Les mesures du budget fédéral ne sont pas à la hauteur du défi climatique
Auteur:
Mitchell bière
L'écart entre les progrès progressifs et le changement rapide et transformateur dont nous avons besoin pour relever l'un des défis scientifiques les plus difficiles de l'humanité était pleinement visible lorsque le ministre des Finances, Bill Morneau, a déposé son budget préélectoral le 20 mars.
Un budget qui contient un soutien majeur pour le déploiement des véhicules zéro émission (VZE), les rénovations énergétiques dans les maisons et les bâtiments commerciaux et les infrastructures municipales vertes devrait être un motif de réjouissance. Si un gouvernement de n'importe quelle allégeance politique avait introduit l'équivalent il y a cinq, 10 ou 20 ans, cela aurait été une étape historique aux proportions massives.
Mais il s'agissait de la première déclaration majeure de politique budgétaire fédérale après le rapport d'octobre 2018 sur les voies de stabilisation du climat, dans lequel le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a fixé un urgent, délai de 12 ans réduire de 45 % les émissions mondiales de gaz à effet de serre. Face à ce défi immuable et non négociable, le budget de 2019 tombe bien trop court.
En particulier parce que le budget comprend une extension de 100 millions de dollars d'une subvention existante aux combustibles fossiles, en plus de la milliards de nouvelles subventions que les gouvernements fédéral et provinciaux ont déboursé au cours des derniers mois.
Et plus encore avec le pays sur la bonne voie pour manquer son objectif de réduction des émissions de 2030 par un énorme 115 millions de tonnes, selon une analyse indépendante. C'est la même cible boiteuse que le gouvernement actuel a héritée des conservateurs de Stephen Harper en 2015. Celle que le premier ministre Justin Trudeau et la ministre de l'Environnement et du Climat Catherine McKenna ont toutes les deux déclaré à plusieurs reprises a sol, pas un plafond sur l'ambition climatique du pays.
"À une époque où le monde est plus que jamais conscient de la nécessité d'agir d'urgence pour faire face à l'escalade de la crise climatique, ce budget est une réponse tiède à une maison en feu", répondu Climate Action Network-Canada (CAN-Rac), faisant écho au langage des jeunes militants pour le climat et nominés pour le prix Nobel de la paix Greta Thunberg a l'habitude d'exiger une action des dirigeants mondiaux.
"La politique de statu quo n'est plus acceptable pour répondre à la crise climatique et au niveau d'action climatique que les citoyens, les étudiants, les travailleurs et les communautés exigent de toute urgence", a ajouté CAN-Rac.
« Subventionner les industries mêmes responsables de la pollution par le carbone sape les efforts du gouvernement pour mettre un prix sur le carbone », dit Alex Doukas, analyste d'Oil Change International, dans un communiqué au nom de la Stop Funding Fossils Initiative, composée de quatre membres. "Si le premier ministre Trudeau est sérieux au sujet de l'action climatique, son gouvernement doit mettre fin aux subventions à l'industrie des combustibles fossiles, mais au lieu de cela, le gouvernement augmente ses dons" à l'industrie.
Doukas faisait référence à une subvention "d'innovation" de 100 millions de dollars au secteur fossile, doublant les promesses de réduction des émissions de production dans le champ pétrolier de l'Alberta qui n'ont donné que peu ou pas de progrès ces dernières années.
Ce n'était pas que de mauvaises nouvelles, pas de loin.
En ce qui concerne les VZE, Ottawa a fixé une série d'objectifs menant à une échéance de 2040 pour l'élimination progressive des ventes de nouvelles voitures à combustion interne, ainsi qu'un incitatif à l'achat de 5,000 130 $ pour les véhicules électriques et à pile à combustible et XNUMX millions de dollars pour l'infrastructure de recharge et de ravitaillement.
La Fédération canadienne des municipalités, par l'intermédiaire de son Fonds municipal vert largement respecté, reçoit un peu plus d'un milliard de dollars pour accroître l'efficacité énergétique des immeubles résidentiels, commerciaux et à logements multiples. L'allocation comprend le financement d'incitations locales à la rénovation domiciliaire, Propriété évaluée Clean Energy (APCE), des programmes d'efficacité et de génération sur site de logements abordables, et un soutien aux villes et aux organisations à but non lucratif pour la rénovation de grands bâtiments ou de bâtiments de démonstration.
150 millions de dollars en fonds d'infrastructure fédéraux soutiendront la diversification économique dans les communautés touchées par l'élimination progressive du charbon fédéral, s'ajoutant aux 35 millions de dollars que le gouvernement avait déjà engagés sur cinq ans pour les centres de transition des travailleurs recommandé plus tôt ce mois-ci par le groupe de travail fédéral sur la transition juste.
Statistique Canada reçoit 15.2 millions de dollars sur cinq ans pour mettre sur pied un Centre canadien d'information sur l'énergie, tant attendu et indispensable.
Cela représente un effort décent pour jeter les bases qui ne fourniront pas la contribution équitable du Canada à la maîtrise des changements climatiques. Cela n'arrivera pas tant que le même gouvernement qui introduit des programmes sérieux et progressifs de ZEV et de rénovation énergétique gaspille des milliards par an pour subventionner une industrie fossile qui arrive à son terme. Cela n'inclut même pas le 4.5 milliards de dollars le Cabinet fédéral a dépensé l'année dernière pour nous acheter à tous un pipeline vieux de 65 ans qui fuit que son propriétaire basé à Houston savait mieux que d'essayer de se développer.
En fin de compte, la pression pour une transition plus rapide viendra d'autres pays saisissant leur part de US $ 26 trillions dans les opportunités post-carbone et plus de 65 millions d'emplois d'ici 2030 mis en lumière par la Commission mondiale sur l'économie et le climat, tandis que Canada GAL derrière. « Plus tôt ce mois-ci, le premier ministre Trudeau a écrit qu'il n'y a pas de problème plus important pour notre avenir que le changement climatique », a déclaré la directrice générale du CAN-Rac, Catherine Abreu. « S'il croit vraiment cela, il doit tenir la promesse du Canada, une décennie auparavant– et mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles.