L'innovation sociale pour l'avenir du Canada

Auteur:

Bailee Dobson

Karine Morin

Dianne Lalonde

Bailee Dobson
Avertissement : La version française de ce texte a été traduite automatiquement et n'a pas été approuvée par l'auteur.

Lorsqu'on discute de l'avenir économique du Canada, on s'intéresse souvent aux technologies émergentes comme l'IA ou l'informatique quantique, et plus récemment aux grands projets d'infrastructure d'intérêt national. Cependant, on s'intéresse rarement aux dimensions sociales de l'innovation. 

Comme le soulignent les spécialistes des sciences humaines et sociales, l'innovation ne se produit pas en vase clos ; elle interagit avec les personnes, les cultures, les institutions et les systèmes et s'appuie sur eux. Les technologies doivent donc s'inscrire dans le contexte plus large de l'innovation sociale. 

De plus, l'innovation est essentielle, non seulement dans le domaine technologique, mais aussi dans nos systèmes sociaux. Pour résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les Canadiens, comme la pauvreté, l'itinérance et l'accès à l'éducation, nous avons besoin de solutions ancrées dans nos modes de vie et de solidarité pour bâtir un avenir meilleur. L'innovation n'est pas essentielle pour l'innovation ; elle est essentielle pour améliorer la vie des Canadiens.

Pourquoi l'innovation sociale est importante 

L'élaboration d'une stratégie novatrice pour l'avenir économique du Canada doit intégrer l'innovation sociale. Les principaux porte-parole de l'innovation sociale et de ses impacts sont les chercheurs en sciences humaines et sociales. Il est essentiel d'associer ces chercheurs aux discussions sur l'innovation afin d'orienter l'élaboration et la mise en œuvre de stratégies et de technologies novatrices dont les avantages sociaux seront accessibles à tous les Canadiens, dès le départ et non après coup. 

La Fédération des sciences humaines et sociales L'Université promeut ces disciplines, leurs recherches et leur enseignement pour l'avancement d'une société inclusive, démocratique et prospère. Avec plus de 90,000 XNUMX chercheurs et étudiants diplômés au sein de notre communauté diversifiée, il est clair que l'exclusion des sciences humaines et sociales de l'élaboration des stratégies économiques aura un impact négatif sur leur acceptation et leur pérennité.

L'innovation sociale désigne l'élaboration et la mise en œuvre de stratégies innovantes pour relever les défis sociaux. Une stratégie visant à relever ces défis qui ne prend pas en compte les impacts sociétaux et les chercheurs qui les étudient ne constituera qu'une solution temporaire et incomplète. 

Partout au Canada, des réseaux ont déjà commencé à promouvoir le travail important des innovateurs sociaux. Par exemple, la Fédération collabore avec La/La Collaborative, qui offre un espace de dialogue intersectoriel, favorisant la contribution des dirigeants et des innovateurs du secteur social, créant un alignement sur l'éducation, les politiques et les pratiques, mettant en œuvre des plans d'action concertés pour l'avenir du Canada. 

Sciences humaines et sociales (HSS) au centre de l'innovation

Quels sont donc les avantages d’intégrer les SHS et l’innovation sociale dans les stratégies d’innovation ? 

En mettant l'accent sur les impacts économiques et sociaux, nous pouvons garantir que toute stratégie élaborée est représentative de l'ensemble du Canada ou, le cas échéant, des communautés qu'elle touche. L'exclusion de ces voix crée des impacts inégaux et risque d'entraîner une instabilité à long terme dans la mise en œuvre.

Par exemple, l’exclusion des voix autochtones lors de la mise en œuvre de l’accès à Internet et des changements d’infrastructure a conduit à des inégalités durables, fracture numérique ce problème n’a toujours pas été abordé, bien qu’il s’agisse d’une technologie vitale de notre époque.  

L'intégration de chercheurs en sciences humaines permet également aux stratégies d'identifier les causes profondes d'un problème. Par exemple, pour lutter contre le sans-abrisme, de nombreuses politiques se concentrent sur les facteurs tardifs, tels que la réinsertion et l'accès au logement. Cependant, cette focalisation sur les facteurs tardifs ne s'attaque pas au problème principal. Les chercheurs en sciences humaines, par exemple, Nemoy Lewis, d'autre part, se concentrent sur les causes profondes de la société. En se concentrant sur des solutions ciblant le cœur du problème, les chercheurs en sciences humaines peuvent contribuer à l'élaboration et à la mise en œuvre de stratégies véritablement globales et efficaces.

Élever les voix des HSS

Comment pouvons-nous ajuster les politiques pour tenir compte et intégrer les voix des SHS ? 

En intégrant l’expertise en SHS dès le départ et tout au long du cycle politique et d’innovation, et en favorisant une interdisciplinarité solide.

Cela nécessite de mieux comprendre ce que les disciplines des SHS étudient et comment elles contribuent à l'innovation au Canada. Les disciplines des SHS contribuent à articuler les valeurs qui devraient guider l'innovation. Elles ne se contentent pas de réagir au changement ; elles l'anticipent, interprètent ses impacts et aident la société à y faire face avec prudence et prévoyance. Cela implique également d'ajuster les programmes de financement, les critères d'évaluation et les discours politiques afin de refléter l'ensemble du spectre de l'innovation.

L'innovation sociale est essentielle à l'avenir économique du Canada. Les relations sociales sont au cœur des interactions entre les personnes, les institutions et les politiques. Les chercheurs et les leaders en sciences humaines et sociales apportent des perspectives précieuses et des approches créatives à ces intersections. 

En plaçant les sciences, la technologie et l’ingénierie au cœur du programme d’innovation du Canada, nous pouvons bâtir une société plus inclusive, démocratique et prospère pour tous.

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Président et directrice générale

Dianne Lalonde

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Directeur, Politiques et programmes