Envisager un avenir post-pandémique dans la communauté scientifique canadienne : Une perspective des jeunes

Publié le: novembre 2020Catégories: Éditoriaux de la conférence 2020, Éditoriaux

Auteurs):

Farah Qaïser

Taylor Morriseau

Madison Riling

Andréa Cartile

Molly chanté

Landon J. Getz

Marie-Ève ​​Boulanger

Farah Qaiser, Taylor Morriseau, Madison Rilling, Andrea Cartile, Molly Sung, Landon J. Getz

English translation available ci-dessous


Au début de mars 2020, la conseillère scientifique en chef (CSA) du Canada, la Dre Mona Nemer, a nommé 20 jeunes scientifiques pour se joindre à sa première
Conseil des jeunes (CSA-YC). Le mandat du conseil est de fournir les perspectives des jeunes à la Dre Nemer et à son bureau, et d'identifier les divers problèmes et défis auxquels sont confrontés les jeunes chercheurs de la communauté scientifique canadienne.

Les membres de l'ASC-YC représentent un certain nombre de régions à travers le Canada. Nous étudions ou travaillons dans plusieurs domaines scientifiques, dont l'aérospatiale, la chimie, la microbiologie et la santé humaine. Chaque membre est également impliqué dans différents aspects de la sensibilisation et de la communication scientifiques au sein de leurs communautés locales, telles que le lancement de projets pour résoudre les problèmes liés au COVID-19, la défense de la diversité dans la science et la cofondation de diverses organisations, notamment Rock pour enfants STIM, Réseau de politique scientifique de Toronto, et le Queer Canada atlantique Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (QAtCanSTEM).

Ce qui est tout aussi important, c'est le fait que les 20 membres qui composent l'ASC-YC ont été choisis parmi un total de 1,115 XNUMX jeunes Canadiens qui ont postulé pour siéger au conseil, soulignant qu'il y a un grand enthousiasme chez les jeunes du Canada envers les sciences, et un volonté de contribuer à façonner le paysage scientifique du pays.

Depuis notre nomination, l'ASC-YC travaille discrètement dans les coulisses pour explorer notre mandat et lancer un certain nombre de projets, y compris l'exploration de divers enjeux en matière d'équité, de diversité et d'inclusion (EDI) dans la communauté scientifique canadienne. 

En septembre, pendant la Semaine de la culture scientifique, nous avons organisé deux discussions virtuelles pour entendre les réflexions des étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs sur la rentrée scolaire cet automne et les impacts de la COVID-19 sur leur éducation et/ou leur recherche. Nous avons appris que COVID-19 continue d'avoir un impact sur l'apprentissage des étudiants et la recherche en laboratoire au cours du semestre d'automne, et qu'il exacerbe également la solitude, les étudiants continuant de faire face à des défis accrus en matière de santé mentale. Nous avons également appris que la COVID-19 suscite des inquiétudes quant au financement de la recherche et que la pandémie aura un impact sur la compétitivité de la prochaine génération de scientifiques dans les années à venir. Nous avons partagé nos plats à emporter et nos recommandations avec le Dr Nemer et son bureau. Compte tenu de la récente renouvellement de nomination pour un deuxième mandat, nous continuerons de surveiller les impacts à long terme de la COVID-19 sur la prochaine génération de scientifiques.

Alors que les étudiants ont identifié un certain nombre de préoccupations liées à leurs études et à la COVID-19, il est également ressorti de nos discussions de la Semaine de la culture scientifique que les jeunes scientifiques ont peu d'occasions dédiées de partager directement leurs idées pour aider à éclairer les efforts en matière de politique scientifique. 

En reconnaissance de cela, nous organisons cinq tables rondes lors du prochain 2020 Conférence sur la politique scientifique Canadienne d'entendre directement la prochaine génération de scientifiques. Notre session s'intitule « Reconstruire en mieux : Tables rondes du Conseil des jeunes du conseiller scientifique en chef pour envisager un avenir post-pandémique dans la communauté scientifique canadienne », et aura lieu de 10 h 30 à 12 h (HNE) le mardi 17 novembre 2020 Une interprétation simultanée sera disponible pendant les sessions. 

Lors de cette séance, nous avons hâte d'entendre les jeunes de partout au Canada nous dire comment nous pouvons repenser la communauté scientifique après la pandémie. Deux de nos sujets de conversation abordent des questions directement liées à l'impact de la COVID-19, notamment l'impact de la pandémie sur la transition vers l'industrie, et sur l'éducation ou la recherche. Quels seront les impacts à long terme du COVID-19 ? Quelles actions pouvons-nous proposer dès maintenant pour atténuer ces impacts ? Chacun de ces sujets prendra la forme d'une table ronde, permettant une discussion approfondie entre les participants à la conférence et le CSA-YC.

La pandémie mondiale actuelle a également souligné le besoin d'expertise et de conseils scientifiques dans la prise de décision. Dans notre conversation sur la voie vers la politique scientifique, nous espérons mieux comprendre où et comment les participants ont découvert ce créneau pour la première fois, si ces activités sont valorisées dans les domaines respectifs des participants et découvrir les obstacles qui empêchent les jeunes scientifiques de explorer davantage la politique. Comment pouvons-nous mieux nourrir l'intérêt des jeunes pour la politique scientifique?

Cependant, nos conversations en table ronde ne se limitent pas à aborder uniquement les problèmes liés à la COVID-19. Nous avons également deux conversations dédiées à la résolution des défis préexistants au sein de la communauté scientifique : la représentation 2SLGBTQ+ dans les STIM et, plus largement, le coût de la poursuite d'une carrière scientifique. Nous sommes particulièrement ravis d'accueillir cette dernière conversation car nous sommes très conscients du fait que les étudiants investissent beaucoup lorsqu'ils poursuivent une carrière en sciences. De l'intérieur de leur portefeuille à leur santé mentale, le chemin vers l'obtention d'un diplôme (de premier cycle) peut être une entreprise coûteuse, avant et, peut-être encore plus, lorsque la pandémie se calmera. Nous espérons en savoir plus sur la façon dont les jeunes scientifiques perçoivent et supportent les fardeaux et les sacrifices associés à leur formation universitaire. Nous espérons également identifier des moyens spécifiques par lesquels ces coûts cachés pourraient être minimisés ou éliminés afin de garantir que la poursuite d'un diplôme d'études supérieures est effectivement accessible aux jeunes de partout au Canada.

Au nom de l'ASC-YC, nous sommes impatients de discuter avec vous lors de la Conférence sur les politiques scientifiques canadiennes et accueillerons vos réflexions et vos idées pour envisager un avenir post-pandémique dans la communauté scientifique canadienne - un avenir où la prochaine génération de scientifiques pourra s'épanouir .

Apprenez-en davantage lors de notre session du CSPC, « Reconstruire en mieux : Les tables rondes du Conseil des jeunes du conseiller scientifique en chef pour envisager un avenir post-pandémique dans la communauté scientifique canadienne », qui aura lieu de 10 h 30 à 12 h (HNE) le mardi 17 novembre 2020.

Envisager un avenir post-pandémie au sein de la communauté scientifique canadienne— avec la contribution des jeunes

Au début de mars 2020, la conseillère scientifique en chef du Canada (CSC), la Dre Mona Nemer, nommée 20 jeunes scientifiques pour se joindre à son premier Conseil jeunesse (CJ-SCC). Le mandat du conseil est de fournir à la Dre Nemer et à son bureau le point de vue de la jeunesse et de déterminer les différents problèmes et défis posés elle est dans la communauté scientifique canadienne.

Les membres du CJ-CSC représentent un certain nombre de régions partout au Canada. Nous étudions et travaillons dans des domaines scientifiques variés, notamment l'aérospatiale, la chimie, la microbiologie, la physique ainsi que la santé humaine. Chaque membre participe également à différents aspects de la vulgarisation et de la communication scientifiques au sein de sa communauté locale, par exemple en lançant des projets visant à traiter des questions liées à la COVID-19, en défendant la diversité dans le domaine scientifique et en cofondant diverses organisations, notamment Rock pour enfants STIMle Réseau de politique scientifique de Toronto , et le Queer Canada atlantique Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques pour en nommer quelques-uns.

Il est également important de noter que les 20 membres qui composent le CJ-CSC ont été sélectionnés parmi les 1 115 jeunes Canadiens qui ont posé leur candidature pour siéger au conseil, ce qui démontre le grand enthousiasme de la jeunesse canadienne pour la science et son désir de contribuer à façonner le paysage scientifique du pays.

leur nomination, les membres du CJ-CSC ont travaillé discrètement en coulisses pour explorer leur mandat et lancer un certain nombre de projets, notamment l'exploration de diverses questions relatives à l'équité, à la diversité et à l'inclusion dans la communauté scientifique canadienne.

En septembre dernier, pendant la Semaine de la culture scientifique, nous avons organisé deux discussions virtuelles pour connaître les réflexions de la communauté étudiante de premier, deuxième et troisième cycles sur la rentrée scolaire de cet automne et sur les répercussions que la COVID-19 a sur leur éducation et leurs activités de recherche. Nous avons appris que la COVID-19 continue de faire sentir ses effets sur l'apprentissage et la recherche en laboratoire au cours du semestre d'automne, et qu'elle exacerbe également la solitude. En effet, certains étudiants et étudiantes persistent à vivre des difficultés croissantes en matière de santé mentale. Nous avons également appris que la COVID-19 suscite des inquiétudes quant au financement de la recherche, et que la pandémie aura probablement une incidence sur la compétitivité de la prochaine génération de scientifiques dans les années à venir. Nous avons signalé ces problèmes, ainsi que les recommandations appropriées, à la Dre Nemer et à son bureau. Étant donné que le mandat de la Dre Nemer a récemment été renouvelé, nous continuerons à surveiller les effets à long terme de la COVID-19 sur la prochaine génération de scientifiques.

Alors que les étudiants et étudiantes ont exprimé un certain nombre de craintes liées à leurs études et à la COVID-19, les discussions de la Semaine de la culture scientifique ont également révélé que les jeunes scientifiques ont peu d'occasions de communiquer directement leurs idées afin de contribuer aux efforts de politique scientifique.

C'est pour cette raison que nous organisons cinq tables rondes dans le cadre de la prochaine CPSC de 2020, pour que la prochaine génération de scientifiques puisse s'exprimer directement. Notre séance intitulée « Mieux reconstruire : les tables rondes du Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef pour dresser un portrait de l'avenir post-pandémie au sein de la communauté scientifique canadienne » aura lieu le mardi 17 novembre 2020 de 10 h 30 à 12h (HNE). L'interprétation simultanée en français et en anglais sera disponible pendant les sessions.

Nous avons hâte de connaître, durant cette séance, l'avis des jeunes scientifiques de tout le Canada sur la façon dont nous ne pouvons pas repenser la communauté scientifique après une pandémie. Deux de nos sujets de conversation portent sur des questions directement liées aux conséquences de la COVID-19, comme l'incidence qu'elle a eue sur la transition vers l'industrie, et sur l'éducation ou la recherche. Quels seront les effets à long terme de la COVID-19 ? Quelles mesures pouvons-nous proposer maintenant pour les réduire ? Chacun de ces sujets sera traité à l'occasion d'une table ronde, ce qui permettra une discussion approfondie entre les participants à la conférence et le CJ-CSC.

La pandémie mondiale actuelle est également mise en évidence dans la nécessité d'intégrer une expertise et des conseils scientifiques dans le processus décisionnel. Dans le cadre de notre discussion sur le cheminement vers la politique scientifique, nous pensons mieux comprendre où et comment les participants et participantes ont découvert ce créneau et si de telles activités sont valorisées dans leurs domaines respectifs, ainsi qu'explorer les obstacles qui évitent les jeunes scientifiques d'explorer davantage la politique. Comment pouvons-nous encourager les jeunes à s'intéresser à la politique scientifique ?

Cependant, nos tables rondes ne se limitent pas aux questions liées à la COVID-19. Il y aura également deux discussions consacrées aux difficultés préexistantes au sein de la communauté scientifique, soit la représentation de la communauté LGBTQ2+ dans les sciences, les technologies, le génie et l'informatique, et de manière générale, le coût associé au choix d' une carrière scientifique. Nous sommes particulièrement enthousiastes à l'idée de tenir cette dernière conversation, car nous sommes très conscients du fait que les étudiants investissent énormément lorsqu'ils se lancent dans une dans les sciences. De leur portefeuille à leur santé mentale, le chemin qui mène à l'obtention d'un diplôme d'études supérieures (de premier cycle) peut être une entreprise coûteuse, et ce, peut-être même encore plus après une pandémie mondiale. Nous espérons en apprendre davantage sur la façon dont les jeunes scientifiques perçoivent et assument les contraintes et les sacrifices associés à leur formation universitaire. Nous chercherons également des moyens concrets de minimiser ou d'éliminer ces coûts cachés afin de faciliter l'accès des jeunes à l'enseignement supérieur partout au Canada.

Au nom du CJ-CSC, nous nous réjouissons à l'idée de discuter avec vous lors de la CPSC, et nous vous pourrions à nous faire part de vos réflexions et de vos idées afin de dresser un portrait de l'avenir post-pandémie au sein de la communauté scientifique canadienne; un avenir dans lequel la prochaine génération de scientifiques pourra s'épanouir.

Pour en savoir plus, consultez notre séance du CSPC intitulée « Mieux reconstruire : les tables rondes du Conseil jeunesse de la conseillère scientifique en chef pour dresser un portrait de l'avenir post-pandémie au sein de la communauté scientifique canadienne, qui aura lieu le mardi 17 novembre 2020 de 10 h 30 à 12 h (HNE).