Investir dans le pipeline d'innovation du Canada : pourquoi le soutien aux chercheurs d'aujourd'hui façonne l'économie de demain

Auteur:
L'hon. François-Philippe Champagne
Ministre de l'Innovation, de la Science et de l'Industrie
Avertissement : La version française de ce texte a été traduite automatiquement et n'a pas été approuvée par l'auteur.
En tant que ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, j’ai l’honneur de contribuer à la revue Politique scientifique canadienne de cette année, d’autant plus que nous nous préparons à la 16e Conférence annuelle sur les politiques scientifiques canadiennes (CSPC). Le thème de cette année, « Donner du pouvoir à la société : la valeur transformatrice de la science, du savoir et de l’innovation », est particulièrement d’actualité. Dans le paysage mondial actuel des sciences et des technologies en évolution rapide, une chose demeure constante : le rôle essentiel joué par nos étudiants et nos chercheurs. Ces esprits brillants sont l’épine dorsale de l’innovation canadienne. Dans les universités, les hôpitaux de recherche, les collèges, les cégeps et les écoles polytechniques de tout le pays, les étudiants et les chercheurs relèvent les défis les plus pressants d’aujourd’hui, et leurs découvertes lancent les entreprises de demain. Ils forment et embauchent également les jeunes Canadiens qui deviendront la prochaine génération d’innovateurs.
Les étudiants et les chercheurs canadiens sont les véritables moteurs de l'innovation. Il est essentiel de tirer parti de leurs idées, de leurs innovations et de leur travail acharné pour que le Canada puisse continuer à se tailler une place parmi les économies avancées du monde. C'est pourquoi notre gouvernement travaille d'arrache-pied pour favoriser un environnement dans lequel ils peuvent s'épanouir. En fait, notre dernier budget prévoit 3.5 milliards de dollars de soutien pour que les étudiants et les chercheurs soient bien soutenus pour faire des découvertes révolutionnaires et aient accès aux meilleures ressources, à des installations de pointe et à de nombreuses possibilités de collaboration internationale.
Par exemple, nous avons augmenté le financement des bourses et subventions de recherche, ce qui permet à davantage d’étudiants de poursuivre leurs études. Avec 38.4 milliards de dollars en subventions initiales et en prêts sans intérêt, nous avons déjà aidé en moyenne 638,000 2016 étudiants à revenu faible ou moyen chaque année depuis 1.1 à poursuivre leurs études. Cependant, de nombreux étudiants ont encore besoin d’un soutien plus important pour faire face à la hausse des coûts. C’est pourquoi nous avons augmenté les bourses et les prêts sans intérêt, pour un coût total estimé à XNUMX milliard de dollars cette année.
Parallèlement, le budget 2024 a également prévu 825 millions de dollars sur cinq ans, et 199.8 millions de dollars par an par la suite, pour accroître le soutien aux étudiants de maîtrise, aux étudiants de doctorat et aux boursiers postdoctoraux. Cela nous permettra d'augmenter la valeur annuelle des bourses d'études de maîtrise et de doctorat à 27,000 40,000 $ et 70,000 1,720 $, respectivement, et des bourses postdoctorales à XNUMX XNUMX $. Cela augmentera également le nombre de bourses de recherche que nous pouvons offrir, ce qui portera à environ XNUMX XNUMX étudiants diplômés ou boursiers supplémentaires chaque année. Et, conformément aux conseils que nous avons entendus de la communauté, nous facilitons l'accès des étudiants et des boursiers à tout ce soutien en rationalisant la gamme améliorée de programmes de bourses et de bourses en un seul programme de talents.
Il convient toutefois de noter que de nombreux étudiants ne sont pas financés par des bourses d'études, mais plutôt par des postes d'assistants de recherche octroyés par leurs professeurs. En effet, une part importante du soutien aux étudiants diplômés et aux boursiers postdoctoraux est versée sous forme d'allocations ou de salaires provenant de subventions accordées aux professeurs superviseurs. C'est l'une des principales raisons pour lesquelles ce budget augmente le financement des subventions de recherche de base et le soutien aux chercheurs canadiens, en prévoyant 1.8 milliard de dollars sur cinq ans et 748.3 millions de dollars par année par la suite pour les conseils subventionnaires.
Comme tous les membres de la main-d'œuvre canadienne, les étudiants et les chercheurs doivent être équipés des bons outils pour bien faire leur travail. En effet, des laboratoires et des installations de recherche de pointe sont indispensables pour mener des recherches de calibre mondial. C'est pourquoi le budget de 2024 prévoit également 734 millions de dollars pour entretenir, moderniser et soutenir de nouvelles installations partout au pays. Qu'il s'agisse d'un laboratoire de haute technologie dans une grande université ou d'équipement spécialisé pour des domaines de recherche importants comme la physique des astroparticules et la recherche sur les pandémies, nous veillons à ce que les chercheurs du Canada disposent des installations de calibre mondial dont ils ont besoin pour être des chefs de file de l'innovation mondiale et former la prochaine génération de talents scientifiques.
En tant que gouvernement, nous sommes également conscients de la nécessité de regarder au-delà de nos propres frontières géographiques. Nous vivons à une époque où les frontières scientifiques sont pratiquement inexistantes. C’est pourquoi nous travaillons sans relâche pour développer et entretenir des réseaux et des collaborations avec des partenaires partageant les mêmes idées partout dans le monde. Notre récente entente avec Horizon Europe, par exemple, offre aux chercheurs canadiens un accès sans précédent à la collaboration sur des projets mondiaux. Cette association ouvre des portes à nos universitaires, leur permettant de devenir des acteurs essentiels dans la résolution de problèmes mondiaux comme les changements climatiques et la santé.
Les investissements dans l'éducation et la recherche sont des investissements dans l'avenir. Ou, comme j'aime à le dire, la recherche d'aujourd'hui est l'économie de demain. Ce genre d'investissements et d'initiatives a des répercussions profondes et un impact transformateur sur la société dans son ensemble. Lorsque nous soutenons la recherche et les chercheurs, nous favorisons la croissance de l'économie canadienne. Les jeunes entreprises innovantes comme les entreprises bien établies profitent des recherches de pointe réalisées par nos institutions. Cela crée des emplois, stimule l'activité économique et positionne le Canada comme chef de file de l'économie mondiale.
Examinons cette idée à l’aide de quelques exemples : notre soutien aux étudiants et aux chercheurs en sciences de la santé, par exemple, se traduit directement par de meilleurs soins de santé pour les Canadiens. Des projets comme la Boussole numérique pour la santé II sont à l’avant-garde, tirant parti de l’IA pour réduire les charges administratives des prestataires de soins de santé et améliorer les soins aux patients. Il s’agit d’une innovation à son meilleur : elle apporte des améliorations tangibles dans la vie des gens.
Qu'en est-il du défi de la lutte contre le changement climatique ? Il s'agit d'une tâche monumentale, mais nous nous y attelons avec détermination. En investissant dans les technologies propres et la recherche environnementale, nous créons des solutions durables qui protégeront notre planète pour les générations futures. Par exemple, notre partenariat avec des initiatives comme le Centre canadien de fabrication de dispositifs photoniques illustre comment la recherche peut conduire à des percées dans le domaine des technologies durables.
Il est facile de se laisser prendre par les chiffres et les statistiques, mais au cœur de tout cela se trouvent de vraies personnes : les rêveurs et les acteurs qui rendent l’innovation possible. C’est pourquoi je tiens vraiment à souligner que les investissements dans les sciences et la technologie sont également des investissements dans l’équité et l’inclusion. À cette fin, le budget prévoit 30 millions de dollars pour soutenir la participation des Autochtones à la recherche, ainsi que 10 millions de dollars pour les partenaires des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Un investissement précédent dans le budget de 2022 prévoyait 40.9 millions de dollars sur cinq ans et 9.7 millions de dollars par année de façon continue pour soutenir des bourses d’études ciblées destinées aux chercheurs noirs prometteurs. Nous faisons tout cela parce que, en tant que gouvernement, nous sommes déterminés à rendre les possibilités de recherche et d’innovation accessibles à tous les Canadiens, quelle que soit leur origine. Ce faisant, nous favorisons non seulement la diversité de pensée, mais nous veillons également à ce que les avantages de l’innovation soient partagés par tous les Canadiens.
À l’approche du CSPC, je suis plus optimiste que jamais quant à la voie que nous suivons. Les investissements stratégiques que nous réalisons aujourd’hui ouvrent la voie à un avenir où le Canada sera un chef de file en sciences, en connaissances et en innovation. En soutenant nos étudiants et nos chercheurs, nous donnons du pouvoir à la société dans son ensemble. Il s’agit d’un parcours transformateur qui promet un avenir meilleur à tous les Canadiens.