Réflexions du ministre Duncan : Un an en tant que ministre des Sciences

Publié le: novembre 2016Catégories: Opinions en vedette 2016 : Réflexions, Éditoriaux

Auteurs):

L'hon. Kirsty Duncan

Ministre des Sciences

Ministre Duncan

Quelle différence une année peut faire.

À la même époque l'an dernier, j'ai eu l'honneur de prononcer mon premier discours important en tant que nouveau ministre des Sciences du Canada à la Conférence sur les politiques scientifiques canadiennes. Ma nomination au Cabinet – la première à inclure un nombre égal de femmes et d'hommes dans l'histoire du Canada – a été excitante et inspirante.

Le nouveau rôle offrait l'occasion de reconstruire le respect et la confiance du gouvernement envers nos scientifiques.

Au cours des dix années précédentes, la science a été reléguée en marge de la politique gouvernementale et de la politique. Le moral des chercheurs était bas en partie à cause de leur incapacité à parler librement de leur travail. Les scientifiques se sont unis pour protester contre la mort des preuves sur la Colline du Parlement et le financement de la recherche a stagné.

Notre gouvernement a été élu avec la promesse de redonner à la science la place qui lui revient à la table fédérale et de prendre des décisions éclairées par les meilleures données probantes disponibles. Au cours de notre première semaine, nous avons rétabli le questionnaire détaillé du recensement de Statistique Canada, qui a été rapidement suivi en veillant à ce que les experts en la matière, y compris les scientifiques, soient libres de parler de leur travail. Ces étapes importantes donnent le ton à notre approche de la science, une approche qui embrasse une culture d'ouverture et d'optimisme et qui aspire à la diversité.

En plus de travailler avec des chefs de file de la recherche pour combler les lacunes en matière d'équité et de diversité dans les sciences, notre gouvernement a également relancé le sondage sur le système du personnel académique des universités et collèges (UCASS), qui offre un aperçu de la composition du personnel enseignant sur les campus à travers le pays. et comment ça change. Les données générées par le sondage aideront les établissements d'enseignement postsecondaire à créer un corps professoral plus inclusif et diversifié, qui reflète le Canada d'aujourd'hui.

Si nous voulons surmonter certains des grands défis environnementaux, sociaux et économiques auxquels nous sommes confrontés en tant que pays, nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de laisser derrière nous plus de la moitié de la population – et la moitié de notre génie, la moitié de nos idées.

La science a joué un rôle essentiel dans l'examen des processus d'évaluation environnementale et de réglementation, dans notre réinvestissement dans les scientifiques fédéraux du ministère des Pêches et des Océans et dans le renouvellement de la collaboration scientifique internationale dans l'Arctique. J'ai eu l'honneur de me joindre à mes collègues internationaux lors de la toute première réunion ministérielle sur les sciences de l'Arctique à la Maison Blanche en septembre, où j'ai préconisé de travailler en partenariat avec les peuples autochtones et les communautés du Nord afin que nous puissions collectivement faire face aux changements rapides vécus dans le Nord.

C'est l'importance de la science qui m'a amené à consulter des scientifiques et des experts de partout au pays et à l'étranger alors que nous travaillons à la création d'un poste de conseiller scientifique en chef. Une fois le mandat défini et le poste pourvu, un conseiller scientifique en chef sera une voix forte et durable pour la science et les scientifiques au sein du gouvernement.

L'appui du gouvernement à la science doit également être stratégique, efficace et bénéficier le plus possible à la communauté scientifique et aux Canadiens en général. C'est pourquoi nous avons lancé en juin un examen indépendant de la science fondamentale – le premier du genre.

J'ai nommé un comité distingué de neuf membres pour examiner les mécanismes de financement fédéraux existants pour la science fondamentale. Présidé par l'ancien président de l'Université de Toronto, David Naylor, le comité a sillonné le pays à la recherche de commentaires de scientifiques, de chercheurs, d'administrateurs et de Canadiens en général. En plus de rencontrer les parties prenantes dans plus d'une douzaine de tables rondes, le groupe a également reçu plus de 1,200 XNUMX soumissions individuelles de scientifiques et du public via son portail en ligne.

Alors que le gouvernement du Canada s'est efforcé de découvrir et de combler toute lacune dans le financement fédéral des sciences, nous continuons d'assurer les flux de financement vers d'importantes initiatives et programmes scientifiques grâce aux engagements pris dans le budget de 2016. Cela comprend 2 milliards de dollars dans le cadre de l'investissement stratégique dans les établissements postsecondaires. Fonds pour améliorer l'infrastructure de recherche et d'innovation partout au Canada, 900 millions de dollars pour soutenir 13 projets de recherche de pointe par l'intermédiaire du Fonds d'excellence en recherche Apogée Canada et un complément de 95 millions de dollars aux trois conseils subventionnaires fédéraux, la plus importante augmentation sans entraves depuis plus d'un an décennie.

Au cours de la dernière année, notre gouvernement a fait beaucoup pour favoriser la science dans ce pays. Mais je sais qu'il reste encore beaucoup à faire. J'ai hâte de maintenir la place de la science à la table fédérale et de veiller à ce qu'une bonne politique scientifique profite à notre communauté, à notre environnement, à notre économie et à notre classe moyenne.

Kirsty Duncan
Ministre des Sciences