Inc. (Competitive Innovation Management & Entrepreneurship Inc.)
Sylvie Plante – Consultante principale, Sylvie Plante Enterprise Channeling Inc.
Victoria Lennox- Président / Principal, Lennox Foundation / The Lennox Group

Contexte: Ce panel interactif a discuté des plans des États-Unis, du Japon, de l'Europe et du Canada pour mobiliser la science de la gestion de l'innovation - en particulier les récentes normes ISO 56000 - pour améliorer l'investissement et la compétitivité. Le panel a examiné la valeur des politiques et des programmes qui soutiennent la formation à grande échelle et l'application par les gouvernements et l'industrie du nouveau système ISO de gestion de l'innovation et des normes associées, qui s'appliquent à des questions telles que les partenariats d'innovation, la gestion de la propriété intellectuelle, la gestion des idées, les mesures de l'innovation et les métriques.

Vente à emporter:

  • Les normes sont essentielles dans le secteur de l'innovation. Ils permettent l'établissement de nouveaux marchés et plates-formes technologiques, et aident à atteindre les objectifs commerciaux, à attirer des financements et à améliorer les compétences.
  • Le Canada a un déficit de gestion de l'innovation qui entrave notre innovation et notre compétitivité. Cela peut être résolu en intégrant les normes de la famille ISO 56000 dans toutes les industries et le secteur public.
  • ISO 56000 a la capacité d'évoluer et de fournir stratégiquement et est une approche systémique mondialement acceptée entre les secteurs privé, public et social dans la gestion de l'innovation, étroitement alignée sur la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies.
  • La COVID-19 a mis davantage l'accent sur le rôle des politiques de la science, de la technologie et de l'innovation dans le développement des entreprises technologiques et dans la compréhension du retour sur investissement de la R&D (c'est-à-dire en mettant l'accent sur les résultats qui génèrent des impacts plus élevés).
  • Les demandes post-COVID-19 incluent : moins de temps consacré à la recherche ; une plus grande concentration sur la résolution de problèmes; commercialiser l'innovation au sein d'un écosystème de trois ou quatre acteurs en réseau ; et une plus grande collaboration entre les institutions académiques, les différents niveaux de gouvernement et les institutions mondiales.
  • Les relations entre et au sein des communautés et des organisations peuvent renforcer la confiance et donner lieu à diverses formes de capital social qui contribuent à des stratégies d'adaptation et à des solutions innovantes, telles que l'innovation sociale, une meilleure gestion des connaissances et des compétences numériques.
  • La gestion de l'entrepreneuriat et de l'innovation des petites et moyennes entreprises peut être efficace en utilisant une approche d'innovation de modèle d'entreprise, qui teste la faisabilité, l'opportunité et la viabilité.

Actes:

  • La gestion de l'innovation doit être considérée comme un élément constitutif de la science de l'innovation au Canada.
  • Le gouvernement et les autres parties prenantes doivent être formés sur la manière d'utiliser efficacement ISO 56000.
  • Les petits et moyens entrepreneurs forment 99.8 % des entreprises canadiennes et, par conséquent, ils ont besoin de connaissances et de formation sur la gestion de l'innovation, en commençant par l'innovation incrémentale.
Journée de conférence 3 – 18 novembre 2020

une capture d'écran d'un appel zoom avec 4 personnes, sur fond de galaxie

Organisé par: Mitacs

panélistes:

Daniel Munro- Chercheur principal, Études sur l'innovation, Munk School of Global Affairs and Public Policy, U of T
Grâce Quan- PDG, Hydrogène en mouvement
John Hepburn– PDG et directeur scientifique, Mitacs
Wendy Cukier– Professeur d'entrepreneuriat et de stratégie et fondateur du Diversity Institute, Ryerson University

Contexte: Il n'y a sans doute jamais eu d'époque où le capital humain et intellectuel n'a jamais eu autant d'importance pour la prospérité nationale qu'aujourd'hui. Le Canada est concurrentiel dans un monde de plus en plus rapide, axé sur le savoir et interconnecté. La prospérité future dépend de plus en plus de l'utilisation de l'innovation pour capitaliser sur le potentiel de transformation des grandes idées. Et pourtant, la performance du Canada en matière d'innovation continue d'être inférieure à celle de bon nombre de nos pairs. Inverser cette tendance nécessitera des efforts concertés dans de nombreux domaines, et l'un des plus importants d'entre eux est le développement des compétences. Notre capacité à innover dépend fondamentalement des idées, de l'énergie et des talents des innovateurs individuels. Les panélistes ont discuté de la meilleure façon pour le Canada de développer les compétences les plus nécessaires pour améliorer sa performance en matière d'innovation.

Vente à emporter:

  • Le Canada a l'un des niveaux d'éducation les plus élevés au monde, mais le niveau d'innovation ne semble pas correspondre — l'innovation étant définie comme la génération d'une nouvelle valeur, y compris la valeur sociale et économique.
  • Le Canada est composé principalement de petites entreprises. Pourtant, la main-d'œuvre hautement qualifiée coûte cher et a besoin de grandes entreprises pour supporter ce coût. Le manque de présence canadienne parmi les grandes entreprises de plus de 500 employés est en partie dû à la dilution du financement canadien, car les entreprises en démarrage sont rapidement acquises par d'autres pays.
  • L'ambition entrepreneuriale est très élevée au Canada, mais le taux réel d'entrepreneuriat est médiocre, peut-être en raison du manque d'occasions d'acquérir les compétences appropriées.
  • L'inclusion de l'innovation sociale améliore l'inclusion des groupes moins représentés dans l'entrepreneuriat, comme les femmes, les peuples autochtones et ceux qui n'ont pas d'antécédents STEM.
  • La protection de la propriété intellectuelle au Canada peut faire défaut à la fois dans les idées de brevetage et dans la protection des brevets existants. Le maintien de la propriété intellectuelle peut être extrêmement coûteux pour les petites entreprises.

Actes:

  • Pour soutenir l'innovation au Canada, elle doit être plus inclusive, comme s'étendre au-delà des STIM, qui, en raison de préjugés systémiques, peuvent être moins accessibles à certaines populations comme les femmes et les peuples autochtones. Mitacs s'apprête déjà à adopter une approche plus inclusive dans le cadre de ses efforts pour impliquer les étudiants d'autres disciplines.
  • Les compétences nécessaires pour stimuler l'innovation et soutenir l'entrepreneuriat doivent être développées. En particulier, la collecte de fonds, la collaboration et la communication en équipe, et la compréhension de la propriété intellectuelle/des brevets sont essentielles à l'entrepreneuriat. 
  • La responsabilité du développement des compétences n'incombe pas seulement à l'enseignement postsecondaire; il doit également être soutenu par les entreprises canadiennes par le biais du perfectionnement professionnel. Le gouvernement peut jouer un rôle dans la compensation de certains de ces coûts de formation, en particulier pour les petites entreprises.
  • Au-delà de la représentation sur le terrain, l'inclusivité doit également aborder la rémunération et le sentiment d'autonomisation au sein de l'organisation. Les employeurs devraient inclure des objectifs de diversité pour l'emploi et tenir compte des problèmes systémiques. Par exemple, des besoins tels que le congé de maternité et la garde des enfants auront souvent un impact négatif sur les trajectoires de carrière des femmes. Lorsque ces problèmes sont résolus, l'innovation en profite.
Journée de conférence 2 – 18 novembre 2020

capture d'écran d'un appel zoom avec 8 personnes, sur fond de galaxie

Organisé par: UKRI

panélistes:

David Lisk– Vice-président, Programme d'aide à la recherche industrielle (PARI), Conseil national de recherches Canada (CNRC)
David Golding– Responsable Amérique du Nord et Réseaux mondiaux Innovate UK, Innovate UK
Lisa Cashmore– Vice-président, Communitech
Irène Graham Obe – PDG et administrateur du conseil d'administration, ScaleUp Institute, Royaume-Uni
Maxine Adam – Responsable de la croissance des entreprises, Innovate UK
Kim Morouney– Directeur général, Institut Lazaridis
Adam Hale– Président du ScaleUp Institute et conseiller du conseil d'administration des scale-ups du groupe ScaleUp et associé du Creative Destruction Lab de l'Oxford Said Business School
Andy Richards– Président d'Arecor, Congenica, Abcodia, Closed Loop Medicine et The Babraham Research Campus

Contexte: Les entreprises à forte croissance et à grande échelle jouent un rôle important dans la croissance économique des pays. Le Canada et le Royaume-Uni sont tous deux bons pour générer des entreprises en démarrage, mais font face à plus de défis en ce qui concerne la croissance et la mise à l'échelle de ces entreprises. Le panel a examiné les développements dans les deux pays et les défis auxquels sont confrontées les entreprises à vocation scientifique (par rapport à celles qui ne sont pas issues de la base scientifique) pour se développer et évoluer à l'échelle mondiale et quelles interventions politiques peuvent être utilisées pour les aider dans leur parcours de mise à l'échelle.

Vente à emporter:

  • Seules 42 % des start-ups britanniques ont survécu à la scale-up en 2016, mais les scale-up restent le principal contributeur à la croissance des PME à l'échelle nationale. (par exemple, les scale-ups britanniques dépassant les 10 millions de dollars ont augmenté de 37 % en 2020.)
  • Les principaux défis de la mise à l'échelle sont les talents, les marchés, la capacité de leadership, les finances et les infrastructures.
  • Les programmes financés par le gouvernement comme IRAP et Innovate UK jouent un rôle important en fournissant un financement, des conseils et un soutien à l'innovation qui aident les PME à se développer.
  • Les réseaux de pairs PDG s'appuient sur l'expertise de ceux qui ont dirigé le développement pour piloter des programmes de développement.
  • Un accompagnement hautement personnalisé des PME à forte croissance est nécessaire ; une approche globale ne fonctionne pas.
  • Les réseaux peer-to-peer soutiennent le flux d'idées, les communautés de réussite et le développement des compétences, ainsi que les inspirations pour le succès.

Actes:

  • Pour faire croître les PME, soutenez les principaux moteurs de la croissance : partage des connaissances, engagement universitaire actif, ambition locale et parties prenantes actives.
  • Les scale-ups nécessitent également un développement commercial sur mesure, un mentorat et une faisabilité technique pour réussir.
  • Former les fondateurs et les cadres à la transition des processus dirigés par les fondateurs vers des processus évolutifs et reproductibles. Cela peut nécessiter de transformer les innovateurs en PDG.
  • Investir dans et développer une masse critique de scale-ups réussies pour aider les entreprises à croître au Canada.
Conférence Jour 1 – 16 novembre 2020

appel zoom avec 7 personnes, situé dans un fond de galaxie

Organisé parConseil national de recherches Canada

Panélistes:

Michel M. Dumoulin – Vice-président Ingénierie, Conseil national de recherches du Canada
Ben Sparrow– PDG et co-fondateur, Saltworks Technologies
Phil De Luna- Directeur de programme, Energy Materials Challenge Program, Conseil national de recherches du Canada
Jennifer Wagner- Président, CarbonCure Technologies
Franck Des Rosiers – Sous-ministre adjoint, Politique stratégique et innovation Ressources naturelles Canada
Michel Ross- Chaire de recherche industrielle, Northern Energy Innovation Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie
Caroline Fischer – Chercheur principal, Ressources pour l'avenir

Contexte: Le panel a exploré ce qui est nécessaire d'un point de vue réglementaire et politique pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) en développant l'écosystème des technologies propres du Canada, en particulier les petites et moyennes entreprises. Les questions abordées comprenaient les défis des sciences sociales liés au déploiement et à la mise en œuvre des technologies propres, l'inclusion des Autochtones dans les technologies propres et la façon dont la collaboration entre les acteurs de la R et D du secteur public renforce l'écosystème dans les domaines des carburants propres, de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Une attention particulière a été accordée au rôle du secteur des technologies propres dans la reprise économique en réponse à la COVID-19 et à l'impact de la pandémie sur le travail du gouvernement du Canada pour soutenir ce secteur.

Vente à emporter:

  • La collaboration est essentielle. Les acteurs de la R&D du secteur public, les petites et grandes entreprises, les adopteurs précoces, les investisseurs, les universités et les communautés locales peuvent accélérer le déploiement et l'adoption des technologies propres tout au long de la chaîne d'approvisionnement dans des domaines tels que les carburants propres, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables. 
  • La capture et la conversion du carbone, la production d'hydrogène propre et l'intelligence artificielle pour la découverte de matériaux peuvent contribuer à la réduction des émissions de GES.  
  • La collaboration autour d'un problème spécifique tel que la technologie d'élimination du carbone peut accélérer une solution qu'aucun groupe ne peut développer seul. Pour les technologies à un stade précoce, les laboratoires gouvernementaux et nationaux jouent un rôle précieux dans l'avancement des technologies vers les niveaux de maturité technologique.
  • L'établissement de bonnes pratiques et de cadres réglementaires abordables, efficaces et tenant compte des contextes des divers secteurs de l'économie peut aider à réduire les risques et à développer le secteur des technologies propres, à réduire les émissions de GES et à atteindre d'autres objectifs de développement durable des Nations Unies. Un cadre efficace est un cadre éclairé par les sciences sociales (c.-à-d., en abordant les obstacles au déploiement et à la mise en œuvre), les connaissances et les besoins autochtones, et les impacts sociaux du changement climatique sur les populations vulnérables.
  • Aucune taille ne convient à tous. Un panier de politiques et d'autres solutions est nécessaire pour répondre aux besoins des différentes communautés, circonstances locales et secteurs. Par exemple, les petits réacteurs modulaires sont une solution potentielle, mais amener cette technologie et d'autres technologies propres dans le Nord se heurte à de nombreux défis logistiques, tels que le transport, l'exploitation et la maintenance, le remplacement, etc.

Actes:

  • Pour aider le Canada à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2050, le secteur des technologies propres a besoin d'une approche écosystémique et de solutions axées sur le marché qui réduisent les risques et accélèrent les solutions de technologies propres. Cela comprend des cadres et des politiques réglementaires favorables (par exemple, compensations carbone, déclarations environnementales de produits), des incitations à l'adoption précoce et des investissements du secteur privé (par exemple, des fonds de durabilité pour les technologies vertes). 
  • Établir un groupe de travail pour la divulgation sur le climat. Puisque vous ne pouvez pas financer ce que vous ne pouvez pas mesurer, le risque climatique et l'atténuation doivent faire partie de l'investissement en capital.
  • Autonomiser les populations vulnérables en incluant les communautés dans les conversations et les actions ; établir des relations de confiance avec les communautés.
Journée de conférence 3 – 19 novembre 2020

capture d'écran d'un appel zoom avec 8 personnes, sur fond de galaxie

Organisé par: Affaires mondiales Canada

panélistes:

Jean Sarrao – Directeur adjoint, Science, technologie et ingénierie, Laboratoire national de Los Alamos
Myriah Tomar – Directeur, Office Science & Technology, Département du développement économique du Nouveau-Mexique
Éric L Sanchez – Directeur, Laboratoire de sciences physiques, Université d'État du Nouveau-Mexique
Geoff Freez – Responsable, Technologies avancées du cycle du combustible nucléaire, Sandia National Laboratories
Scott McLaughlin– PDG par intérim et directeur du développement commercial, Spaceport America
Dina Santos- Consul et délégué commercial principal, Consulat général du Canada à Dallas, Texas
Eric J Felt – Commandant, Phillips Research Site et directeur, Air Force Research Laboratory Space Vehicles Directorate, Kirtland Air Force Base
Steven J. Stochaj – Physicien, Klipsch School of Electrical and Computer Engineering, New Mexico State University

Contexte: La session a présenté des recherches de pointe menées dans l'État du Nouveau-Mexique pour propulser la prochaine phase de l'exploration spatiale. Le Nouveau-Mexique abrite des institutions de renommée mondiale telles que les laboratoires nationaux de Los Alamos et de Sandia. Travaillant avec des entités telles que la NASA et des entreprises privées telles que SpaceX et Virgin Galactic, ces institutions sont à la pointe de la recherche énergétique et de l'exploration spatiale. Comme les bonnes idées n'ont pas de frontières nationales, la séance contribuera à éclairer les investissements de 2 milliards de dollars du Canada au cours des 24 prochaines années dans des projets liés à l'espace.

Vente à emporter:

  • Le laboratoire national de Sandia a une solide expérience dans l'analyse de la sécurité de divers lancements spatiaux et travaille sur l'analyse de la sécurité des lancements de charges utiles nucléaires.
  • Le laboratoire de sciences physiques du Nouveau-Mexique a des programmes actifs axés sur l'aérospatiale, la télémétrie et les missiles, ainsi que sur les sciences de l'information et les services de sécurité. 
  • Spaceport America dispose de l'infrastructure nécessaire pour tester les vols spatiaux, les parachutes, les systèmes de fabrication et les lancements spatiaux, et travaille au développement de vols spatiaux commerciaux. 
  • Airforce Research Lab fait progresser l'innovation dans de multiples domaines liés à l'espace et travaille en étroite collaboration avec des entités privées pour le lancement et l'exploitation de satellites. 
  • Les partenariats entre le gouvernement et les entreprises commerciales sont essentiels pour l'avenir de l'exploration spatiale. Par exemple, Los Alamos travaille en étroite collaboration avec d'autres laboratoires du Nouveau-Mexique (p. ex., Sandia National Laboratories), et Los Alamos et Spaceport America collaborent avec des partenaires canadiens.

Actes:

  • Continuer à travailler à l'intégration de l'ingénierie et de la science pour le succès des programmes spatiaux actuels et futurs. 
  • La sûreté nucléaire et les essais de lancement spatial sont essentiels pour le marché croissant de l'exploration spatiale.
  • Promouvoir les collaborations de recherche et les protocoles d'entente entre les laboratoires du Nouveau-Mexique et les chercheurs canadiens/internationaux en fonction d'intérêts communs. 
  • Des catalyseurs technologiques clés sont nécessaires pour une meilleure gestion du trafic spatial et de l'atténuation des débris dans l'espace. 
  • Développer des protocoles et des stratégies pour établir des normes de gestion de l'espace à basse altitude afin d'éviter les collisions en orbite basse.
Journée de conférence 3 – 18 novembre 2020

le zoom d'un homme blanc avec un casque

Organisé par: Ecole Nationale d'Administration Publique

Panélistes:

Éric Dion – Professeur contractuel, École Nationale d'Administration Publique

Journée de conférence 2 – 18 novembre 2020

une femme blanche à côté d'une diapositive de présentation violette avec les mots

Organisé par: Stylet

panélistes:
Ariella Lukach – Vice-président, Stratégie et positionnement, Stiletto : Faites valoir votre point de vue

Journée de conférence 2 – 18 novembre 2020

une femme blanche plus âgée à côté d'une diapositive avec beaucoup de texte noir sur fond blanc

Organisé par: Administration publique, Université d'Ottawa

panélistes:

Shirley Anne Scharf– doctorat Étudiant, Université d'Ottawa

Journée de conférence 4 – 19 novembre 2020

un appel zoom entre 5 personnes, sur fond de galaxie

Organisé parConseil national de recherches Canada

Panélistes:

David Lisk– Vice-président, Programme d'aide à la recherche industrielle (PARI), Conseil national de recherches Canada (CNRC)
Roger Scott-Douglas – Président par intérim, Conseil national de recherches (CNRC)
Ariane Reza – Sous-ministre adjoint, Approvisionnement, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC)
Guillaume Poliquin- Directeur général scientifique par intérim, Laboratoire national de microbiologie, Agence de la santé publique du Canada (ASPC)
Célia Lourenço – DG, Direction des médicaments biologiques et radiopharmaceutiques, Direction générale des produits de santé et des aliments, Santé Canada
Jim Jarrell– Président et chef de l'exploitation, Linamar Corporation

Contexte: La pandémie de COVID-19 a mis en évidence le rôle des institutions publiques de R&D dans la mobilisation de la communauté de l'innovation. Des représentants d'institutions publiques et privées ont discuté : (1) des besoins auxquels nous étions confrontés au début de la pandémie (par exemple, tests, équipement thérapeutique, équipement de protection individuelle (EPI), modélisation) et quelles étaient nos lacunes ; (2) quelle forme de science et de technologie était nécessaire pour faire face à la pandémie (par exemple, à portée de main, appliquée, résidente ou basée sur le prêt) et dans quel délai (actuellement ou à court terme) ; et (3) ce qui a été fait (p. ex. recentrage du personnel, des installations et des experts, approvisionnement novateur, défis du PARI et du CNRC) pour y répondre.

Vente à emporter:

  • Les institutions publiques de R&D jouent un rôle essentiel dans la mobilisation de la communauté de l'innovation. Les ministères et organismes scientifiques fédéraux du Canada ont réagi rapidement dans les premiers jours de la pandémie avec de nouveaux programmes de soutien pour une gamme de besoins sanitaires et économiques immédiats (p.
  • Les chaînes d'approvisionnement nationales sont extrêmement importantes, mais peuvent être fragiles en temps de crise. La concurrence pour des approvisionnements rares a entraîné des pénuries de produits essentiels. Les fournisseurs traditionnels et les chaînes d'approvisionnement ont changé et, dans certains cas, ont été réorientés, ce qui a augmenté les coûts. Il a fallu du temps pour passer d'une approche compétitive à une approche plus collaborative.
  • En temps de crise, les processus d'approvisionnement et de réglementation doivent être innovants, adaptables, rapides et nécessitent un effort de collaboration pangouvernemental. Par exemple, face à une pénurie de réactifs nécessaires pour les tests COVID-19, un scientifique à la retraite a été invité à revenir pour développer un nouveau réactif, qui a ensuite été produit en masse par un fournisseur national.
  • Un protocole de gestion de crise élaboré au niveau international pour le virus Zika, et utilisé durant cette pandémie, comprend de nombreuses pratiques exemplaires qui pourraient aider le Canada.
  • Un défi peut briser les barrières et les silos au sein des entreprises et des organisations, avec toutes les personnes et ressources concentrées autour d'un besoin commun. Le défi à venir consiste à trouver des moyens de maintenir et d'étendre cette connectivité entre les chaînes d'approvisionnement, les ministères et les autres parties prenantes. 

Actes:

  • Comprendre la capacité et les capacités est essentiel. Les ministères et organismes gouvernementaux doivent élaborer une base de données sur le personnel, l'équipement et les actifs d'infrastructure actuels qui pourraient être déployés si nécessaire. Un exercice similaire serait précieux pour les institutions académiques et les laboratoires, ainsi que pour les entreprises et leurs chaînes d'approvisionnement.
  • La planification de scénarios est importante. Par exemple, comment hiérarchisons-nous, fabriquons, stockons et distribuons un vaccin, et comment soutenons-nous les tests. Quelle sera la nouvelle normalité ? Les processus et les approches mis en place pendant la pandémie se poursuivront-ils sous une forme ou une autre ? (p. ex., modalités de travail flexibles, plateformes virtuelles, processus d'approvisionnement modifiés)
  • Trouvez un moyen de rassembler tous les différents éléments des chaînes d'approvisionnement et des ministères pour les rendre compétitifs à l'échelle nationale et internationale. Développer des programmes innovants pour soutenir les chaînes d'approvisionnement, y compris les capacités de fabrication et de production nationales. 
  • Encourager la recherche et le partage d'informations interdisciplinaires et basés sur la convergence et aligner les processus réglementaires entre les pays pour le développement de produits.
Journée de conférence 2 – 17 novembre 2020

capture d'écran d'une femme blanche avec un bouton de lecture superposé

Organisé par: Université Simon Fraser

Panélistes:

Véronik Campbell – Directeur associé RADIUS, Labs, Beedie School of Business, Université Simon Fraser