En tant que chercheur postdoctoral à l’Université de Calgary, j’ai été immergé dans le monde de la physique, de la science des matériaux et de la nanotechnologie, ce qui m’a profondément ancré dans la communauté scientifique. Cependant, ma compréhension des politiques et de leur interaction avec la science était limitée. Je n’avais guère conscience de la manière dont les résultats de la recherche passent du milieu universitaire aux applications concrètes ou de la manière d’inciter les décideurs politiques à favoriser des actions fondées sur la recherche scientifique. C’est à cette époque que j’ai découvert le Centre canadien des politiques scientifiques (CCPS). Intrigué par l’idée de relier la science à la politique, j’ai franchi le pas et suis devenu bénévole en 2021. Cette décision a transformé ma compréhension des liens essentiels entre la science, la technologie, l’innovation et la politique. En tant que coprésident du comité, j’étais responsable de la planification des réunions, de la coordination des événements, de la gestion des demandes de prix et de la rédaction des demandes de subventions, ce qui m’a permis de collaborer à des projets marquants avec des personnes remarquables. Cette expérience a été inestimable car elle m’a permis de mieux comprendre les nombreux points de vue et objectifs des groupes de politique scientifique.

Travailler avec le CSPC au cours des trois dernières années a considérablement modifié mon approche de la communication. J’ai appris à articuler des concepts scientifiques complexes d’une manière qui trouve un écho auprès d’un public plus large, y compris les décideurs politiques et les parties prenantes. Cette compétence a non seulement amélioré ma capacité à partager les résultats de mes recherches, mais a également favorisé des dialogues constructifs sur les implications de la science sur la société.

De plus, mon expérience au CSPC a remodelé ma façon de penser le leadership. J’ai compris qu’un leadership efficace dans le domaine scientifique implique non seulement une expertise technique, mais aussi la capacité d’inspirer la collaboration et de favoriser les relations. J’ai développé une plus grande appréciation du rôle de l’inclusion et de la diversité dans la recherche de solutions innovantes aux défis sociétaux. Grâce à mon travail bénévole, j’ai acquis des connaissances essentielles sur l’importance de la durabilité dans les sciences et la technologie. J’ai réalisé qu’en tant que scientifiques, nous avons la responsabilité de contribuer à une économie et une société durables. Cette perspective a fait naître en moi une passion pour la défense de la recherche qui aborde les problèmes mondiaux urgents, ayant un impact tangible au-delà des limites du milieu universitaire. Au-delà de la croissance professionnelle, mon séjour au CSPC a enrichi ma vie personnelle. J’ai noué des amitiés durables avec des personnes partageant les mêmes idées, unies par un engagement commun à faire progresser la politique scientifique. Les liens que j’ai noués ont non seulement élargi mon réseau, mais ont également approfondi ma compréhension de l’esprit de collaboration nécessaire pour conduire le changement.

En conclusion, mon parcours au Centre canadien des politiques scientifiques a profondément influencé mes idées, mes compétences en communication, mes capacités de leadership et ma vision du monde. Il m’a ouvert les yeux sur le rôle essentiel que jouent les scientifiques dans la construction d’un avenir durable. Dans la poursuite de ma carrière, je m’engage à tirer parti de ces expériences pour combler le fossé entre la science et la politique, en veillant à ce que la recherche mène à des actions significatives pour la société.