Inspirer l'avenir : développer les citoyens et les talents pour une économie basée sur les STEM

Auteur:
Bonnie Schmidt, CM, Ph. D., FRSC, ICD.D
Parlons science
Président et fondateur
Avertissement : La version française de ce texte a été traduite automatiquement et n'a pas été approuvée par l'auteur.
La transition du Canada vers une économie numérique et durable repose sur la science, la technologie et l'innovation (ST&I). Une éducation de qualité en STIM est essentielle pour libérer notre plein potentiel. Par conséquent, une meilleure intégration de l'éducation en STIM de la petite enfance à la 12e année et à la XNUMXe secondaire dans l'écosystème de la ST&I favorisera un avenir prospère et résilient. La communauté de la ST&I a un rôle essentiel à jouer dans cet effort important.
La nécessité d’une main-d’œuvre hautement qualifiée pour mener à bien cette transformation a été bien documentée dans de nombreux rapports, y compris le nôtre. , et ceux de Bio-Talent Canada , RBC Centre des compétences futures , CTIC , et Immigration Canada .
S’il est essentiel de s’attaquer au développement des compétences des adultes, la réalisation de notre plein potentiel nécessite de se concentrer sur le développement des jeunes en leur donnant les compétences et les qualités nécessaires pour mener à bien cette transition. Les attentes envers les citoyens et les travailleurs deviendront de plus en plus complexes.
Nous avons la chance que tous les jeunes aient accès à l’éducation publique gratuite, ce qui place le Canada au sommet des mesures internationales d’égalité en matière d’éducation. Les élèves canadiens obtiennent des résultats supérieurs à la moyenne de l’OCDE en mathématiques et en sciences au PISA Cependant, nos systèmes éducatifs ne parviennent pas à suivre le rythme des transformations scientifiques et économiques en cours. Des partenaires de confiance en matière de STI sont nécessaires pour répondre aux besoins en constante évolution des jeunes et des enseignants.
La littératie scientifique, qui comprend la compréhension de la nature et des processus de la science, des preuves, des risques et des incertitudes, est essentielle pour s’engager de manière éclairée dans un monde de plus en plus complexe et technologique. Le développement de la littératie scientifique doit commencer tôt. Cependant, trop d’éducateurs n’ont pas la formation, la confiance, le temps et les ressources nécessaires pour enseigner efficacement les sciences. Par conséquent, la plupart des élèves au Canada n’obtiennent pas les crédits de sciences du secondaire qui sont généralement nécessaires pour être admis aux études postsecondaires en sciences.
Les données sur la participation à l’école secondaire présentées dans la figure 1 ont été recueillies grâce à des communications avec les ministères de l’Éducation, car il n’existe pas de données nationales centralisées sur l’éducation pour les années de la petite enfance à la 12e année. Chaque province et territoire a ses propres exigences en sciences pour l’obtention du diplôme d’études secondaires et chaque établissement postsecondaire a ses propres conditions d’admission, qui sont restées en grande partie inchangées depuis des décennies.

Figure 1. Pourcentage moyen d’inscription des élèves dans divers cours de 12e année en Colombie-Britannique, en Ontario, à Terre-Neuve-et-Labrador, en Saskatchewan, en Alberta et au Nouveau-Brunswick (données recueillies auprès du ministère de l’Éducation de chaque juridiction).
Donner vie à la science et éliminer les principaux obstacles à l'engagement des jeunes dans les STEM
Les systèmes éducatifs au Canada sont fragmentés et complexes. Parlons sciences a passé plus de 30 ans à s'y retrouver dans cette complexité pour aider les jeunes à se préparer aux exigences de carrière et de citoyenneté. En tant que partenaire national en éducation, Parlons sciences offre des expériences et des ressources d'apprentissage inclusives de haute qualité qui engagent les jeunes et les éducateurs dans les sciences de la vie, de la santé et physiques, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM) – gratuitement, en personne et en ligne, en anglais et en français, pour les écoles, les centres de la petite enfance, les organismes communautaires et les familles de toutes les régions du Canada.
Adoptant une approche évolutive et communautaire, Parlons sciences a développé de vastes réseaux qui permettent de mettre en place des programmes adaptés aux réalités régionales et culturelles pour les jeunes et de perfectionnement professionnel pour les éducateurs au sein d'une plateforme nationale éprouvée. Les jeunes et les éducateurs d'environ 1,700 6,000 collectivités et XNUMX XNUMX écoles partout au Canada bénéficient chaque année de ces programmes.
Let's Talk Science soutient le développement de tous les jeunes en tant que penseurs créatifs et critiques et citoyens informés, prêts à participer et à s'épanouir dans un environnement mondial complexe. Le programme comprend des expériences d'apprentissage en face à face et en ligne qui stimulent la curiosité et développent des compétences et des caractéristiques essentielles. Le programme s'attaque aux principaux obstacles à l’engagement des jeunes dans les domaines STEM, qui comprennent :
i) comment les STEM sont vécus à l’école;
ii) le manque de modèles pertinents et diversifiés ;
iii) le manque de pertinence perçue des STEM ; et
iv) le manque de compréhension des parcours postsecondaires et professionnels.
Un écosystème compliqué
Le Canada est le seul pays développé à ne pas avoir de ministère fédéral de l’Éducation. L’éducation est une responsabilité juridictionnelle, avec plus de 20 ministères provinciaux et territoriaux responsables de l’éducation de la petite enfance à l’enseignement postsecondaire. Les quelque 300 conseils/districts scolaires et 15,000 XNUMX écoles publiques du Canada jouissent également d’une indépendance considérable. Le résultat est un écosystème complexe et fragmenté. D’autres complications incluent les programmes scolaires, qui sont des documents de politique élaborés par les gouvernements pour chaque matière et chaque niveau afin de définir les résultats attendus des élèves. Les enseignants sont tenus de remplir des exigences, mais les documents du programme ne dictent pas comment.
Peu d’enseignants ont suivi une formation postuniversitaire en STEM, ont fait de la recherche ou ont fait de l’expérience dans le secteur privé. Avec la pression de devoir répondre à d’autres besoins essentiels des élèves, comme la santé mentale et la nutrition, il n’est pas surprenant que la plupart des enseignants manquent de temps, de ressources et de motivations pour se tenir au courant des avancées scientifiques, des emplois d’avenir, des parcours postsecondaires et des stratégies d’enseignement STEM inclusives qui maintiendraient l’intérêt et l’engagement des élèves. Et la plupart des domaines scientifiques prioritaires du gouvernement fédéral ne sont pas bien représentés.
Malgré la complexité de la situation, comme le montrent les figures 2 et 3, la participation aux études scientifiques postsecondaires a augmenté au cours de la dernière décennie. Une grande partie de cette augmentation peut être attribuée à la hausse du nombre d’étudiants internationaux. La participation des étudiants nationaux a augmenté en termes absolus, mais a diminué en termes relatifs – et elle continue de s’appuyer sur un vivier de talents relativement restreint pour la formation avancée en STEM (figure 1). L’impact des plafonds imposés aux étudiants internationaux reste à déterminer.
Pour améliorer la participation des étudiants nationaux, nous devons commencer tôt à soutenir et à accroître l’engagement des jeunes dans les domaines STEM, à accroître et à diversifier la participation des écoles secondaires aux domaines STEM et à améliorer les types de cours proposés pour mieux répondre aux besoins futurs et aux intérêts des étudiants.

Figure 2 Statistique Canada. Tableau 37-10-0164-01 Diplômés de l'enseignement postsecondaire, selon la Classification internationale type de l'éducation, le type d'établissement, la Classification des programmes d'enseignement, les groupes STEM et SACHES, le statut de l'étudiant au Canada, le groupe d'âge et le sexe. https://doi.org/10.25318/3710016401-eng

Figure 3 Statistique Canada. Tableau 37-10-0164-01 Diplômés de l'enseignement postsecondaire, selon la Classification internationale type de l'éducation, le type d'établissement, la Classification des programmes d'enseignement, les groupes STEM et SACHES, le statut de l'étudiant au Canada, le groupe d'âge et le sexe. https://doi.org/10.25318/3710016401-eng
Connecter de manière collaborative les acteurs de la science, de la technologie et de l'innovation et l'écosystème éducatif
Let's Talk Science occupe une position unique dans les écosystèmes ST&I et éducatifs, et nos approches collaboratives et évolutives de programmation permettent l'engagement des jeunes et des éducateurs dans des domaines prioritaires tels que la science du climat, la génomique, l'intelligence artificielle et les technologies émergentes, les sciences de la santé, la biotechnologie, l'espace, la science quantique et bien plus encore. Let's Talk Science s'attaque aux obstacles énumérés précédemment, en engageant les jeunes dans des sciences pertinentes et de pointe et en les sensibilisant aux nombreuses opportunités qui s'offrent à eux s'ils poursuivent des études STEM.
Cet engagement s'accompagne d'une approche unique de sensibilisation aux carrières. Let's Talk Science offre aux jeunes la « première étape » pour explorer l'étendue et la diversité des carrières disponibles avec des compétences, des connaissances et des attributs STEM. Une fois qu'ils ont trouvé les carrières qui les intéressent, les jeunes peuvent accéder à une multitude de ressources en ligne pour les aider à comprendre plus en profondeur la carrière et les parcours pertinents. Une exposition précoce à des informations sur les carrières présentées de manière adaptée aux jeunes est essentielle pour catalyser l'intention à long terme de poursuivre des études STEM.
Conclusion
Avec moins de 6.5 millions de jeunes âgés de 3 à 17 ans, nous ne pouvons pas nous permettre d’en laisser de côté. En envisageant l’avenir des sciences, de la recherche et de l’innovation au Canada, l’engagement des jeunes dans les STIM est essentiel pour la réussite à long terme. Étant donné le rythme rapide des changements, des liens significatifs entre les intervenants en ST&I et l’écosystème éducatif de la petite enfance, de la 12e année et de la XNUMXe secondaire sont essentiels à la prospérité future. Des organisations comme Parlons sciences sont essentielles pour catalyser ces liens.
- Série Pleins feux sur l’apprentissage des sciences. https://letstalkscience.ca/sites/default/files/2022-11/SOSL2022_Snapshot%20of%20a%20Decade-DIGITAL_0.pdf
- Gros plan sur la bioéconomie. Bio-Talent Canada (octobre 2021), https://www.biotalent.ca/reports/close-up-on-the-bio-economy-national-report/
- Emplois verts : la révolution des compétences dont le Canada a besoin pour atteindre la carboneutralité. RBC (février 2022) https://www.rbccm.com/en/insights/story.page?dcr=templatedata/article/insights/data/2022/02/green_collar_jobs_the_skills_revolution_canada_needs_to_reach_net_zero
- Bibliographie annotée récupérée en mars 2022 https://fsc-ccf.ca/fsc-research/annotated-bibliography/
- En avant et vers le haut : Perspectives des talents numériques 2025 (Information and Communications Technology Council) https://www.ictc-ctic.ca/wp-content/uploads/2021/08/digital-talent-outlook-for-2025.pdf
- Immigration Canada, consulté en mars 2022 https://www.immigration.ca/canada-labour-shortage-these-are-the-top-15-most-in-demand-jobs-for-2022
- Note nationale, résultats du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) de 2018 https://www.oecd.org/pisa/publications/PISA2018_CN_CAN.pdf
- Évolution de l'intérêt des étudiants pour les études scientifiques et technologiques. Forum mondial de l'OCDE sur la science 2006 https://www.oecd.org/science/inno/36645825.pdf