Building a framework for major research facilities
Author(s):
Sylvain Charbonneau
Canada Foundation for Innovation
President and CEO
Disclaimer: The French version of this text has been auto-translated and has not been approved by the author.
Today, Canada has an opportunity when it comes to research. With rapidly accelerating technology, shared global challenges and an increasing need to compete with the best around the world, we, like many other nations, are evolving how we think about research in this country and the role it plays in improving the lives of Canadians.
Thanks to investments in research infrastructure over 25 years, Canada is now in a good position to consider establishing Major Research Facilities (MRFs), very large scale and complex research facilities that perform at the highest level of international science. These will dramatically accelerate the pace of discovery and technology development in this country, as they represent a tremendous shift in our perspective on research.
The concept of these MRFs was first raised in 2017 in the Naylor report. In it, the authors recognized the tremendous opportunity they represent to answer strategic priorities for the country and to provide the stability needed to address the biggest research questions of our time. What distinguishes these facilities is that their lifecycle is decades-long, and they require support throughout that lifecycle, from start to finish, to realize their full potential.
Recently, the Government of Canada mandated the Canada Foundation for Innovation (CFI) to implement a framework for funding the MRFs; that’s an assignment we readily embrace given our expertise in research facilities and equipment.
For over a decade, the CFI has invested in research facilities of national importance through our Major Science Initiatives Fund (MSIF), which focuses on operational support. Facilities funded through the MSIF now serve as a powerful proof-of-concept for the returns we enjoy when we invest in large research platforms. For example, the facilities that have received this funding have demonstrated how complex and highly specialized research platforms can serve thousands of researchers across disciplines and users from all sectors.
But the investments made through the MSIF have been incremental, awarded through competitions that run on a six-year cycle and which respond to requests from research institutions.
We need to look at MRFs differently.
The MRF framework proposes a coordinated approach to funding both the capital costs and the costs of operating and maintaining these facilities. Embedded in this approach are the notions of taking into account the full lifecycle of a facility and maintaining a strategic, portfolio view to maximize the scientific and socioeconomic benefits of these facilities.
MRFs can serve as hubs for multiple disciplines to converge around problems that require many lenses of knowledge to solve. In addition to attracting international collaborators who are drawn to the exceptional capabilities and expertise offered, they are unparalleled training centres for a new generation of researchers, innovators and entrepreneurs. They produce and store enormous amounts of data, and they are engines of productivity, providing research services to businesses and generating technological spin-off companies and competitive new products.
They are, put simply, a critical component in a national strategy for science and technology.
MRFs have the potential to put Canada in the same league as countries in Asia and Europe that are investing in these types of facilities in a strategic way — which, as a country bound to compete on the international research stage, is right where we ought to be. In fact, MRFs are a potent tool for greater international engagement as, by virtue of their impressive capacities and ambitious research questions, they are already participants in international consortia and players in a global research ecosystem.
Economically, investing in MRFs makes good sense because of their significant contributions to the private sector through research services and new products, technologies and companies spun off from the research.
Where do we go from here? Earlier this summer, the CFI issued a draft framework for MRFs to seek the input of the research community. We have outlined a model for how this new approach could work for Canada, as well as a timeline for how it can be rolled out. Over the coming months, we will continue to seek input about how to make the most of this exciting opportunity and navigate this new direction for research in Canada.
By placing MRFs front-and-centre among the country’s many critical ongoing investments in research infrastructure, we not only set Canada up for success, we also ensure that we’re keeping pace with the rest of the world.
Élaborer un cadre pour les grandes installations de recherche
Aujourd’hui, une occasion s’offre au Canada en matière de recherche. Compte tenu de l’accélération rapide de la technologie, des défis mondiaux communs et de la nécessité croissante de rivaliser avec les meilleurs talents du monde entier, notre pays, comme beaucoup d’autres, revoit sa façon de concevoir la recherche et le rôle qu’elle joue pour améliorer la vie des Canadiennes et des Canadiens.
Grâce aux investissements dans l’infrastructure de recherche réalisés au cours des 25 dernières années, le Canada est maintenant bien placé pour planifier la mise sur pied de grandes installations de recherche (GIR) complexes dont les activités répondent aux normes scientifiques internationales les plus élevées. Ces installations pourraient accélérer considérablement le rythme des découvertes et du développement technologique dans notre pays, dans la mesure où elles représentent un changement radical de perspective en matière de recherche.
C’est en 2017 que le concept de ces GIR a été évoqué pour la première fois dans le rapport Naylor qui reconnaissait la formidable occasion offerte par de telles installations pour répondre aux priorités stratégiques de notre pays, tout en assurant la stabilité nécessaire à la résolution des plus grands enjeux de notre époque. Ce qui distingue ces installations est leur cycle de vie qui s’étend sur plusieurs décennies et la nécessité, pour leur permettre d’atteindre leur plein potentiel, d’assurer leur financement du début à la fin.
Récemment, le gouvernement du Canada a chargé la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) de mettre en place un cadre de financement à l’intention des GIR; une mission que nous acceptons volontiers, compte tenu de notre expertise en matière d’installations et d’équipement de recherche.
Depuis plus de dix ans, la FCI investit dans des installations de recherche d’importance nationale par l’intermédiaire de son Fonds des initiatives scientifiques majeures qui offre un soutien à leur exploitation. Les initiatives financées dans le cadre de ce programme nous permettent de montrer les nombreux avantages et bénéfices associés aux installations de cette nature. Elles ont démontré comment ce type d’installation de recherche complexe et hautement spécialisé peut répondre aux besoins de milliers de chercheurs et chercheuses de toutes les disciplines, ainsi que d’utilisateurs et d’utilisatrices provenant de tous les secteurs.
Or, les investissements consentis au titre du Fonds des initiatives scientifiques majeures ont été progressifs, alloués dans le cadre de concours organisés selon un cycle de six ans et répondant à des demandes émanant d’établissements de recherche.
Nous devons porter un regard différent sur les GIR.
Le cadre des GIR propose une approche coordonnée en vue de financer à la fois les dépenses en capital et les coûts d’exploitation et de maintenance. Cette approche s’appuie sur la nécessité de prendre en compte le cycle de vie complet d’une installation et de maintenir une vision stratégique dans la gestion d’un tel portefeuille d’installations, afin d’en optimiser les retombées scientifiques et socioéconomiques.
Les GIR peuvent tenir lieu de carrefours, permettant à un éventail de disciplines de converger afin de résoudre des problèmes aux multiples facettes. Outre le fait qu’elles attirent des collaborations internationales en raison de leurs capacités et expertise exceptionnelles, elles constituent des milieux de formation de premier ordre pour la nouvelle génération qui se tourne vers la recherche, l’innovation ou l’entrepreneuriat. Par ailleurs, elles produisent et stockent d’énormes volumes de données et constituent des moteurs de productivité, offrant des services de recherche au milieu d’affaires, en créant des entreprises dérivées ainsi que de nouveaux produits et services concurrentiels.
Bref, elles constituent un élément essentiel de toute stratégie nationale en matière de science et technologie (S et T).
Les GIR offrent au Canada les possibilités de rejoindre les pays d’Asie et d’Europe qui investissent de manière stratégique dans ce type d’installation et d’être davantage compétitif sur la scène internationale. Souvent associées à des consortiums internationaux, ces installations représentent un puissant outil pour assurer notre participation à la recherche internationale. En raison des impressionnantes capacités dont elles disposent et des ambitieuses questions de recherche qu’elles examinent, les GRI peuvent jouer un rôle important au sein de l’écosystème mondial de la recherche.
Sur le plan économique, il est judicieux d’investir dans les GIR car leur apport au secteur privé est considérable. En effet, elles offrent des services de recherche prisés et contribuent à la création de produits, de technologies et de nouvelles entreprises.
Maintenant, quelle orientation devons-nous privilégier? Au début de l’été, la FCI a publié l’ébauche d’un cadre sur les GIR afin de recueillir les commentaires de la communauté de la recherche. Nous avons ébauché le modèle de fonctionnement de cette nouvelle approche au Canada ainsi qu’un calendrier de mise en œuvre, nous attendons avec impatience les discussions à venir. Au cours des prochains mois, nous continuerons de recueillir des commentaires quant à la manière de tirer le meilleur parti de cette formidable occasion qui se présente à nous et de donner une nouvelle orientation à la recherche menée au Canada.
En plaçant les GIR au premier plan des nombreux investissements critiques dans l’infrastructure de recherche que notre pays doit continuer à faire, nous ouvrons non seulement la voie à la réussite du Canada mais veillons également à ce que nous demeurions concurrentiels au niveau mondial.