agent scientifique en chef pour le Canada; Aperçus et recommandations

Auteurs):

Le Comité consultatif scientifique, IPFPC

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L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) représente plus de 15,000 XNUMX scientifiques fédéraux et autres professionnels employés par les ministères et organismes fédéraux à vocation scientifique.

Les scientifiques et chercheurs fédéraux ont été confrontés à des défis considérables au cours des dernières années en raison de politiques de communication qui les ont empêchés de parler publiquement de leurs recherches. De plus, les réductions de financement continues du personnel et des programmes et les changements de priorités au détriment de la science ont réduit au silence les scientifiques par d'autres moyens. Ces développements, qui ont gravement nui à l'intérêt public que nos membres servent, ont été examinés en détail dans deux rapports récents que nous avons publiés. Les rapports, basés sur une enquête de 2013 auprès de nos membres sont :

"The Big Chill »
http://www.pipsc.ca/portal/page/portal/website/issues/science/bigchill
ainsi que les
"Science en voie de disparition »
http://www.pipsc.ca/portal/page/portal/website/issues/science/vanishingscience

Ces expériences ont amené nos membres à s'intéresser vivement et activement à ce que l'intégrité scientifique fédérale soit restaurée par des politiques publiques, garantie par des conventions collectives et mise en avant par des fonctionnaires comme le directeur scientifique (CSO) qui, selon les termes du conseiller électoral libéral La plate-forme "garantirait que la science gouvernementale est entièrement accessible au public, que les scientifiques peuvent parler librement de leurs travaux et que les analyses scientifiques sont prises en compte lorsque le gouvernement prend des décisions".

Nous nous attendons à ce que la position du CSO soit essentielle pour faire avancer le programme du gouvernement en matière d'innovation et de prise de décision fondée sur la science. La position du CSO sera également importante pour l'IPFPC et pour la valeur que nos membres accordent à l'intégrité scientifique. L'expérience dans divers pays avec des OSC ou leur équivalent (Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande) a démontré que la position exige un équilibre prudent entre l'évaluation proactive et le suivi et la valorisation des priorités de recherche, d'une part, et la fourniture de conseils et la réactivité aux gouvernements. direction et impératifs d'autre part. Alors que certains ministères et organismes ont adopté une nouvelle ouverture sur la recherche depuis l'arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement, d'autres l'ont été moins. Nous nous attendons à ce que le CSO ait un travail considérable à faire pour promouvoir et assurer un environnement de recherche fédéral qui maintient une communication continue, saine et ouverte de la recherche et de ses implications - non seulement parmi les autres chercheurs, mais aussi auprès du grand public. Une OSC active examinerait attentivement les politiques de communication scientifique dans les divers ministères et organismes à vocation scientifique pour suggérer où elles pourraient être améliorées afin de protéger l'intégrité de la science canadienne.

L'IPFPC aimerait que le conseiller scientifique en chef ait les responsabilités suivantes :

  • Protéger la science fédérale des ingérences politiques inappropriées ;
  • Reconstruire la capacité scientifique fédérale;
  • Promouvoir la prise de décision fondée sur des preuves dans les décisions politiques ;
  • Promouvoir la transparence et l'intégrité dans la recherche scientifique ;
  • Promouvoir et accroître la sensibilisation à la science dans l'ensemble du gouvernement et parmi les Canadiens;
  • Encourager la coordination entre tous les ministères et organismes fédéraux qui mènent des recherches scientifiques;
  • Fournir au gouvernement, aux parlementaires et aux Canadiens des conseils précis et opportuns sur des questions scientifiques pertinentes et sur la politique scientifique;

Ce n'est qu'un premier pas. Il faut des discussions sur la façon d'accroître l'innovation par la recherche fédérale pour contribuer à l'économie et à la société du Canada, et pour une plus grande implication de la science dans la prise de décisions de toutes sortes. Dans une économie tendue, le défi de relancer et d'améliorer la recherche gouvernementale dans ce contexte est considérable. Il faut aussi trouver le bon équilibre pour la recherche fédérale dans l'écosystème de la recherche au Canada. Idéalement, une OSC aiderait le nouveau ministre des Sciences à trouver des moyens de promouvoir le rôle de la recherche gouvernementale dans l'orientation et l'équilibre du leadership scientifique – faire de la recherche ne suffit pas. Bien structurée et soutenue, la recherche gouvernementale fournit la vision à long terme, les conseils d'experts et la responsabilité nécessaires pour maximiser la contribution de la recherche canadienne à la santé, à la richesse et au bien-être du pays.

Idéalement, une OSC aiderait le nouveau ministre des Sciences à trouver des moyens de promouvoir le rôle de la recherche gouvernementale dans l'orientation et l'équilibre du leadership scientifique, car faire de la recherche ne suffit pas. Bien structurée et soutenue, la recherche gouvernementale peut fournir la vision à long terme, les conseils d'experts et la responsabilité nécessaires pour maximiser la contribution de la recherche canadienne à la santé, à la richesse et au bien-être du pays. Alors que certains ont réclamé une OSC avec une solide expérience bureaucratique, nous considérons cela comme secondaire par rapport à la capacité de maintenir l'équilibre mentionné ci-dessus entre la proactivité et la réactivité, et la crédibilité qui en découle. Une OSC aurait certainement besoin d'un personnel pour répondre aux attentes ambitieuses que nous avons décrites ci-dessus.

Un certain nombre de chercheurs canadiens faisant partie de divers groupes et comités de l'IPFPC (p. ex., les cadres nationaux du CNRC RO/RCO, RE et SP, le Conseil consultatif scientifique, etc.) et un certain nombre de membres de l'IPFPC qui sont des scientifiques de haut niveau (dont des lauréats du prix Nobel ) avoir une connaissance approfondie des enjeux en jeu ; ils ont fait leurs preuves dans la défense passionnée de la science gouvernementale. Ils ont également une vaste expérience de la défense des intérêts scientifiques, d'une part, et de la réponse aux impératifs gouvernementaux, d'autre part.

Nous nous attendons à ce que le nouveau CSO inclue l'IPFPC en tant qu'intervenant important dans les efforts visant à renforcer l'intégrité et la capacité scientifiques du Canada. Nous savons également que parmi les membres de l'IPFPC figurent bon nombre des personnes qui peuvent aider à faire le travail. Nous espérons que l'IPFPC pourra jouer un rôle dans la transformation de la position des OSC en une position vitale pour le pays.