Une ère dynamique de transformation pour la politique scientifique et d'innovation

Auteur:
Mehrdad Hariri
Le Centre sur les politiques scientifiques canadiennes
PDG et président
Avertissement : La version française de ce texte a été traduite automatiquement et n'a pas été approuvée par l'auteur.
Les deux dernières années ont été parmi les plus marquantes de la politique canadienne en matière de science et d'innovation. Un certain nombre d'initiatives stratégiques, de plans et de rapports ont été annoncés ou publiés. Parmi ces cadres stratégiques notables, citons le plan directeur de la Société d'innovation du Canada, le rapport Bouchard, la stratégie nationale en matière d'IA et de quantique, les stratégies scientifiques publiées par Environnement Canada, l'Agence de la santé publique et de la lutte contre les changements climatiques du Canada, le rapport du Conseil canadien des affaires intitulé « Renforcer la résilience dans un monde en mutation », le rapport du Conseil des académies canadiennes sur la collaboration internationale du Canada en matière de STI, et bien d'autres encore. Chaque rapport reflète une analyse approfondie et un changement dans la façon dont nous abordons les progrès scientifiques et technologiques, fondés à la fois sur les intérêts nationaux et les impératifs de collaboration mondiale.
Cela soulève toutefois une question cruciale : pourquoi la politique canadienne en matière de STI est-elle si dynamique ces derniers temps ? La réponse réside dans les défis rapides et complexes auxquels nous sommes confrontés en tant que société. Des changements climatiques et des crises sanitaires aux progrès rapides de l’intelligence artificielle et aux préoccupations croissantes en matière de sécurité, en passant par la concurrence mondiale féroce en matière d’innovation et les changements géopolitiques, pour n’en citer que quelques-uns. Ce niveau de défis sans précédent exige une attention et une réponse immédiates, et la STI est un facteur important dans tous ces domaines.
Les priorités de recherche du Canada évoluent, car il y a un besoin évident de changement. Le rapport Bouchard a continué de mettre l'accent sur la nécessité cruciale d'une coordination et d'une harmonisation accrues entre les organismes de financement et dans notre approche de la collaboration internationale et des domaines de recherche interdisciplinaires et multidisciplinaires. On parle également beaucoup de recherches davantage axées sur la mission, qui s'harmonisent pour garantir que les investissements du Canada se traduisent par des avantages sociétaux et économiques tangibles. Ces questions sont fondamentales dans notre politique de recherche pour assurer l'efficacité optimale du Canada face aux nouvelles réalités.
En ce qui concerne la collaboration mondiale, les changements géopolitiques ont transformé la nature de la collaboration internationale, en particulier dans le domaine de la recherche et de l’innovation. Les tensions entre les principales économies et les questions entourant la souveraineté technologique et la sécurité de la recherche ont toutes influencé la politique canadienne en matière de STI. Cet équilibre entre sécurité et collaboration est susceptible d’être un élément essentiel de la politique canadienne en matière de STI dans un avenir prévisible, alors que le pays évolue dans un environnement mondial de plus en plus complexe. Ce réétalonnage a conduit à une approche plus stratégique de la collaboration internationale, garantissant que les initiatives canadiennes en matière de STI s’alignent sur ses intérêts sécuritaires et économiques. L’engagement du Canada dans Horizon Europe est un pas audacieux dans cette direction. Cet engagement renforce la collaboration du Canada avec l’UE et permet à nos chercheurs d’accéder à un bassin plus vaste de connaissances et de ressources.
En ce qui concerne la croissance économique et l’innovation, le Canada doit faire des efforts considérables. La politique d’innovation du Canada, bien que solide dans certains domaines, fait face à des défis importants. L’investissement du secteur privé, en pourcentage du PIB, est bien inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE, et notre productivité est en baisse constante. Ces défis sont sur le radar depuis longtemps, et plusieurs rapports ont été publiés et des groupes d’experts ont été nommés pour enquêter sur ces questions, mais nous n’avons toujours pas constaté de progrès notables. Nous devons également faire mieux pour favoriser de meilleurs partenariats public-privé, accroître le soutien à l’innovation axée sur les missions et veiller à ce que les talents et les ressources soient alignés sur nos priorités nationales stratégiques. L’un des défis permanents est la fragmentation et le manque de coordination entre les différents niveaux de gouvernement.
Nous vivons à une époque de transformations, où les sciences, les technologies, l’innovation et même la politique évoluent à un rythme rapide. Le rythme rapide des changements exige une approche proactive et adaptative de l’élaboration des politiques. À mesure que nous progressons, il sera essentiel pour le Canada de continuer à adapter sa politique en matière de STI pour relever les défis nouveaux et émergents. Cela nécessitera des investissements soutenus, une vision stratégique et un engagement envers la stabilité.
En conclusion, ces deux dernières années marquent un tournant dans la politique canadienne en matière de STI, un moment caractérisé par la complexité, l’urgence et les possibilités. Les stratégies élaborées au cours de cette période façonneront l’avenir de la science et de l’innovation au Canada.